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Yaoundé - 20 avril 2024 -

Signé le 12 janvier dernier, le contrat concerne le bloc Fako situé au pied du Mont Cameroun et fait suite aux travaux prospectifs effectués par l’entreprise américaine déjà active au Cameroun dans les blocs Ndian River et Kombe-N’sepe. en partenariat avec Perenco.

Ce contrat de partage couvre une superficie de 1289 km². Il a été signé côté camerounais par le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, Emmanuel Bonde et l’administrateur DG de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), Adolphe Moudiki. Côté américain le signataire était le vice président et directeur national de Kosmos Energy Cameroon HC, Christopher Stone.

Aussi devra-t-on s’attendre au démarrage à brève échéance d’une activité de recherche pétrolière de ce côté, alors que, jusqu’alors on attribuait au bloc du pied du mont Cameroun un caractère éventuellement nocif du fait de sa proximité avec la ligne volcanique.

Pour ce faire, Kosmos Energy Cameroon HC mobilisera la somme de 9 milliards de F CFA au titre des frais de recherche. La société américaine s’est aussi engagée à réaliser ce programme de recherche sur cette zone pendant six ans, reparti sur trois sessions de deux ans chacune.

 

 

 

Published in Energie

 Deux semaines après l’élection de son nouveau bureau exécutif, le Groupement Inter patronal du Cameroun (GICAM) a tenu son tout premier conseil exécutif le 5 janvier dernier. Séance articulée autour de huit points relevant aussi bien du conseil exécutif que du conseil supérieur du centre d’arbitrage du GICAM.

Parlant des points relevant du conseil exécutif, les travaux auront porté respectivement sur l’élection des deux vice-présidents, la mise en place des comités et instances opérationnelles, l’adoption du plan d’action pour le 1er semestre 2012, les discussions sur la loi des finances 2012, la validation des recrutements urgents à opérer au sein du groupement et la rencontre avec les autorités de la ville de Douala ainsi qu’avec le gouvernement. Quant au conseil supérieur du centre d’arbitrage, il se sera agi de l’évaluation et la nomination des membres du comité permanent et de la réforme du centre d’arbitrage du GICAM.

Au terme desdits travaux, on mentionnera l’élection à l’unanimité de Charles Metouck, président du SYNDUSTRICAM, et Pascal Rebillard, président de l’APECCAM au titre de vice-présidents, alors que sont désormais commis à la direction des comités du conseil exécutif, Marème Malong, Henri Fosso et Charles Kooh II, respectivement en charge des comités d’adhésion, de nomination et de rémunération.

Quant aux instances opérationnelles qui ont été mises sur pied à l’occasion, elles seront chapeautées par Armel François et Henri Fosso pour le secteur primaire, le secondaire par Charles Metouck et Gérard Bouteloup. Amadou Gueye se chargera du tertiaire 1 et Pascal Rebillard, Martin Foncha et Oumarou Malloum s’occuperont du tertiaire 2.

Pour ce qui est du plan d’action, celui proposé lors de l’assemblée générale élective du 21 décembre 2011 par André Fotso, le nouveau président du GICAM, a été entériné en 20 points, non sans que le conseil déroule son calendrier de mise en œuvre devant être entamé avec le diner-débat portant, ce mois-ci, sur la loi des finances avec pour invités, la directrice générale des douanes et le directeur général des impôts.

Pour ce qui est du conseil supérieur du centre d’arbitrage du GICAM, il a non seulement requis une dimension internationale, ce qui a induit une extension des membres du comité permanent de 3 à 6 (même si seuls 5 desdits 6 membres ont été désignés). Le dernier devant l’être au terme des consultations en cours et devra être spécialisé en droit anglo-saxon.

Enfin, ledit comité devra élaborer des propositions pour une réforme du centre d’arbitrage, non sans y annexer une révision de la liste des arbitres.

