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Yaoundé - 24 avril 2024 -

1,5 million de dollars, soit environ 825 millions de francs Cfa. C’est le montant que la firme américaine Cargill à travers son négociant local Telcar Cocoa, et la Société financière internationale (Sfi), filiale de la banque mondiale spécialisée dans le financement du secteur privé ; vont injecter en 3 ans dans l’Académie des coopératives de producteurs de cacao du Cameroun.

Cette initiative, qui vise à former les délégués des coopératives afin de transformer leurs organisations en des entreprises viables, durables et profitables ; est financée à 70% par Cargill et à 30% par la Sfi. «Concrètement, nous participons à ce projet en concevant des modules de formation. Mais avant cela, nous avons travaillé sur l’évaluation des besoins de formation de ces coopératives, afin de leur apporter un programme spécifique qui sera orienté sur les notions de base en finance», explique Mehita Fanny Sylla (photo), la Country Manager de la Sfi au Cameroun.

A en croire Mehita Fanny Sylla, qui souligne qu’il s’agit là de la toute première intervention de la Sfi dans le développement de l’économie cacaoyère au Cameroun, au bout du compte, les bénéficiaires des formations de la nouvelle Académie des coopératives seront mieux outillés pour obtenir des financements auprès des établissements de crédits. C’est déjà le cas en Côte d’Ivoire, pays dans lequel l’Académie des coopératives de producteurs de cacao a été lancée en 2013.

A en croire Lionel Soulard, Managing Director de Cargill Afrique, grâce à cette initiative qui a permis de former 400 délégués venus de 70 coopératives, les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire ont déjà pu obtenir des crédits pour 2 milliards de francs Cfa auprès des banques locales.

Au regard de ce qui précède, logiquement, l’impact de l’Académie des coopératives au Cameroun devrait être plus importante, dans la mesure où ce sont 227 coopératives et 908 délégués qui bénéficieront de cette initiative dans le pays pendant 3 ans, soit trois fois plus qu’en Côte d’Ivoire.

BRM

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Published in Agro-industrie

Dans son rapport d’activités à fin décembre 2015 publié ce 30 mars 2016, Bowleven, firme pétro-gazière britannique cotée sur la bourse de Londres, annonce le début, en 2017, d’un forage d’évaluation sur son permis Etindé situé dans l’off-shore camerounais.

Bowleven et ses partenaires affichent d’autant plus d’optimisme sur le respect de ce chronogramme que, souligne Kevin Hart (photo), le CEO de la firme britannique, le contexte actuel est marqué par une réduction des coûts et une plus grande disponibilité des appareils de forage.

Cette disponibilité des appareils devrait permettre à Bowleven de démarrer et d’achever dans les délais les opérations de forage de deux puits d’appréciation sur le même permis au cours de l’année 2016, comme annoncé par l’opérateur dans son rapport à fin juin 2015.

Pour rappel, Bowleven détenait à 75% le permis Etinde, un ensemble de trois blocs offshore couvrant 2316 km2 au Cameroun. L’entreprise a par la suite conclu un accord d’achat d’actions avec le Russe Lukoil et New-Age, pour leur vendre au total 50% de ses intérêts opérateurs. Cette cession a été actée par un décret du chef de l’Etat camerounais signé le 6 février 2015.


BRM

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Published in Energie

La filiale au Cameroun du groupe télécoms français Orange a officiellement présenté ce 29 mars 2016 à Douala, la capitale économique du pays, son Centre de tests clients. Selon Elisabeth Medou Badang (photo), la DG d’Orange Cameroun, ce dispositif est la matérialisation de la «nouvelle plateforme de marque» de cet opérateur télécoms, dont le leitmotiv est désormais, apprend-on, «être toujours là pour vous connecter à l’essentiel».


«Avec le lancement de la nouvelle évolution de marque, nous écrivons un nouveau chapitre de l’histoire d’Orange. Notre ambition est forte : nous voulons faire vivre à chaque client une expérience incomparable au quotidien. Pour Orange, ceci passe par la construction d’une expérience client qui implique ce dernier, authentique et consistante à chaque point d’interaction majeure», a déclaré la DG d’Orange Cameroun au cours d’une conférence de presse organisée à cette occasion.


