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Yaoundé - 20 avril 2024 -

Le gouvernement camerounais vient de confier au cabinet d’audit et d’expertise comptable Auditec-Foirier Consulting, le contrat de «l’audit détaillé lié aux dysfonctionnements observés dans la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Mékin», en cours de réalisation dans la région du Sud du pays, a-t-on appris officiellement.

Selon le communiqué gouvernemental dévoilant l’attribution de ce contrat, l’audit devra être exécuté dans un délai de trois mois, pour un montant total d’un peu plus de 455 millions de francs Cfa.

Infrastructure énergétique d’une capacité de production de 15 mégawatts, le barrage de Mékin est essentiellement destiné à alimenter en électricité les huit communes du département du Dja et Lobo, dans la région du Sud du pays, grâce à une ligne d’évacuation d’énergie à construire sur 33 kilomètres.

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Le gouvernement camerounais vient de lancer, en direction des entreprises du secteur du Bâtiment et des travaux publics (BTP), un appel d’offres en six lots pour la réalisation des travaux d’entretien routier sur le réseau Nord du Cameroun, qui couvre les trois régions septentrionales du pays : l’Adamaoua, l’Extrême-Nord et le Nord.

Selon le communiqué gouvernemental, le linéaire global à entretenir, pour le compte de l’exercice budgétaire 2016, est de 1331 Km, pour un budget estimatif de 4,950 milliards de francs Cfa. La majeure partie des travaux sera effectuée dans la région du Nord, sur 747 Km, pour une enveloppe globale de 2,5 milliards de francs Cfa.

Dans le même temps, la région de l’Extrême-Nord s’en tire avec une enveloppe de 1,550 milliard de francs Cfa, pour l’entretien de 315 Km de route. Dans l’Adamaoua, 538 Km de route devront être entretenus, pour un montant de 1,6 milliard de francs Cfa. Les dossiers des soumissionnaires sont attendus au plus tard le 2 novembre 2015 au ministère des Travaux publics à Yaoundé.

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Selon une annonce légale rendue publique le 25 septembre 2015, la société Geyser SA, constituée au Tchad et dotée d’un capital de 400 millions de francs Cfa, vient d’ouvrir une succursale à Garoua, la capitale de la région du Nord du Cameroun. Le responsable de cette succursale a pour nom, apprend-on, Lucien Wenguelale Tchouameni.

L’on se souvient que cette entreprise, en groupement avec sa compatriote Sotcocog, vient de gagner un contrat de 33,3 milliards de francs Cfa au Cameroun, pour la réhabilitation des périmètres irrigués et des digues de Maga & Logone et du Mayo Vrick, dans la région de l’Extrême-Nord du pays.

Ce contrat a été attribué dans le cadre du Projet d’urgence de lutte contre les inondations (PULCI) dans la partie septentrionale du Cameroun. Les travaux devraient permettre de protéger des inondations environ 10 000 hectares de rizières, dans lesquels s’activent environ 78 000 riziculteurs encadrés par la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry).

 

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La Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras séculier de l’Etat du Cameroun dans l’exploration et l’exploitation pétrolière, a signé le 15 septembre 2015 à Yaoundé, un contrat de partage de production avec Tower Resources, opérateur pétro-gazier coté à Londres. L’accord porte sur le bloc Thali, situé dans le Rio Del Rey, dans l’offshore camerounais, apprend-on.

Tower Resources est d’ores et déjà en possession d’un programme d’exploration sur ce bloc, pour les trois prochaines années. La planification des opérations prévoit l’acquisition des données sismiques 3D en 2016, et le lancement effectif des activités de forage sur la période 2017-2018.

En plus du bloc Thali, Tower Resources est également intéressé par le bloc Dissoni, également situé dans le bassin Rio Del Rey, une extension du système d’hydrocarbures du Delta du Niger, la riche région pétrolifère du Nigeria. L’on se souvient que cet opérateur pétro-gazier avait annoncé, au mois de mai 2014, être en discussion avec le gouvernement camerounais pour l’obtention d’une licence sur ce bloc.

