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Yaoundé - 28 mars 2024 -

Alors que toutes les formalités pour leur sortie du port de Douala ont été accomplies, plus de 3000 containers à destination de la République centrafricaine encombrent l’espace portuaire depuis plusieurs mois, a-t-on appris le 20 août 2015 dans la capitale économique camerounaise. C’était au cours d’une réunion de concertation entre le ministère des Finances et les responsables des administrations douanières du Cameroun, du Tchad et de la RCA, en vue de fluidifier le transit des marchandises sur les corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui.

Cette situation, dont les raisons n’ont pas été officiellement explicitées, peut s’expliquer par la réticence de certains camionneurs desservant le corridor Douala-Bangui, à entrer en territoire centrafricain à cause de l’insécurité qui y règne depuis le déclenchement de la crise politique dans ce pays en mars 2013.

Afin de réclamer plus de garantie en matière de sécurité, les camionneurs camerounais habitués de ce corridor ont d’ailleurs décidé, depuis le 29 juillet 2015, de ne plus franchir la frontière dans la ville de Garoua-Boulaï. Aussi, selon nos sources, plus de 400 camions sont-ils garés dans cette ville frontalière depuis quelques semaines. Les conducteurs attendent d’être davantage sécurisés, afin de ne pas subir les violences et les assassinats perpétrés ces derniers temps sur des camionneurs, par des bandes armées qui essaiment sur le territoire centrafricain.

 

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Les trois candidats en lice pour la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, dans la région du Sud-Cameroun, ont déposé, le 25 février 2015, leurs offres finales auprès de la commission spéciale mise en place dans les services du Premier ministre, au terme de plusieurs sessions de dialogue de pré-qualification, a-t-on appris de sources autorisées. Ladite commission, selon nos sources, vient de boucler l’analyse des offres définitives présentées par les trois candidats que sont le groupement Bolloré-CMA CGM-CHEC, APMT et ICTSI, et s’apprête à envoyer son rapport au Premier ministre camerounais, Philémon Yang, pour la désignation de l’adjudicataire du contrat de concession du terminal à conteneurs de ce qui deviendra la plateforme portuaire la plus grande du pays, voire de toute la côte ouest-africaine.

De sources proches du dossier, avec une offre financière définitive de 623,4 millions d’euros (environ 409 milliards de francs Cfa), le groupement conduit par Bolloré Africa Logistics, qui s’est associé à CMA CGM, le 3ème armateur mondial, et à la société chinoise CHEC, qui a construit le port en eau profonde de Kribi ; devance largement ses concurrents. A l’observation, cette offre financière (qui intègre à la fois le droit d’entrée, la redevance fixe et la redevance variable, qui correspond à un pourcentage qui sera annuellement prélevé sur le chiffre d’affaires du concessionnaire) a fortement progressé au terme du dialogue de pré-qualification, puisqu’elle se situait à 472,4 millions d’euros (environ 309 milliards de francs Cfa) à l’ouverture des plis le 4 octobre 2014.

Le candidat ICTSI, classée 2ème par la commission spéciale, a quant à lui fait une offre financière définitive de 467,3 millions d’euros, soit un peu plus de 306 milliards de francs Cfa. L’on remarque que l’offre finale d’ICTSI est d’un peu plus de 100 milliards de francs Cfa inférieure à celle du groupement conduit par Bolloré, mais qu’elle a également sérieusement progressé (70%) après le dialogue de pré-qualification. En effet, avant cette étape qui a permis à ce postulant de se classer finalement au 2ème rang derrière le groupement conduit par Bolloré, ICTSI avait fait une offre initiale de 284 millions d’euros, soit à peine 186 milliards de francs Cfa, et se classait 3ème à l’ouverture des plis.

458 milliards FCfa d’Eximbank of China pour construire le 2ème terminal

L’offre finale la moins importante a été faite par APMT, qui se situe à seulement 403,6 millions d’euros (environ 264 milliards de francs Cfa), soit un peu plus de la moitié de la meilleure offre financière détenue par le groupement Bolloré-CMA CGM-CHEC. Si ce groupement fait la course en tête depuis le lancement du processus de désignation du concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Kribi, la société APMT, elle, a perdu sa place de 2ème après le dialogue de pré-qualification, en se classant finalement 3ème sur 3, selon le rapport final dressé par la commission spéciale sus-mentionnée.

