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Yaoundé - 23 avril 2024 -

Si elle veut devenir compétitive sur un marché du transport aérien de plus en plus concurrentiel au Cameroun, la compagnie aérienne publique camerounaise, Camair Co, devra se doter d’une flotte de 14 aéronefs, selon les premières recommandations de Boeing Consulting, recruté par le gouvernement camerounais pour aider dans la restructuration de Camair Co, entreprise en proie à d’innombrables difficultés financières depuis le lancement de ses activités en 2011.

A en croire cette révélation faite par le DG de Camair Co, Jean Paul Nana Sandjo, dans une interview au Quotidien gouvernemental ; le transporteur aérien public devra se doter de neuf aéronefs supplémentaires, sa flotte ne comportant que cinq aéronefs jusqu’ici, grâce notamment aux deux MA 60 chinois mis en service au mois de janvier dernier.

Cette recommandation du consultant va bien au-delà des prévisions de la direction générale, qui avait annoncé un besoin de onze aéronefs pour lancer la compagnie sur le chemin de la compétitivité. Aussi, le gouvernement camerounais pourrait-il revoir à la hausse l’enveloppe de crédit récemment contractée auprès d’un consortium de banques locales, au profit de la compagnie aérienne publique.

Ce crédit d’un montant total de 25 milliards de francs Cfa, arrangé par la filiale locale d’Ecobank, était extensible à 30 milliards de francs Cfa, avait-on appris officiellement. Ces financements, qui ne seront mis à la disposition de Camair Co qu’après sa restructuration et l’adoption d’un plan de relance de la compagnie, a fait savoir le gouvernement, sont destinés à l’acquisition des aéronefs et des équipements de maintenance.

Pour rappel, selon le bulletin statistique de l’Autorité aéronautique, Camair Co est le 3ème transporteur aérien sur le marché camerounais avec 11% de parts de marché (derrière Air France, 21%, et Brussels Airlines, 13%), y compris les 3% que représente le segment des vols domestiques dans le pays, segment sur lequel la compagnie publique opère seule actuellement.

Mais, ce monopole pourrait bientôt s’estomper, parce qu’une nouvelle compagnie aérienne privée, Fly Caminter en l’occurrence, se prépare à lancer ses activités pour faire concurrence à Camair Co sur les vols à l’intérieur du pays. Pour l’heure, les activités de Fly Caminter ont été suspendues à la veille de son vol inaugural entre les deux plus grandes villes du pays, officiellement pour non-respect de la réglementation en vigueur en matière de transport aérien.

BRM

 

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La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a clôturé l’exercice 2015 par un résultat net bénéficiaire, qui s’est situé à un peu plus de 1,9 milliard de francs Cfa, a-t-on appris officiellement. Le bénéfice ainsi réalisé est en augmentation de 63% par rapport à l’année 2014, soulignent nos sources.

Les décaissements en faveur des projets à financer dans la zone Cemac ont également connu une augmentation de 26,7% par rapport à l’année 2014, se situant à la somme de 55,2 milliards de francs Cfa au 31 décembre 2015.

Ces décaissements permettant de financer les projets de développement devraient de nouveau progresser en cette année 2016, grâce à la perfusion financière que vient d’administrer à la BDEAC l’institut d’émission des six pays de la Cemac qu’est la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac).

En effet, le gouverneur de la BEAC, Lucas Abaga Nchama, et le président de la BDEAC, Abbas Mahamat Toli (photo), ont signé le 19 janvier 2015 à Yaoundé, la capitale camerounaise, un ensemble «d’actes relatifs à l’appui de la BEAC à la BDEAC, pour le financement de projets de développement» dans l’espace Cemac, pour un montant total de 400 milliards de francs Cfa.

«C’est bien la première fois que l’institut d’émission communautaire (qui a augmenté sa participation dans le capital de la BDEAC de 6 à 33%, Ndlr) s’engage aussi sérieusement pour le refinancement des projets de développement dans les Etats membres», a souligné le président de la BDEAC, qui a par ailleurs précisé que la mise en place de ces instruments financiers «permettront à la BDEAC, d’une part, de rattraper l’important gap constaté entre les ressources et les engagements de la BDEAC et aussi, d’autre part, de disposer de ressources additionnelles substantielles pour le financement de nouveaux projets et programmes».

BRM

 

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Produire des combustibles sous la forme de copeaux de bois utilisables dans des générateurs adaptés. C’est l’investissement d’un montant total de 2,9 milliards de francs Cfa que la société Biomass Cameroon SA entend réaliser dans les prochains mois, a-t-on appris au ministère de l’Industrie, département ministériel qui vient de signer avec cette entreprise une convention lui donnant accès aux avantages prévus par la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun.