Pour ce faire, l’entreprise qui revendique le leadership dans la 3G au Cameroun a installé depuis septembre 2015 dans la capitale économique, un Centre de tests clients pour, apprend-on, mieux «structurer la démarche systématique d’écoute et d’expression de la voix du client dans les processus de décision et dans le pilotage de l’activité». Bref, souligne Elisabeth Medou, «le Centre de tests clients est (désormais, Ndlr) au cœur de la démarche de création des offres, produits et services chez Orange et permet d’avoir une vision de bout en bout des parcours vécus par le client».


A en croire les responsables de cette entreprise télécoms, l’évolution de la marque Orange au Cameroun s’intègre dans la nouvelle stratégie globale du groupe baptisé «Essentials 2020», qui repose sur l’expérience clients. «Nous disposons aujourd’hui d’un socle solide, qui nous donne l’opportunité d’aller encore plus loin et de placer nos clients plus que jamais au cœur de nos actions. De les accompagner dans la réalisation de leurs activités, dans leur vie, avec toujours plus de proximité, de facilité, d’efficacité et d’inclusion. Nous voulons établir avec chacun d’entre eux une relation de confiance, durable, en leur accordant une attention particulière dans tous nos échanges», soutient la DG d’Orange Cameroun.


BRM

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Former sur une période de 3 ans, environ 908 délégués appartenant à 227 coopératives de producteurs de cacao, afin de transformer leurs organisations en des entreprises viables, durables et profitables. Ainsi se décline l’objectif de l’Académie des coopératives (Coop Academy) que vient de lancer au Cameroun la société Telcar Cocoa, négociant local de la firme américaine Cargill.


Dans les 45 centres de formation qui seront mis en place sur le territoire camerounais dans le cadre de cette initiative, apprend-on, les apprenants recevront des enseignements de «niveau universitaire sur la tenue et la gestion durable des organisations paysannes, tandis que les membres desdites coopératives recevront des coachings sur le terrain».


Financée à 70% par Telcar Cocoa avec le soutien de Cargill et à 30% par la Société financière internationale (Sfi), l’Académie des coopératives de producteurs de cacao est une composante du «Cargill Cocoa Promise» implémenté depuis 2010. Cette initiative vise trois objectifs principaux : mettre en place une chaîne d’approvisionnement du cacao mondial transparente, permettre aux producteurs d’obtenir de meilleurs revenus et niveaux de vie, puis fournir un approvisionnement durable du cacao et du chocolat.


Avant l’Académie des coopératives qui vient d’être lancée , le «Cargill Cocoa Promise» a déjà permis de former, entre 2011 et 2015, environ 21 000 producteurs de cacao aux bonnes pratiques, dans les régions du Littoral, du Sud-Ouest, du Centre et du Sud du Cameroun. Parmi ces producteurs déjà formés, 8000 ont reçu des certifications. Sur une période de 2 ans, notamment en 2014 et 2015, Telcar a distribué aux producteurs de cacao une enveloppe globale de 514 millions de francs Cfa au titre de primes à la qualité du cacao.


Leader dans les exportations de cacao au Cameroun avec environ 30% des volumes, Telcar Cocoa, qui est dirigé par Kate Kanyi-Tomedi Fotso (photo), est classée 18ème sur les 100 premières entreprises du pays en termes de chiffres d’affaires. Pour la campagne cacaoyère courante, ce négociant de Cargill a déjà exporté, entre octobre 2015 et janvier 2016, une cargaison de 47 851 tonnes de cacao.

Brice R. Mbodiam

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La Mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo) au Cameroun a tenté d’accrocher le partenariat de deux entreprises italiennes, pour mettre en place des usines de production de briques dans le pays, a révélé Uphie Chinje Melo (photo), la DG de la Mipromalo, dans une interview au Quotidien public.

Mais, a-t-elle souligné, cette tentative de collaboration avec les sociétés italiennes Modena Impianti Laterizi et Marchelluzzo Impianti a buté sur «les très longues procédures (en vigueur, Ndlr) dans la mise en place d’unités industrielles pour l’exploitation des ressources nationales».

Pourtant, explique la DG de la Mipromalo, l’expertise italienne aurait pu ne pas se limiter à la production des briques, pour s’étendre à la production des objets en céramiques tels que les carreaux ou les sanitaires.