En effet, selon Tower Resources, le bloc Dissoni est adjacent à des «blocs existants, qui ont une longue histoire de production pétrolière». La découverte Oak en 2012, sur le bloc adjacent Bolongo par Glencore, est un «élément rassurant sur son potentiel», soutient la firme pétro-gazière.

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Le contrat pour la fourniture de 1000 tonnes de fil d’acier de phosphate devant servir pour l’emballage de balles de coton à la Sodecoton, pour le compte de la campagne cotonnière 2015-2016, vient d’être confié à la société DTS & Partners Consulting, a-t-on appris dans un communiqué officiel du ministre camerounais des Marchés publics, Abba Sadou.

Selon les termes de ce contrat d’un montant de près de 950 millions de francs Cfa, une première commande de 400 tonnes doit être livrée dans un délai de 90 jours, à compter de la date de notification de l’ordre de service ; tandis que les autres 600 tonnes seront livrées en deux lots de 300 tonnes, dans des délais respectifs de 120 et 150 jours.

Pour rappel, afin de financer la campagne cotonnière courante, la Sodecoton, qui vise une production de 266 400 tonnes en 2015-2016, a levé des financements d’un montant de 36,5 milliards de francs Cfa auprès d’un pool de cinq banques locales. C’était le 27 janvier 2015.

 

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Le contrat de concession du service public de l’électricité au Cameroun, dont est actuellement bénéficiaire la société Eneo (Energy of Cameroon) contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, qui a récemment repris les actifs de l’Américain AES dans le secteur de l’électricité au Cameroun, pourrait être prorogé bien au-delà de l’année 2021, date de son échéance, a-t-on appris de sources autorisées.

En effet, dans le communiqué ayant sanctionné le dernier Conseil d’administration d’Eneo tenu à Yaoundé le 23 avril 2015, le Conseil recommande à la direction générale «de finaliser et de signer le nouvel avenant au contrat de concession entre Eneo Cameroon S.A. et la République du Cameroun». Selon nos sources, ce nouvel avenant vise, entre autres objectifs, à obtenir du gouvernement camerounais une prorogation du contrat de concession qu’Eneo a hérité d’Aes Sonel.

Une source proche du dossier explique : «le programme d’investissements d’Eneo pour les 10 prochaines années se chiffre à ce jour à 477 milliards de francs Cfa. Or, en l’état actuel, le contrat de concession hérité d’AES couvre la période allant jusqu’en 2021. Aucune discussion n’a formellement été engagée sur son extension, mais on peut valablement penser que l’avenant portera sur la durée minimale de l’extension, qui devra permettre de couvrir au moins la durée du remboursement de la dette contractée par l’entreprise auprès des bailleurs de fonds. C’est l’objectif visé par cet avenant. A savoir, aligner la durée du remboursement des emprunts dont a besoin l’opérateur, sur le contrat sous lequel il opère».

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Le confidentiel La Lettre du continent a révélé le 10 septembre 2014, que les avocats de la société française Sisco, basée à Compiègne dans le Nord de la France, ont saisi par correspondance la présidence de la République du Cameroun au mois d’août dernier, pour se plaindre du non payement d’une facture de 14,4 milliards de francs Cfa (22 million d’euros) devant être réglée par le ministère de la Défense.

L’affaire remonte au mois de mai 2008, apprend-on. Au terme d’un audit, le ministère camerounais de la Défense mandate l’entreprise française spécialisée dans la fourniture des munitions et la «dépollution» des sites dangereux, pour «dépolluer les dépôts de munitions du pays» et fournir à l’armée camerounaise de «nouveaux stocks de munitions».

Entre juillet et septembre 2008, la société Sisco a déjà achevé la sécurisation de plusieurs dépôts et fournit 3 millions de cartouches pour fusils d’assaut au ministère de la Défense. «Quelques mois plus tard, un avenant au contrat signé avec le ministère de la Défense a confirmé Sisco dans sa mission. Mais depuis lors, aucun ordre de service n’a été adressé à l’entreprise, alors que ce document est indispensable pour la poursuite des opérations. Aucune explication n’a été apportée à ce silence brutal», indique La Lettre du continent.