La Compagnie générale des granules SA, une autre entreprise bénéficiaire de la même loi, ambitionne quant à elle d’investir une enveloppe de 1,1 milliard de francs Cfa dans la construction d’une unité de transformation des déchets de bois en biocombustibles. Ces deux projets permettront de créer un peu plus de 300 emplois, a-t-on appris officiellement.

Biomass Cameroon et la Compagnie générale des granules sont ainsi en passe de devenir les deux premières entreprises à valoriser la biomasse à l’échelle industrielle au Cameroun, contribuant ainsi à promouvoir cette forme de production d’énergie dans un contexte de déficit de production de l’électricité et de cherté des hydrocarbures.

Pour rappel, la biomasse, qui est un procédé de production d’énergie par transformation chimique ou combustion des matières organiques d’origine végétale ou animale, permet même la production de l’électricité. A ce propos, l’agence d’électrification rurale (AER) du Cameroun a récemment conduit une étude qui a permis d’identifier 37 sites sur le territoire national, sites sur lesquels il est possible de produire 37 MW d’énergie électrique grâce à la biomasse, qui représente actuellement à peine 1% dans le mix énergétique du pays.

BRM

 

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Published in Energie

La dernière réunion des ministres des Finances de la zone franc, qui s’est tenue le 9 avril 2016 à Yaoundé, au Cameroun, a une nouvelle fois donné à voir le développement à géométries variables des économies constituées par cette espace monétaire. Selon le rapport des experts réunis la veille de la rencontre des ministres, la conjoncture économique morose actuelle n’impacte pas de la même manière les huit pays de l’Uemoa (Mali, Burkina Faso, Sénégal, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo et Niger) et les six pays de la Cemac (Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la Guinée équatoriale et la RCA), même si ces deux espaces communautaires font usage de la même monnaie : le franc Cfa.

A titre d’exemple, alors que la croissance économique dans l’espace Uemoa a culminé à 6,5% en 2015 et est même annoncée à un peu plus de 7% en cette année 2016, dans la zone Cemac, c’est la dégringolade depuis l’année dernière. De 4,8% en 2014, la croissance économique dans l’espace Cemac a culminé à 2,8% en 2015, en baisse de 2%. En 2016, selon les prévisions officielles, elle est projetée à 2%, soit 5% de moins que les prévisions dans la zone Uemoa.

A l’origine de ce décalage, ont expliqué les experts de la zone franc, il y a d’abord le niveau d’intégration dans les deux espaces. Dans la zone Uemoa, la libre circulation des hommes et des biens en vigueur depuis des années favorise le développement des échanges commerciaux intra-communautaires, les propulsant à 10% en 2014. Dans le même temps, les six pays de la Cemac affichent un volume d’échanges intra-communautaire de 3% du PIB, parce qu’il est impossible pour les ressortissants de cet espace de voyager sans visa dans la plupart des cas, malgré un discours politique magnifiant une intégration sous-régionale qui semble s’être muée en serpent de mer.

Ensuite, ont également conclu les experts de la zone franc, le décalage des performances économiques observé entre les pays de l’Uemoa et ceux de la Cemac est étroitement lié au niveau de diversification des économies dans les Etats des deux espaces communautaires. De ce point de vue, dans la Cemac, où seul le Cameroun revendique une relative diversification de son tissu économique, les économies des Etats-membres dépendent étroitement de la production pétrolière, dont cinq des six pays de la communauté sont producteurs. En Guinée équatoriale, par exemple, les recettes pétrolières représentent jusqu’à 85% de l’enveloppe budgétaire nationale.

Dans le même temps, dans l’espace Uemoa, où les réalités géographiques et climatiques ne sont pas toujours des plus avantageuses, les gouvernants ont réussi à implémenter d’ambitieux programmes d’investissement dans le secteur de l’agriculture. Selon les experts de la zone franc, ce secteur fait partie des moteurs de la croissance économique dans la zone Uemoa, à côté des infrastructures, de l’immobilier, du commerce et des télécommunications. Autant de domaines dans lesquels des pays de la Cemac présentent pourtant plus d’avantages comparatifs par rapport à ceux de l’Uemoa.