Au demeurant, malgré cette tentative de rapprochement pour l’instant sans succès entre la Mipromalo et les sociétés italiennes, Mme Chinje Melo ne désespère pas que d’autres entreprises européennes s’intéresseront au secteur de la production des matériaux au Cameroun, pour, selon elle, «défier le mythe selon lequel le Cameroun doit rester dépendant de matériaux de construction importés».

Published in Entreprises

Par mail, la filiale au Cameroun de l’opérateur des télécoms sud-africain MTN International a informé ses clients de ce que «la loi du 21 décembre 2015 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2016, a instauré en son article 142 un droit d’accises de 2% sur les communications électroniques mobiles et services internet. En application de ces nouvelles dispositions légales obligatoires, nos tarifs y relatifs sont revus à la hausse de 2% pour l’ensemble des abonnés».

Chez le concurrent Orange Cameroun, l’abonné est informé au moment de la souscription à un forfait que l’opération lui coûtera «plus 2% de taxes à verser à l’Etat». Du coup, pour souscrire par exemple à un forfait de 1000 FCfa, le crédit de communication de l’abonné doit désormais être supérieur à ce montant, puisqu’il faut y intégrer la taxe représentant 2% du coût de l’opération. Ceci est également valable pour toutes les transactions via mobile money.

En effet, afin de tirer profit du dynamisme observé dans le développement du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, mais aussi de maximiser les recettes fiscales dans un contexte de baisse des recettes pétrolières dans le budget de l’Etat, le gouvernement camerounais a institué, dans sa loi de Finances 2016, un droit d’accises équivalent à 2% du «chiffre d’affaires hors taxe des entreprises de communication téléphonique mobile et de services internet».

Avec l’institution de cette taxe, qui devrait officiellement rapporter environ 10 milliards de francs Cfa au Trésor public en 2016, le Cameroun s’arrime également aux dispositions réglementaires qui consacrent ladite taxe dans les pays de la zone Cemac.


BRM

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Published in Télécom

Le 25 mars 2016, les membres du comité de vigilance de Limani, localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun frontalière au Nigéria, ont mis la main sur deux jeunes kamikazes portant chacune une ceinture explosive de 12 Kg, qu’elles s’apprêtaient à faire exploser dans un lieu bien ciblé, a-t-on appris de sources officielles.

Selon le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary, l’une des kamikazes a déclaré faire partie des 219 jeunes lycéennes enlevées (photo) le 14 avril 2014 dans la ville de Chibok au Nigéria. Mais, l’autorité administrative camerounaise a aussitôt invoqué la prudence sur cette déclaration, soulignant que les jeunes kamikazes utilisées par Boko Haram sont généralement droguées et son susceptibles de faire des déclarations insensées.

Pour s’assurer de la véracité des propos de la jeune kamikaze, qui pourrait ainsi permettre d’en savoir plus sur les lycéennes portées disparues depuis bientôt 2 ans, les autorités nigérianes ont d’ores et déjà fait savoir qu’elles enverraient une délégations à Yaoundé pour auditionner la jeune kamikaze, si le gouvernement camerounais le permettait.

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Depuis plus d’un mois, les bouteilles de gaz domestique de couleur orange de la Société camerounaise de transformation métallique (Sctm), le leader de la distribution du gaz domestique dans le pays, sont désespérément vides. Les revendeurs affirment ne plus être approvisionnés depuis plusieurs semaines, malgré les commandes passées auprès du principal dépôt de la capitale.

Nombre de ménagères possédant les bouteilles Sctm se sont remises au feu de bois, alors que les plus nanties ont simplement décidé de changer leur bouteille par celle d’un concurrent. Sur les raisons de cette pénurie prolongée du gaz Sctm, aucune information officielle ne filtre pour l’instant, aussi bien au sein de l’entreprise que du ministère du Commerce.

L’on se souvient cependant qu’en fin d’année 2015, le Groupement des professionnels du pétrole (GPP), interprofession des opérateurs de la filière distribution des produits pétroliers au Cameroun, avait menacé de suspendre les approvisionnements de la Sctm à cause du non payement à la société Tradex, des droits de transfert pour l’approvisionnement en produits pétroliers. Ces arriérés s’élèvent de nos jours à plus de 2 milliards de francs Cfa, apprend-on de bonnes sources.