A en croire la même publication, «après avoir relancé le ministère de la Défense à maintes reprises et tenté de trouver une issue à l’amiable pour être réglée des opérations déjà réalisées, Sisco a décidé de monter la menace d’un cran en approchant ses avocats».

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Le gouvernement camerounais vient de lancer un appel d’offre international ouvert, pour la fourniture des équipements au département banane de la Cameroon Development Corporation (CDC), entreprise agro-industrielle publique, qui exploite les bananes, l’hévéa et le palmier à huile dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest du pays.

Le marché à passer avec des partenaires intéressés, porte sur un montant global de plus d’un milliard de francs Cfa, et est divisé en trois lots. Le premier lot se rapporte à la fourniture de deux groupes électrogènes de 810 KVA, pour un montant de 288,5 millions de francs Cfa. Le second lot vise la fourniture à la CDC d’un Bulldozer, pour un montant de 450 millions de francs Cfa, tandis que le dernier lot, lui, se rapporte à la fourniture de trois pelles hydrauliques et trois «outils trapézoïdales», pour un montant de 321 millions de francs Cfa.

Les soumissionnaires intéressés par cette offre de contrat du 2ème employeur camerounais, après l’Etat, sont invités à déposer leurs offres au ministère des Marchés publics, au plus tard le 12 juin 2014 à 12 h. Les délais d’exécution de la commande, apprend-on, sont respectivement de 120 jours rendu au port de Douala, et de 130 jours rendu au siège de la CDC à Tiko.

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Le gouvernement camerounais a signé avec l’entreprise sud-africaine Geotech Airbone Ltd, un contrat de 2,1 milliards de francs Cfa, pour la réalisation, entre janvier 2014 et juin 2015, d’un inventaire du potentiel minier camerounais sur une superficie de 160 000 Km2.

 Selon Emmanuel Bondé, le ministre des Mines, le choix du gouvernement camerounais s’est porté sur cette entreprise «compte tenu de son expérience en la matière». En effet, apprend-on, Geotech Airbone Ltd a déjà effectué des levés géotechniques aériens (technique moderne pour inventorier le potentiel minier d’une région donnée) dans des pays tels que le Canada, le Mozambique, la Tanzanie et le Niger.

 A en croire les responsables du Projet de renforcement des capacités du secteur minier (Precasem), entité du gouvernement camerounais qui pilote les travaux confiés à Geotech Airbone Ltd, grâce à deux à quatre aéronefs équipés de capteurs enregistrant des informations provenant du sous-sol, l’entreprise sud-africaine va explorer 160 000 Km2 du territoire camerounais dans six régions du pays.

 Au terme des opérations, apprend-on, le Cameroun pourra se doter de 13 nouvelles cartes géologiques étayant les ressources minières des zones jusqu’ici non explorées et faisant l’objet du nouvel inventaire, et porter la superficie du territoire désormais explorée de 40 à 70%.

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Le ministre camerounais de l’Emploi, Zacharie Pérévet, a rendu public le 21 août 2013, un communiqué sanctionnant des «entreprises de travail et des offices privés de placement des travailleurs». Au total, ce sont 16 entreprises de travail qui sont interdites d’activités de mise à disposition temporaire de travailleurs, tandis que six offices privés de placement sont interdits de continuer à placer des travailleurs auprès des entreprises. En outre, quatre entreprisses de travail et offices privés de placement sont mis en demeure pour «entrave au Contrôle des services compétents du Ministère de l’Emploi.

Selon le ministre Pérévet, ces sanctions surviennent après constat de ce que nombre de ces structures prennent des libertés avec la réglementation en vigueur au Cameroun. Entre autres griefs, le ministre de l’Emploi relève «le défaut de contrat de mise à disposition des travailleurs comme le stipule le code du travail, le refus de communiquer les statistiques sur les placements des travailleurs, les abus dans l’utilisation des agréments à des fins de prestation de service».

Au Cameroun, les entreprises de travail temporaire et de placement de travailleurs, en plus des griefs du ministre de l’Emploi, sont généralement accusées de s’enrichir sur le dos des travailleurs qu’ils exploitent. En effet, il n’est pas rare de voir ces structures payer leur employé trois fois moins cher que ce que stipule le contrat passé avec l’employeur final du travailleur.

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