 

 

 

 

Published in Entreprises

Mué en loi de finances avec sa promulgation en fin d’année dernière, le budget 2012 de l’Etat de Cameroun est exécutoire depuis ce lundi 16 janvier 2012.

Le Budget de l’Etat du Cameroun en 2012 est de 2800 milliards de francs CFA.

Plus de 60% de ce budget, soit 1700 milliards, est alloué au fonctionnement des administrations diverses, tandis que moins 30%, soit 790 milliards, est destiné aux investissements.

Les 10% restants serviront aux remboursements de la dette.

83% du budget (2300 milliards) sera financé par les recettes propres, dont 600 milliards de recette pétrolière et 17% le sera par les emprunts et dons.

Au regard des assurances données par le directeur du budget, Gilbert Didier Edoa, il y a lieu de croire que l’entrée du budget dans sa phase exécutoire vienne accélérer l’effectivité de bien de chantiers relevant des « grandes réalisations », car il a été instruit à ceux commis pour son exécution, diligence et rationalité.

 

 

Published in Gestion publique

L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun corrige Eto’o Télécom. La compagnie, qui avait été lancée en grande pompe le 22 décembre 2011, ne pratique que « la revente de trafic téléphonique et non l’exploitation d’un nouveau réseau de téléphonie mobile ». En clair, la société du célèbre footballeur camerounais n’est pas, écrit par ailleurs Lanouvelleexpression.info, « un troisième opérateur du mobile, mais plutôt un revendeur de crédit ».

 

La confusion avait été entretenue par les dirigeants d’Eto’o Telecom, puisque Charles Guéret, administrateur directeur général de la société, affirmait lors de la conférence de lancement: « On sera opérateur de téléphonie mobile au même titre qu'Orange et MTN ». Difficile de parler d’une erreur de communication pour quelqu’un qui a travaillé pour le groupe France Telecom au Togo et qui ne peut ignorer la différence entre un opérateur de télécommunications et un revendeur de crédit.

Le communiqué de l’Agence de régulation des télécommunications, publié le 5 janvier 2012 dans Cameroon Tribune précise un peu plus les faits, en expliquant que « la société Eto'o Telecom a reçu de l'ART un récépissé transitoire de déclaration pour la fourniture des services à valeur ajoutée; l'activité envisagée par le requérant relève du régime de la déclaration, conformément aux dispositions de l'article 15 de la loi n° 2010/13 du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun ».

Ainsi, selon le régulateur, Eto’o va revendre du trafic téléphonique à travers les réseaux d’autres opérateurs, comme le font « une soixantaine de sociétés [qui] disposent de titres d’exploitation similaires au Cameroun ». Une activité qui « consiste à acheter du trafic en gros, en marque blanche et à le commercialiser au grand public sous enseigne ou appellation commerciale personnalisée », précise l’ART.

Si le régulateur camerounais s’est senti obligé de publier ce communiqué, c’est, explique un fonctionnaire du ministère des Postes et Télécommunications cité par le site d’informations LaNouvelleExpression.info, « parce que les différentes communications d’Eto’o Telecom font état de ce que la société est un troisième opérateur du mobile, ce qui n’est pas le cas ».

En réalité, explique ce fonctionnaire, Eto’o Telecom « a demandé une licence pour travailler en tant qu’opérateur virtuel » ; mais, les textes étant « en signature à la présidence de la République », un récépissé transitoire de déclaration lui a été remis, dans la catégorie des revendeurs de crédit. Le cheminement pour être opérateur de télécommunications n’est pas le même. La différence entre un opérateur virtuel et un opérateur classique de télécommunications, c’est que le premier « n’a pas d’équipement [ni de] réseau propre, il achète les minutes de crédit et les revend à ses abonnés ».

Selon LaNouvelleExpression.info, le communiqué de l’ART apporte « une contradiction de taille aux propos servis par le top management d'Eto'o Telecom ». Suffisant pour que le portail d’information se demande si, avec ces précisions de l’Agence de régulation des télécommunications, « l’engouement restera le même » pour Eto’o Telecom dont le lancement opérationnel (activation des puces) est prévu pour le 21 janvier 2012.

