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Yaoundé - 20 avril 2024 -

Au Cameroun, la consommation et la croissance économique ont été moins vigoureuses au cours du troisième trimestre 2015, selon les comptes nationaux publiés par l'Institut national de la statistique. A 2520,4 milliards de FCFA (4 milliards $), la consommation globale de la période de référence s'affiche en repli de 1% comparée aux 2544,7 milliards de FCFA du deuxième trimestre 2015. Dans ces conditions, la croissance économique a connu une progression moins vigoureuse au terme de la période (+1,5%), contre une progression de 2,3% entre le premier et le deuxième trimestre 2015.

Dans une économie qui est plutôt extravertie, le repli de la consommation au cours du troisième trimestre 2015 peut être perçu comme une conséquence ou une cause du recul de 9% de la valeur globale des importations (898,8 milliards de FCFA) comparativement aux 992 milliards de FCFA de biens et services importés au cours du deuxième trimestre 2015. Une situation pas forcément négative car, dans ce contexte, le déficit commercial s'est réduit de 31% sur la période (-285,8 milliards de FCFA au T3 vs -375,5 milliards de FCFA au T2).

Toutefois, il convient de relever que, même si elle a été moins vigoureuse d'un trimestre à l'autre, la somme des valeurs ajoutées de l'économie camerounaise au cours du troisième trimestre 2015, s'est améliorée de 7% en 2015, comparée à celle de la même période au cours de l'exercice 2014. D'un point de vue global, la croissance économique du pays sur les trois premiers trimestres de 2015, s'est amélioré de 5,7% comparativement à la même période en 2014.

Pour certains analystes cette perte de vigueur au sein de l'économie peut s'expliquer, par la pression de la période des vacances et celle exercée sur les ménages par les obligations en rapport aux rentrées académiques, qui absorbent souvent l'essentiel de leurs revenus disponibles. Il faudra attendre les chiffres des comptes du quatrième trimestre, période des fêtes, pour avoir la pleine mesure des niveaux de croissance et de la consommation.

Idriss Linge

Published in Gestion publique

La Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles du Cameroun (Magzi) vient de mettre à la disposition du consortium indo-chinois dénommée Cameroon Automobile Industry Company (CAIS), des terres d’une superficie de 15 hectares, afin que cette entreprise implémente son projet de construction d’une unité de montage de véhicules à Douala.

En plus de cette mise à disposition des terres, a-t-on appris officiellement, la Magzi a reçu du gouvernement camerounais une allocation de 1,5 milliard de francs Cfa, afin de réaliser les aménagements sur ces terres sur lesquelles la pose de la première pierre de la toute première usine de montage de véhicules d’Afrique centrale pourrait avoir lieu au mois de juin 2016.

«La plus grosse contrainte au projet vient enfin d’être levée», a déclaré Roger Ndjakam, l’associé camerounais du consortium CAIS, qui rêve désormais de mettre en circulation le premier véhicule monté au Cameroun dans un an.

Cet investissement d’un montant total de 92 milliards de francs Cfa, qui intègre également la construction d’une 2ème unité de montage dans l’emprise du complexe industrialo-portuaire de Kribi, devrait créer plus de 4000 emplois, selon les estimations officielles.

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Published in Gestion publique

«Ces actions s'inscrivent désormais dans l'ADN de notre groupe et chaque occasion est une belle opportunité pour nous de dire simplement à ces couches vulnérables que nous les aimons et pensons à elles.» C’est ainsi que Mohamed Diop, le directeur de Bolloré Africa Logistics pour la région Golfe de Guinée, justifie la sollicitude manifestée par les femmes des filiales camerounaises du logisticien français, à l’occasion de la dernière célébration de la journée internationale de la femme.

En effet, apprend-on officiellement, les femmes de Camrail, l’entreprise de transport ferroviaire, ont saisi l’occasion de cette célébration pour faire don d’un lot de matériel médical à l’hôpital de Messondo, village de la région du Centre longé par le chemin de fer.