BRM

 

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Published in Gestion publique

Le studio de création de jeu vidéo SDK Games Africa lance, à compter du 13 avril 2016, un crowdfunding afin de lever la somme de 25 000 dollars, environ 14 millions de francs Cfa, afin de réaliser MooEtoo, le premier jeu vidéo dédié à la star du football camerounais Samuel Eto’o, a-t-on appris dans un communiqué officiel. Le jeu devrait être disponible au cours des 12 à 14 prochains mois.

Les contributions pour ce crowdfunding, qui se font sur le site internet www.freudon.com, vont de 01 (un) à 1000 dollar US. Selon les promoteurs de SDK Games Africa, «des cadeaux sont réservés à chaque contributeur en fonction du montant donné. Il s’agit d’une large gamme de cadeaux : un mail de remerciement, une carte postale numérique du jeu, la mention du nom du donateur dans le jeu, la possibilité de recevoir une copie du jeu deux semaines avant son lancement officiel, la possibilité de tester une scène du jeu pendant son développement, la possibilité d’avoir son image dans le jeu et bien d’autres».

Le jeu MooEtoo «est inspiré de la vie de Samuel Eto’o, mais y rajoute des éléments purement imaginaires. Dans MooEtoo, vous vivrez les aventures d'un jeune garçon appelé Eto'o. Il est né dans une petite banlieue africaine et doit trouver un moyen de devenir un homme accompli. Pour atteindre ses objectifs, Eto'o exploitera non seulement ses talents de footballeur, mais aussi son aptitude à éviter les ennuis dans un environnement hostile : la jalousie, les difficultés de survie liées au manque d’argent...etc», explique SDK Games Africa dans une note de présentation du jeu.

«Si notre objectif initial de 25 000 dollar US est atteint, 60% seulement de cette somme sera dédiée à la conception du jeu. 10 à 15 % du montant sera reversé à un artiste africain pour la conception de la musique du jeu. Le reste de l’argent ira aux actions de remerciement des donateurs et à la promotion du jeu sur les réseaux sociaux», détaille Yves Christian Fongang, l’un des promoteurs de SDK.

BRM

 

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Published in Télécom

Les comptes bancaires à Paris de Camair Co, la compagnie aérienne publique camerounaise, ont été saisis par la justice française, afin de faciliter le recouvrement d’une dette de 600 millions de francs Cfa en faveur de la société West Engine Acquisition LLC, a révélé ce 11 avril 2016 le journal Intégration, un hebdomadaire paraissant au Cameroun.

Selon la même source, deux comptes ouverts par Camair Co dans les livres de la Société générale, saisies les 25 février et 2 mars 2016, ne contenaient qu’environ 45 millions de francs Cfa. Les sommes réclamées par West Engine Acquisition LLC représentent les frais de location à Camair Co, d’un moteur Pratt and Witney.

Ce moteur a été monté sur le Boeing 767 de la compagnie baptisé le Dja, qui permet à Camair Co de desservir les lignes extérieures, notamment la France. Le contrat de location, aujourd’hui objet du litige entre les deux partenaires, a été conclu en 2014 pour une durée de 7 ans, pour un loyer de 74 000 dollars par mois, soit environ 40 millions de francs Cfa.

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Le gouvernement vient de confier les opérations de contrôle de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun, aux entreprises suisse SGS et britannique Intertek International Ltd, toutes les deux spécialisées dans des services de contrôle, de vérification, d'analyse et de certification des produits. Le contrat y relatif, dont le montant n’a pas été révélé, a été signé le 7 avril 2016 à Yaoundé, avec le ministre camerounais de l’Industrie, Ernest Gbwaboubou (photo).

La signature de ce contrat donne un coup d’accélérateur à l’implémentation du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun (Pecae), annoncé par le gouvernement camerounais en septembre 2015. Ce dispositif, soutiennent les pouvoirs publics, permettra de réduire l’arrivée sur le territoire camerounais de produits importés ne répondant pas aux normes en vigueur.

Dans la pratique, le Pecae prévoit la délivrance des agréments à des structures spécialisées installées dans les pays exportateurs. Il incombera alors à ces structures agréées d’effectuer, au frais des exportateurs, des contrôles préalables de conformité avant l’embarquement des marchandises pour le Cameroun, pays encore dépourvu de laboratoires de pointe pour le contrôle de la conformité des marchandises.

Ce nouveau dispositif, s’il permettra de contribuer à l’assainissement du marché camerounais en assurant une certaine sécurité aux consommateurs, il est à craindre qu’il induise une augmentation des prix de certains produits importés sur le marché local, à cause de la répercussion sur le consommateur final des frais de contrôle de conformité avant l’embarquement.

