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Yaoundé - 28 mars 2024 -

La firme australienne Atlantic Group, spécialisée dans la restauration, le cartering et l’organisation des réceptions, envisage de construire dans la région du Sud du Cameroun, notamment dans «la zone industrialo-portuaire de Kribi», une unité de transformation de fèves de cacao.

L’information est révélée dans un appel à manifestation d’intérêt publié ce 14 mars 2016, lequel invite les entreprises à soumissionner pour la réalisation de ce projet porté par la société Atlantic Cocoa Corporation (ACC), «filiale» locale d’Altantic Group.

Selon les promoteurs, ce «projet de mise en place d’une unité agro-industrielle de traitement primaire des fèves de cacao (…) s’intègre aux objectifs du gouvernement de promouvoir la transformation du cacao à hauteur de 50% de la production nationale, pour retenir une partie significative de la valeur ajoutée des filières agricoles dites stratégiques sur le territoire».

Pour rappel, le Cameroun, dont la production cacaoyère moyenne se situe autour de 200 000 tonnes depuis au moins cinq campagnes, ne transforme localement qu’à peine 25% de sa production. Volume que le pays entend doubler d’ici à 2020.

BRM

Published in Agriculture

Le barrage hydroélectrique de Memvé’élé, en cours de construction dans la région du Sud-Cameroun, débitera ses premiers kilowatts au mois de septembre 2016, annonce l’équipe de pilotage du projet, tout en précisant que les travaux de construction de cette infrastructure énergétique sont déjà réalisés à 80%. Le comité de pilotage du projet Memvé’élé révèle par ailleurs que ce barrage sera officiellement mis en service au mois de juin 2017.

Construit depuis le mois de juin 2012 par la société chinoise Sinohydro, le barrage hydroélectrique de Memvé'élé fournira 200 MW supplémentaires en période de pointe (entre 18h et 22h), et participera ainsi à la réduction du déficit énergétique dont souffre le Cameroun.

Cette infrastructure énergétique d’un montant total de 420 milliards de francs Cfa, est financée en majorité par un prêt d’Eximbank China, pour environ 243 milliards de francs Cfa, contre 112 milliards de francs Cfa pour la BAD et 65 milliards de francs Cfa pour l’Etat du Cameroun.

BRM

 

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Published in Energie

Malgré ses nombreux kilomètres de côtes, le Cameroun importe officiellement pour environ 100 milliards de francs Cfa de poissons congelés chaque année, à cause d’une production nationale insignifiante. Afin d’inverser cette tendance et booster la production nationale jusqu’ici contrôlée à 80% par des ressortissants étrangers (Ghanéens, Maliens, Béninois, etc.), le gouvernement a mis en place plusieurs programmes de promotion de la pêche et de l’aquaculture, pilotés par le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales.

Mais, jusqu’ici, ces programmes tardent à porter des fruits probants. Aussi, le ministre camerounais des Pêches, Dr Taïga, croit-il savoir que la solution passe désormais par l’arrivée des investisseurs privés dans le secteur de la pêche. «Le développement du secteur des pêches et de l’aquaculture ne peut se faire sans l’implication des privés (…) Je voudrais donc saisir cette occasion pour lancer un vibrant appel aux investisseurs privés à venir investir dans la pêche, plus particulièrement la pêche crevettière et l’aquaculture commerciale», a indiqué le Dr Taïga (photo) dans une interview au Quotidien public.

A en croire ce membre du gouvernement camerounais, il a été «mis en place plusieurs instruments et mesures en faveur des initiatives privées», dont les investisseurs devraient pouvoir tirer profit, afin de contribuer à booster le secteur de la Pêche au Cameroun. Il en est ainsi, a précisé le Dr Täiga, de la loi du 18 avril 2013 portant sur les incitations à l’investissement privé au Cameroun.

Cette loi, dont aucun des bénéficiaires sélectionnés par le gouvernement jusqu’à présent n’est porteur d’un projet dans le secteur de la Pêche et de l’aquaculture, accorde aux investisseurs des exonérations allant de 5 à 10 ans, aussi bien en période d’installation des entreprises que celle de production.

BRM

 

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Published in Agriculture

Selon l’Ambassade de Turquie au Cameroun, la 24ème édition du WIN EurasiaAutomation, qui se déroulera à Istambul du 17 au 20 mars 2016, verra la participation d’une dizaine de chefs d’entreprises camerounais.

En 2015, apprend-on, ce rendez-vous d’affaires qui met en lumière les secteurs de l’automation, de l’hydraulique et de la logistique industrielle, avait connu la participation de 1581 opérateurs économiques venus du Moyen Orient, d’Afrique et d’Asie.