Dans le même temps, les femmes de la Société d’exploitation des parcs à bois du Cameroun (Sepbc), concessionnaire du parc à bois du port de douala, se sont rendues à l’orphelinat Canaan à Douala, où elles ont redonné du sourire aux pensionnaires grâce à un don constitué de produits de première nécessité. «Vous pouvez lire la joie sur le visage de chaque enfant ici présent. De la joie malgré la perte de notre maman collette Traoré, la fondatrice du centre», a précisé Alphonsine Memdeat, la responsable de cet orphelinat.

Un autre orphelinat, baptisé «Compassion sans frontières», situé à Ndog-passi, dans la banlieue de la ville de Douala, a quant à lui bénéficier de la sollicitude des femmes de Bolloré Africa Logistics Cameroun. Elles s’y sont rendu les bras chargés de produits alimentaires, de brouettes, de machines à coudre, etc. Autant d’actions qui, selon le groupe, participent de son appui au développement socio-économique du pays.

Published in RSE

Attijari Securities Central Africa, en abrégé Asca. C’est le nom de la nouvelle entité que le groupe marocain Attijariwafa a créé au Cameroun le 10 février 2016. Cette nouvelle entreprise, apprend-on dans une annonce légale publiée le 11 mars 2016, est dotée d’un capital initial de 1,3 milliard de francs Cfa.

Son objet social va de «la fourniture de services financiers, notamment la réception et la transmission des ordres, le placement, la négociation, la souscription, l’achat, la gestion, la conservation , l’administration et la vente de valeurs mobilières et de tout produit financier, le conseil et l’assistance en matière de gestion de patrimoine ou financière, l’ingénierie financière» ; jusqu’à «la prise de participation par voie d’apport, de souscription, d’achat de titres ou par toutes autres voies dans toutes sociétés».

Dirigée par Bensalah Naoufal, cette entreprise dont le conseil d’administration est présidé par Rouissi Youssef, réunit dans son conseil d’administration les représentants de toutes les filiales bancaires d’Attijariwafa Bank en Afrique centrale. Il s’agit notamment de la Société commerciale de banque au Cameroun (SCB Cameroun), de l’Union gabonaise des banques (UGB) et du Crédit du Congo (CDC).

Attijari Securities Central Africa est la seconde entreprise créée au Cameroun en l’espace de six mois par le groupe Attijariwafa. En effet, le 15 septembre 2015, cet opérateur marocain avait porté sur les fonts baptismaux la filiale camerounaise de sa société Wafacash, spécialisée dans le transfert d’argent, et dont la compétence s’étend également aux autres pays de l’Afrique centrale.

BRM

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Published in Finance

Créé il y 3 ans pour être approvisionné à hauteur de 100 millions de francs Cfa par an, le fonds de garantie des crédits aux producteurs de cacao-café, mis en place par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) pour faciliter aux producteurs camerounais l’accès aux financements, est déjà nanti d’une somme de 300 millions de francs Cfa.

Selon Omer Gatien Malédy (photo), le secrétaire exécutif du CICC qui a révélé cette information, ce fonds devrait garantir jusqu’à 50% du montant des crédits contractés par les producteurs auprès d’institutions financières locales. A en croire la même source, une réflexion est actuellement en cours pour que les banques consentent à prendre le risque à hauteur de 30% des montants sollicités. Dans ce cas, l’apport des producteurs sollicitant des financements pour des projets donnés ne dépassera guerre 20%.

Afin de rendre opérationnel ce fonds de garantie à travers lequel le CICC veut sécuriser un milliard de francs Cfa à terme, l’interprofession cacao-café du Cameroun a déjà pris langue avec au moins quatre établissements bancaires locaux. Il s’agit d’Union Bank of Africa (UBA) ; de la BICEC, la filiale locale du groupe français banque populaire ; et surtout d’Afriland First Bank, qui contrôle un réseau de micro-banques situées dans les zones rurales (Mc2), et Camccul, le premier réseau d’établissements de microfinance du Cameroun.