Cependant, au-delà de ces offres financières qui sont le critère clé pour la désignation du concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Kribi, souffle une source proche du dossier, le gouvernement camerounais a conditionné l’octroi de ce marché à l’engagement du futur concessionnaire du premier terminal, de construire le second, sur une distance de 700 mètres de quais, contre 350 mètres seulement pour le premier. Sur ce critère encore, apprend-on, la société chinoise CHEC qui postule pour la concession du premier terminal avec Bolloré Africa Logistics et CMA CGM, a déjà bouclé avec le gouvernement camerounais, auprès d’Eximbank of China, les financements (750 millions de dollars, soit environ 458 milliards FCfa) pour la construction du 2ème terminal.

BRM

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Le transporteur maritime français CMA CGM a inauguré, le 19 février 2015, son terminal à conteneurs situé au port de Douala, infrastructure la plus importante du pays, en attendant la mise en service du port en eau profonde de Kribi, dans la région du Sud.

Baptisé 3CTC (CMA CGM Cameroun Container Terminal), ce terminal s’étend sur une superficie de 2 hectares. La nouvelle plateforme logistique permettra aux clients de CMA CGM de stocker des conteneurs, vides ou pleins, dans une zone sécurisée de 1200 m2.

Le 3CTC servira aussi de plateforme de transport  des marchandises par voie terrestre, au Cameroun ainsi que vers le Tchad et la république Centrafricaine. «Cette inauguration témoigne de notre volonté de renforcer notre présence en Afrique. Elle confirme également notre souhait de devenir un acteur majeur dans la croissance économique du Cameroun», a déclaré le vice-président du Groupe CMA CGM, Rodolphe Saadé (photo). Le 3CTC a été attribué à CMA CGM dans le cadre d'une concession d’une durée de 25 ans, a-t-on appris.

A noter que  CMA CGM est également candidat à l'appel d'offres pour la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, en association avec Bolloré Africa Logistics et China Harbour Engineering Company (CHEC), l’entreprise chinoise qui a construit cette plateforme portuaire. Le groupe CMA CGM est actuellement présent dans 43 pays africains, où il compte 1300 collaborateurs répartis dans 72 bureaux.

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Conformément à une prescription faite le 18 novembre 2014 par le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, en vue d’accélérer la décongestion du port de Douala, le concessionnaire du terminal à conteneurs de cet espace portuaire, Douala International Terminal (DIT), a lancé le 28 décembre 2014 dans la capitale économique camerounaise, l’opération de transfert des conteneurs ayant séjourné pendant plus de 90 jours au terminal.

Au moyen de cette opération prescrite par le gouvernement camerounais, et dont on se souvient qu’elle avait été suggérée par le Comité national de facilitation du trafic maritime international (Comité FAL), DIT va transférer près de 1000 containers du terminal y dédié dans l’enceinte du port de Douala, vers un espace de 3 hectares pouvant accueillir 2900 containers équivalents vingt pieds, aménagé dans la «zone dite Udeac-Cotcolaquelle zone devra désormais être considérée comme zone d’entreposage longue durée», précise DIT dans un communiqué publié le 28 décembre 2014.

Comme l’avait déjà annoncé le ministre des Transports dans son communiqué du 18 novembre 2014 adressé aux opérateurs économiques concernés par cette mesure, le concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala rappelle que le transfert de ces conteneurs en séjour de plus de 90 jours (le code douanier prescrit un délai maximum de 90 jours), vers la zone sus-indiquée, se fera «aux risques et périls de leurs propriétaires».

Selon DIT, «ce transfert va permettre la libération des espaces et la fluidité des opérations avec les impacts suivants : réduction du «dwel time» (séjour moyen des conteneurs sur le terminal), réduction des mouvements intermédiaires des engins de manutention, accélération de la durée de livraison des conteneurs aux camions, amélioration de la vitesse de traitement des navires, hausse de la productivité du terminal avec un impact direct sur l’économie camerounaise…»

Pour rappel, au mois d’août 2014, selon les pointages de DIT, plus de 1800 conteneurs étaient encore stockés au terminal du port de Douala, plus de 90 jours après leur débarquement des navires. A l’origine de cette transformation de l’espace portuaire en entrepôt par les opérateurs économiques, les faibles coûts de l’entreposage au port, comparés à ceux pratiqués par les propriétaires des entrepôts hors du port.