BRM

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26 milliards de francs Cfa. C’est le montant de l’investissement qu’entend réaliser la société Agro Ressources Cameroon, afin de construire une unité de transformation de manioc et de maïs dans la localité de Batouri, située dans la région de l’Est-Cameroun. Le projet permettra de créer plus de 1000 emplois, a-t-on appris le 7 avril 2016 à Yaoundé, au cours de la signature avec le gouvernement camerounais, de la convention offrant à ce projet les avantages prévus par la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun.

A en croire Samuel Diboma, le DG d’Agro Ressources, la préparation des terres pour la mise en place des champs de maïs et de manioc devraient débuter dans deux mois, de manière à pouvoir lancer les travaux de construction de l’unité de transformation d’ici à la fin de l’année 2016. Au regard du montant de son investissement, l’unité de transformation du manioc et de maïs en gestation à Batouri sera l’une des plus importantes jamais construite dans ce domaine au Cameroun, après Maïscam ou encore la Société de transformation de manioc de Sangmélima (Sotramas), projet en proie à des difficultés de fonctionnement.

Avec ce nouveau projet, Batouri pourrait devenir le principal pôle agro-industriel de la région forestière de l’Est-Cameroun. En effet, un premier investissement de 50 milliards de francs Cfa est en cours de réalisation dans cette localité, aux fins de la mise en place d’un complexe sucrier. Le projet porté par la société Justin Sugar Mills, qui a récemment été remis en route au bout de plusieurs mois de tiraillements avec l’ancien ministre camerounais de l’Industrie, Emmanuel Bondé, induira la création de plus de 10 000 emplois.

BRM

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Le franc Cfa en vigueur dans les huit pays de l’UEMOA (Mali, Burkina Faso, Sénégal, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo et Niger) devrait bientôt être librement utilisé dans les six pays de la CEMAC (Cameroun, Gabon, Congo, Guinée équatoriale, RCA et Tchad). Les gouverneurs de la BCEAO, Tiemoko Koné, et de la BEAC, Lucas Abaga Nchama, en ont donné l’assurance le 9 avril 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, au cours de la conférence de presse de clôture de la réunion semestrielle des ministres des Finances de la zone franc.

«Je ne donnerai pas de date exacte, mais c’est pour bientôt, afin de consolider l’intégration» de nos deux régions, a souligné Lucas Abaga Nchama. «Nous avons beaucoup travaillé sur la question. Malheureusement, l’évolution de la conjoncture nous amène à prendre des mesures plus rigoureuses», a renchéri Tiémoko Koné.

En effet, a indiqué le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, alors que beaucoup d’avancées avaient été faits sur le chemin de l’interchangeabilité des francs Cfa des zones CEMAC et UEMOA, «les risques sont devenus beaucoup plus importants», du fait de la montée du terrorisme dans ces deux parties de l’Afrique et des risques de blanchiment d’argent.

Aussi, a-t-on appris, les deux banques centrales travaillent-elles actuellement sur «l’interconnexion des systèmes de payement» des deux régions, afin d’éviter que l’interchangeabilité des Cfa émis par les banques centrales des pays de l’UEMOA et de la CEMAC n’ouvre pas la porte au financement du terrorisme et au blanchiment d’argent. «Bientôt, nous mettrons en place le dispositif», a rassuré Tiémoko Koné.

BRM

Published in Gestion publique

Le Cameroun, moteur de l’économie dans la zone Cemac, tirera le plus gros avantage de la décision prise le 6 avril 2016 par la Beac, de baisser de 50% les coefficients des réserves obligatoires applicables aux banques de cet espace communautaire à six pays : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatorial, Tchad et République centrafricaine.

En effet, sur les 500 à 600 milliards de francs Cfa de liquidités que cette décision de la banque centrale procurera aux banques commerciales, plus de 20% seront engrangées par les banques installées au Cameroun. Selon Alphonse Nafack, le DG d’Afriland First Bank, qui s’est exprimé dans le Quotidien gouvernemental sur le sujet, ce sont environ 200 milliards de francs Cfa de liquidités supplémentaires qui seront libérées en faveur des banques camerounaises, si l’on s’en tient au volume des réserves obligatoires disponibles dans les coffres de la banque centrale à fin 2015.

Pour rappel, afin de pallier le problème de la contraction des dépôts bancaires dans la zone Cemac, dans un contexte de baisse généralisée des recettes d’exportation, la Beac a décidé, le 6 avril dernier, de desserrer l’étau des réserves obligatoires autour des banques, afin de leur permettre de disposer de plus de liquidités pour financer l’économie dans la sous-région.

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