BRM

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Published in Agriculture

Camair Co, la compagnie aérienne publique camerounaise, ouvrira les lignes Yaoundé-Bafoussam et Douala-Bafoussam d’ici la fin du mois de mars ou alors au début du mois d’avril 2016, vient de révéler le DG de cette compagnie dans une interview au Quotidien public.

Grâce à cette extension de son réseau intérieur, Camair Co pourra désormais rallier les trois principales villes du pays, Bafoussam n’étant jusqu’ici desservie que par voie terrestre, contrairement aux villes de Douala et de Yaoundé. Ces nouvelles lignes vers l’Ouest du pays permettront surtout de densifier l’exploitation des MA 60 chinois acquis pour le compte de la compagnie aérienne publique camerounaise.

 

A ce propos, le DG de Camair Co, Jean Paul Nana Sandjo, affirme que quatre équipages camerounais sont d’ores et déjà fin prêts pour prendre le relais de l’équipage zimbabwéen prêté à Camair Co pour réaliser le vol inaugural de ces avions chinois en janvier dernier.

Published in Entreprises

La semaine dernière, les habitants du quartier Bonabéri, qui abrite l’une des zones industrielles de la capitale économique du Cameroun, sont restés sans électricité pendant quatre jours. A Yaoundé, la capitale du pays, l’heure est de nouveau au rationnement quotidien de l’électricité depuis plus de deux semaines.

Cette situation survient alors que la période d’étiage (premier trimestre), généralement caractérisée par la baisse du niveau des eaux dans les barrages, a été fort bien gérée grâce à la mise en eau partielle du barrage réservoir de Lom Pangar, chargé de régulariser les débits en amont de la Sanaga, fleuve sur lequel sont construits les plus importantes centrales électriques du pays.

Officiellement, la société Eneo, concessionnaire du service public de l’électricité, ne s’est pas exprimée sur ces interruptions répétées de la distribution de l’énergie électrique dans le pays, en plein début de la petite saison des pluies. Mais, une source autorisée à l’intérieur de cette entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, soutient que «les perturbations observées dans le service électrique ces dernières semaines s’expliquent essentiellement par la forte croissance de la demande qui dépasse aujourd’hui les capacités du réseau. Les ouvrages sont vétustes et surchargés, d’où des pannes régulières sur les réseaux de transport et de distribution».

70 MW de déficit à Oyomabang

A titre d’illustration, notre source révèle qu’entre le 15 février et le 12 mars 2016, cinq incidents majeurs sont survenus sur le réseau de distribution et de transport, privant de nombreux quartiers des villes de Yaoundé et de la région du Nord-Ouest d’électricité pendant plusieurs heures, voire des jours entiers. Le plus grave de ces incidents, survenu le 12 mars dernier, apprend-on, a mis hors service le poste de transformation d’Oyomabang, situé dans la banlieue de la capitale camerounaise, provoquant un déficit de près de 70 MW à Yaoundé.

Aussi, afin de limiter les délestages, Eneo, au sortir d’une réunion de crise tenue par son DG le 14 mars 2016 à Douala, apprend-on de bonnes sources, a-t-il pris la décision de commander de nouveaux transformateurs et de suspendre «tous les travaux de maintenance non critiques», notamment dans la capitale économique du pays où une bonne partie du réseau principal est en réhabilitation. Travaux qui impactent également la distribution de l’électricité dans les régions de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Cependant, souligne nos sources, l’espoir de voir s’interrompre ces perturbations sur le réseau électrique camerounais au cours des trois prochains mois réside dans le démarrage des moteurs de la centrale thermique d’Ahala, que l’Etat du Cameroun a rachetée à la société Aggreko en 2015. D’une capacité de 60 MW, cet ouvrage remis en service le 10 juin 2015 au bout d’intenses tractations entre son propriétaire et le gouvernement camerounais, n’aurait finalement fonctionné que quelques semaines, avant d’être de nouveau arrêté.