Published in Investir au Cameroun

 Au cours de la réunion de la zone franc du 11 janvier 1994 de Dakar, en présence du Directeur général du FMI de l’époque, Michel Camdessus, du ministre français de la Coopération, Michel Roussin, treize pays de l’UEMOA et de la CEMAC (Bénin, Burkina, Cameroun, République centrafricaine, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Tchad) se sont vu imposés par la France et les organisations financières internationales une dévaluation de 50% de leur monnaie commune arrimée au franc français depuis 1948. Apres cette dévaluation 1 FCFA valait 0,01 Franc Français et le FMI mettait à disposition 3 milliards de franc français aux pays concernés.

« Les chefs d'État et de gouvernement de la zone UMOA et BEAC ont marqué leur accord pour modifier la parité du franc CFA, qui s'établit désormais à 100 F CFA pour 1 FF, à compter du 12 janvier 1994 à 0 heure. », avait déclaré à l’époque le ministre camerounais des Finances Antoine Ntsimi assisté par Charles Konan Banny, gouverneur de la BCEAO, Jean-Michel Sévérino, directeur du développement au ministère français de la Coopération, Jean-Marc Simon directeur adjoint de cabinet de Michel Roussin, Katherine Marshall directrice Sahel de la Banque mondiale…

Cette « thérapie monétaire » couplée aux ajustements réels prônés par le FMI avait pour objectif de corriger les déséquilibres économiques et financiers (forte contraction des recettes d’exportation du à une monnaie surévaluée, chute des recettes budgétaires, incapacité des gouvernements à réduire les dépenses budgétaires, recours à l’endettement extérieur excessif, augmentation des déficits publics…) dans la zone CFA.

Cet événement historique et politique a aussi signifié pour la France une « perte de pouvoir » sur plusieurs pays d’Afrique francophone en partageant le « pilotage économique » des 13 pays avec le FMI et la Banque mondiale.

Malgré le rétablissement momentané de la compétitive monétaire qui a permis de relancer les exportations de matières premières (coton, cacao….), la dévaluation a induit une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 40% et le renchérissement de la dette extérieure.

L’un des éléments positifs fut le renforcement de l’intégration régionale des pays de l’UEMOA et de la CEMAC par la convergence des politiques macroéconomiques et sectorielles.

Le franc CFA a été créé le 26 décembre 1945 sous la dénomination « franc des colonies françaises d’Afrique », puis, en 1958, « franc de la Communauté française d’Afrique » et ensuite« franc de la Communauté financière africaine » pour les pays de l’UEMOA et « Franc de la Coopération financière » pour les pays membres de la CEMAC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Published in Investir Au Cameroun

Le brasseur sud-africain SABMiller a exprimé hier son intérêt pour un éventuel rachat de l’activité brassicole du groupe français Castel en Afrique après l'annonce d'un renforcement de leurs liens sur ce continent.

En 2001, SABMiller et Castel avaient établi une alliance qui avait conduit le groupe sud-africain à prendre une participation de 20% dans la branche bières et de boissons non-alcoolisées de Castel en Afrique. Simultanément, Castel avait acquis 38% de la filiale africaine de SABMiller.

Les deux sociétés disposent d'un droit de préemption sur les activités de brasserie de l'autre en Afrique. SABMiller a déclaré que ces droits étaient désormais « clarifiés et amplifiés » et que, «à la lumière de nos recoupements en Afrique, nous serions évidemment intéressés par l'acquisition de la part de Castel dans notre alliance ».

L’enjeu porte sur des volumes annuels de plus de 21 millions d’hectolitres, soit trois fois plus que ce que produit SAB Miller en Afrique aujourd’hui.

Le rachat éventuel de Castel, n°2 de la bière présent essentiellement en Afrique francophone (Cameroun, Gabon, Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso…), serait estimé à 4,7 milliards d’euros.

 

 

 

 

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