Pour rappel, depuis la disparition de son promoteur en juillet 2011, la Sctm traverse une période de turbulences. Une situation qui a pour conséquence la perte progressive de parts de marché. A titre d’exemple, entre 2013 et 2015, l’entreprise a perdu 5% de parts de marché, passant de 38 à 33%, selon les statistiques officielles.

BRM

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Les comptes définitifs de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) pour l’année 2015 affichent un résultat de 160,7 milliards de francs Cfa, a-t-on appris au sortir d’une réunion du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), qui s’est tenue le 25 mars 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise.

En plus de multiplié par six les 25,1 milliards de francs Cfa de bénéfice engrangé par la BEAC à fin 2014, le résultat «exceptionnel» réalisé en 2015 par la banque d’émission des six Etats-membres de la Cemac est un record, a précisé Célestin Yanindji, ministre des Finances et du Budget de la RCA et président en exercice du comité ministériel de l’Umac. Ce dernier a d’ailleurs félicité le gouverneur de la BEAC, Lucas Abaga Nchama, et son équipe, pour avoir réalisé ce niveau de performance jamais atteint depuis la création de la BEAC en 1972.

Selon le gouverneur de la BEAC, «ce résultat est le fruit d’une stratégie de gestion des réserves de change mis en place en 2010». Les ressources ainsi engrangées, a souligné Lucas Abaga Nchama, «permettront de renforcer nos réserves afin de faire face à la baisse du taux de couverture de la monnaie, à financer davantage les économies de la Cemac et distribuer des dividendes à nos Etats».

Pour rappel, à partir de 2010, la BEAC a dû renforcer les mécanismes de gestion de ses réserves, à la suite d’un placement foireux qui avait été effectué fin 2008 auprès de la Société générale. Ce placement alors qualifié d’hasardeux avait fait perdre à la banque centrale des Etats de la Cemac une somme de 16,4 milliards de francs Cfa. Conséquence, la Beac avait clôturé l’exercice 2009 sur une perte sèche de 29,5 milliards de francs Cfa, contre un bénéfice net de 45,2 milliards de francs Cfa un an plus tôt, soit une variation de -165,4 %.

BRM

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Selon Emmanuel Nzenowo, secrétaire exécutif du groupement IG Poivre de Penja, la production de cette épice très prisée dans le monde pour son goût unique a atteint 300 tonnes au cours de l’année 2015. A en croire la même source, environ 60% de cette production a été consommée localement, le reste ayant été exporté vers le marché européen.

Cette progression de la production est consécutive à l’augmentation du nombre de producteurs, qui, selon Emmanuel Nzenowo, s’est considérablement démultiplié pour atteindre 200 personnes sur une période de 3 ans. Bref, la culture du poivre de Penja, localité de la région du Littoral du Cameroun dans laquelle cette épice est produite, attire de plus en plus d’agriculteurs depuis 2013, année au cours de laquelle l’Indication géographique protégée (IGP) de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) a été attribuée à ce poivre.

Depuis lors, le prix de cette épice a explosé. De 2500 francs Cfa le kilogramme avant septembre 2013, le prix du poivre de Penja labélisé par l’OAPI avec le concours de l’AFD a atteint 8000 francs Cfa le kilo en 2014, et a culminé à 14 000 francs Cfa le kilo au cours de l’année 2015, renseignent les producteurs.
Des prix qui semblent avoir fait de «2015 l'année du poivre de Penja», comme l’avait prophétisé en début d’année Erwann de Kerros, fondateur de «Terre exotique» et principal distributeur de cette épice à l'international. En effet, soutient cet afficionado du poivre de Penja, «quand on fait un test à l'aveugle avec des sommeliers ou des chefs cuisiniers, c'est le poivre de Penja qui remporte tous les suffrages».
Fort de ses caractéristiques gustatives, le poivre de Penja, qui a été exposé lors de la dernière édition du Salon de l’Agriculture de Paris, a-t-on appris de bonnes sources, devrait bientôt être introduit dans la fabrication du cube Maggi. Ce bouillon culinaire représente officiellement 90% de la production de l’usine de  Nestlé Cameroun, à partir de laquelle est approvisionné tout le marché de la Cemac.


BRM

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Published in Agro-industrie
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