En effet, explique-t-on chez DIT, depuis plusieurs années, au-delà d’une franchise de 10 jours, les opérateurs économiques payent pour un conteneur, seulement «600 FCfa par jour de stockage supplémentaire dans l’enceinte du port, contre 3800 FCfa par jour pour un véhicule dans un parking d’aéroport par exemple».

 

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Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a signé le 31 octobre 2014, la décision portant publication des résultats de la présélection des candidats devant participer au dialogue de pré-qualification, pour la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, dans la région du Sud. Deux entreprises et un consortium sont dans les starting-blocks.

Il s’agit de la société philippine ICTSI, qui est également en lice pour la concession du terminal polyvalent du port de Kribi avec Necotrans ; d’APM Terminals, basée aux Pays-Bas, qui est déjà actionnaire de Douala International Terminal (DIT), le concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala ; et d’un consortium conduit par Bolloré Africa Logistics, le groupe industriel français qui contrôle déjà la gestion de plusieurs terminaux à conteneurs en Afrique sub-saharienne.

Pour conquérir la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, le groupe Bolloré s’est allié à la China Harbour Engineering Corporation (CHEC), l’entreprise chinoise qui a construit ledit terminal et pourrait construire le second à la suite d’un nouveau financement chinois ; et à CMA CGM, un armateur bien connu dans les ports africains.

Ces alliances contractées par le groupe Bolloré, notamment celle avec le chinois CHEC, confie une source autorisée, découle des nouvelles exigences faites par le gouvernement camerounais dans un nouvel appel d’offres restreint, discrètement envoyé aux soumissionnaires du premier appel d’offres lancé en février 2014, mais qui a été tout aussi discrètement annulé au mois de mars 2014.

En effet, apprend-on, après cette annulation, l’Etat camerounais a intégré dans le nouvel appel d’offres, dont la date limite de dépôt des dossiers de soumission était fixée au 30 septembre dernier, une clause engageant les soumissionnaires à construire le 2ème terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, sur une longueur de quai de 700 mètres, contre 350 mètres seulement pour le premier.

Eu égard à cette clause de dernière minute, fait remarquer une source proche du dossier, l’entreprise chinoise CHEC ayant déjà contribué à la négociation des financements pour la construction du 2ème terminal, devenait ainsi un maillon essentiel, un partenaire incontournable pour les prétendants au contrat de concession du premier terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi.

Brice R. Mbodiam

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Selon Douala International Terminal (DIT), le concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala, «la décongestion est amorcée» dans cette infrastructure portuaire. En effet, apprend-on dans un communiqué rendu public par l’entreprise, «en mai 2014, le taux d’occupation au port de Douala du terminal à conteneurs s’élevait à 147%. A l’export, le taux d’occupation du terminal à conteneurs au 14 août 2014 est de 71%», ce qui correspond à une évolution de l’évacuation des marchandises de plus de 50% sur la période considérée. Cette amélioration, souligne l’entreprise, a été rendue possible grâce à  «une évacuation record de conteneurs (4100 conteneurs EVP) à l’export en une semaine, du 07 au 12 juillet».

A l’import, indiquent les statistiques de DIT, «au 1er juillet 2014, le taux d’occupation du parc était de l’ordre de 90%, contre 147% à mai 2014», soit une progression du rythme d’évacuation des conteneurs d’environ 30%, en trois mois. Cependant, explique le concessionnaire, «les efforts d’amélioration et de retour à la normale comme c’est le cas au parc export sont ralentis par l’engorgement créé par le nombre élevé de conteneurs abandonnés par les importateurs, de plus de 90 jours de séjour au terminal (plus de 1800 conteneurs EVP), et le nombre élevé également de conteneurs des entreprises locales séjournant au terminal à plus de 30 jours, du fait des faibles coûts de séjour au terminal, 600 FCfa par jours après une franchise de 11 jours ouvrables, contre 3800 FCfa par jour pour un véhicule dans un parking d’aéroport par exemple».

Mais, afin d’accélérer cette amélioration de la situation au port de Douala, de manière générale, apprend-on, les mesures d’urgence sont en cours. Il s’agit notamment, «à l’import, de l’évacuation hors du terminal pour vente aux enchères ou destruction des conteneurs en long séjours (de plus de 90 jours) par les consignataires, sous la supervision de la Douane. Le DG du Port autonome de Douala avait d’ailleurs fait un communiqué dans ce sens», soulignent nos sources. De même, apprend-on, «la Douane engage pour sa part les formalités de vente aux enchères dans les prochains jours».