Brice R. Mbodiam

 

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Published in Energie

Six ans après la création de l’Association camerounaise du crédit-bail (Camlease), qui s’est donnée pour ambition principale le développement du mécanisme de financement des entreprises par crédit-bail (financement des équipements) dans le pays, avec le concours des autorités publiques camerounaises, le bilan est un tout petit peu mitigé.

En effet, a-t-on appris au sortir d’un récent séminaire d’évaluation des magistrats sur l’appropriation de la loi de 2010 régissant le crédit-bail au Cameroun, le portefeuille des crédits-bailleurs est passé de 45 milliards à 115 milliards de francs Cfa sur la période 2009-2015. Cette progression sensible des activités des crédits-bailleurs est cependant encore bien loin du potentiel de 250 milliards de francs Cfa dont recèle cette activité au Cameroun, selon une estimation de la banque mondiale.

Par ailleurs, souligne Pierre Kam, le président de Camlease, l’activité du crédit-bail au Cameroun n’échappe pas à la culture du non remboursement observée dans le pays. «Plus de 12% de taux de sinistres sont enregistrés. Et cette tendance se renforce d’année en année», révèle-t-il, avant de préciser que ce taux de sinistre dépasse 20% pour les PME. «On ne peut pas continuer à prendre de risque sur ce compartiment, alors qu’on en a besoin pour soutenir la croissance de notre pays. Donc, c’est un frein majeur», fait-il remarquer.

 

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Published in Finance

Après Italferr, entreprise italienne qui lorgne sur les projets ferroviaires en cours au Cameroun, c’est au tour de la société Industrial Vehicles Corporation (Iveco) de montrer de l’intérêt pour le secteur des Transports au Cameroun. C’est du moins ce qu’a révélé l’ambassadrice d’Italie au Cameroun, Samuela Isopi, qui, le 11 mars dernier, a accompagné un haut responsable d’Iveco à une audience avec le ministre camerounais des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o.

«Là, nous avons parlé en particulier du secteur du transport urbain. Mais, je pense qu’Iveco pourrait également être un bon partenaire dans d’autres secteurs, à l’exemple de celui de la mécanisation agricole», a confié la diplomate italienne à la sortie de sa 2ème audience en une semaine au ministère des Transports.

Constructeur de véhicules légers, moyens et lourds, des engins, des bus pour le transport urbain et interurbain, Iveco a ses quartiers dans la ville italienne de Turin. Cette firme automobile est contrôlée par le consortium américano-italien CNH Industrial, qui vient de livrer des équipements à la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), pour près d’un milliard de francs Cfa.

BRM

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Published in Agriculture

Le conseil de discipline du lycée de Burkina à Ngaoundéré, dans la partie septentrionale du Cameroun, vient de décider de mettre précipitamment un terme à l’année scolaire d’une dizaine d’élèves des classes de terminale, seconde et première.

Ils ont été reconnus coupable d’exhibitionnisme sur facebook, a-t-on appris du récit fait de cette affaire dans le Quotidien public camerounais. En effet, apprend-on, après avoir séché les cours, ces élèves ont organisé une fête dans un domicile privé. Ivres et dansant dans des postures suggestives en tenues de classe, ces élèves se sont faits photographiés et postés les photos sur facebook, avec pour titre : «les élèves du lycée de Burkina à Ngaoundéré».

La vue de ces images déshonorantes et les commentaires qu’elles ont suscitées sur ce réseau social, n’ont pas été du goût du proviseur du lycée qui a conclu à une «mauvaise utilisation des réseaux sociaux», avant de convoquer un conseil de discipline qui débouchera sur l’exclusion des fêtards du lycée.

BRM

Published in Télécom
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