Pour rappel, depuis novembre 2013, la principale infrastructure portuaire du Cameroun traverse ce que d’aucuns qualifient de «crise de croissance», ce qui a fortement ralenti les activités à l’import et à l’export. A l’origine de cette situation, expliquent les différents acteurs de la plateforme portuaire, l’incivisme de certains importateurs et exportateurs, le mauvais état du chenal du port, l’insuffisance ou alors les dysfonctionnements des équipements de certains opérateurs de l’espace portuaire, le dépassement des capacités structurelles du port, qui, selon l’Autorité portuaire nationale (APN), a été construit pour traiter 10 millions de tonnes de marchandises par an, contre par exemple 10,6 millions de tonnes effectivement traitées en 2013.

 

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Toutes les conditions semblent désormais réunies pour que le premier navire n’accoste pas au port en eau profonde de Kribi en juin 2014, comme prévu dans le chronogramme des travaux de construction de cette infrastructure. En effet, confient des sources gouvernementales, bien que le port général et le terminal à conteneurs soient en phase de finalisation par l’entreprise chinoise CHEC, la désignation du concessionnaire qui exploitera ce terminal devrait prendre encore plus de temps.

A l’origine de cette situation, apprend-on, l’annulation récente du lot 2.1 de l’appel d’offres de 2008 à la faveur duquel le gouvernement camerounais recherchait un partenaire pour les prestations globales de «financement, construction et exploitation du terminal à conteneurs». Un intitulé qui a été par la suite saucissonné, puisque le financement et la construction ont été confiés à des partenaires chinois (Eximbank et CHEC qui n’a pas soumissionné à l’appel d’offres de 2008), alors que l’exploitant du terminal à conteneurs reste jusqu’ici inconnu, et devrait le rester pendant de nombreux mois encore.

Vers un nouvel appel d’offres

En effet, expliquent nos sources, l’unique soumissionnaire à cet appel d’offres qui vient d’être déclaré infructueux, à savoir le groupe Bolloré Africa Logistics, se proposait de rendre le terminal à conteneurs disponible et prêt à accueillir le premier navire au mois de juin 2014, à condition que le contrat du marché de concession soit signé en septembre 2013. D’après cette offre donc, au moins 9 mois étaient nécessaire pour que ce terminal soit fonctionnel.

Cependant, alors qu’on est rendu à pratiquement cinq mois de la date prévue pour l’accostage du premier navire au port en eau profonde de Kribi, non seulement le contrat de concession n’a pas été signé comme souhaité en septembre 2013, mais l’appel d’offres lui-même vient d’être purement et simplement déclaré infructueux. Ce qui ouvre la voie à une nouvelle procédure de recrutement d’un concessionnaire.

De ce point de vue, des sources proches du dossier confient que la procédure de recrutement d’un concessionnaire sous le modèle d’un partenariat public-privé (mieux indiqué dans ce type de projet, selon les experts) prendra au moins 18 mois. A moins que, apprend-on, le gouvernement n’opte pour une procédure de type DSP (délégation de service public) moins contraignante en termes de délai. Ou alors pour un gré à gré, procédure d’urgence qui ne s’accommode pas du jeu de la concurrence, et qui n’est pas très appréciée des bailleurs de fonds internationaux.

Au moins un an de retard à prévoir

Mais quel que soit le cas de figure, soutiennent nos sources, l’accostage du premier navire au port en eau profonde de Kribi ne devrait plus avoir lieu au mois de juin 2014, et sera, dans le meilleur des cas, prorogé d’au moins un an. Le temps minimum pour qu’un concessionnaire soit désigné et se dote de toute la logistique et des ressources humaines adéquates. Mais qui pourrait être ce concessionnaire?

Selon nos sources, au moment du lancement de l’appel d’offres en 2008, quatre entreprises et groupements d’entreprises avaient manifesté leur intérêt pour cette prestation, dont Maersk et un groupement conduit par le Belge Jan de Nul. Mais finalement, seule Bolloré Africa Logistics déposera un dossier de soumission.

Selon des sources internes à ce groupe industriel, où l’on soutient n’avoir pas encore perdu la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, nos sources confient que l’entreprise repartira à l’abordage si le gouvernement camerounais lance un nouvel appel d’offres. Mais Bolloré Africa Logistics sait désormais qu’il devra éventuellement affronter d’autres concurrents, dont son compatriote Necotrans qui est, depuis quelques temps, devenu son principal rival sur certains ports africains.

BRM

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