La participation d’une délégation d’opérateurs économiques camerounais à cet évènement est une occasion idoine pour nouer des partenariats d’affaires, notamment avec la Turquie, pays d’Europe dont la coopération économique avec le Cameroun s’est accélérée ces dernières années.

En effet, selon les statistiques de l’Ambassade de Turquie au Cameroun,  «le volume des échanges entre les deux pays a triplé en 10 ans, passant de 40 millions de dollars en 2006 à presque 120 millions en 2015, avec un point culminant en 2014, lorsqu’on a enregistré près de 150 millions de dollars d’échanges commerciaux».

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Published in Entreprises

Le 16 mars 2016, les distributeurs des crédits de communications téléphoniques, communément appelés «call-boxeurs», se retrouveront une fois de plus aux côtés des quatre opérateurs de la téléphonie au Cameroun (MTN, Orange, Nextell et Camtel), tous face à la ministre des Postes et Télécoms, Minette Libom Li Likeng ; pour essayer d’aplanir leurs dissensions.

Parmi ces dissensions, l’on trouve principalement la réticence des opérateurs à augmenter les revenus des distributeurs, à travers une revalorisation de 50% sur les bénéfices sur achat des crédits de communication. Toute chose qui a conduit, à partir du 7 mars 2016, à un mouvement de grève des distributeurs des crédits de communication à travers le pays. Ce débrayage n’a été suspendu que le 10 mars dernier, grâce à une médiation conduite par la ministre des Postes et Télécoms.

Selon le communiqué officiel ayant sanctionné cette médiation, il a été décidé «la mise en place d’un cadre formel de négociation par le ministre des Postes et Télécommunications, la poursuite des négociations en attendant la création effective dudit cadre, les réactions écrites des opérateurs de télécommunications aux 13 revendications présentées par les syndicats, le déblocage immédiat des cartes SIM des «call-boxeurs» et des livreurs suspendus du fait de la grève, à la diligence des opérateurs».

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La tendance haussière observée sur la production pétrolière au Cameroun depuis au moins 5 ans s’est confirmée en fin d’année 2015. En effet, selon les chiffres de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), en 2015 le Cameroun a produit 34,4 millions de barils de brut, en hausse de 26% par rapport aux 27 millions de barils produits à fin 2014. 

«Cette augmentation résulte principalement, pour ce qui est du pétrole, de la mise en production du champ Bojongo et du relèvement de la production» de trois autres champs pétroliers entrés en production en 2014, à savoir les champs Inter Inoua-Barombi, Barombi Nord-Est et Padouk, souligne la SNH, le bras armé de l’Etat camerounais dans l’industrie pétrolière.

La compagnie pétrolière publique précise par ailleurs que le 21 avril 2015, la production pétrolière au Cameroun a atteint un pic de 102 586 barils, niveau jamais plus atteint depuis l’année 2002.

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Published in Energie

Selon le Nielsen’sAfrica Prospects Indicators (API), dont la 2ème édition du classement des pays d’Afrique les plus attractifs pour les investissements a été publiée le 7 mars 2016, le Cameroun est le 6ème pays le plus attractifs du continent en matière d’investissements au terme de l’année 2015. Ce pays d’Afrique centrale pointe à quelques longueurs de la Côte d’Ivoire, du Kenya, de la Tanzanie, du Nigeria et de la Zambie, qui constituent le quinté des pays les plus attractifs pour les investisseurs.

 

Le Cameroun doit cette position, apprend-on, à deux critères principaux pris en compte dans ce classement. Il s’agit des innombrables opportunités d’affaires dont recèle le pays (2ème au classement sur ce volet), ainsi que du potentiel de son réseau de distribution (2ème également sur ce volet).

 

Sur le critère macro-économique, le Cameroun est classé 6ème, malgré une forte résilience face à la baisse des cours mondiaux du pétrole et la guerre contre BokoHaram. En effet, a souligné la DG du Fmi lors de son récent passage au Cameroun, depuis 2 ans, ce pays affiche un taux de croissance de 5%, alors que la moyenne dans la zone Cemac à laquelle il appartient est inférieure à 3%.

 

A travers la position du Cameroun, le Nielsen’sAfrica Prospects Indicators semble rendre hommage à la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun, effective depuis avril 2013, même si la majorité des projets bénéficiant des avantages (exonérations fiscales allant de 5 à 10 ans) prévus par cette loi ne sont pas encore matérialisés sur le terrain.

BRM

 

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La Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras séculier de l'Etat camerounais dans l'industrie pétrolière, a officiellement vendu un peu plus de 21 millions de barils de pétrole brut en 2015, sur un volume de production total qui a finalement atteint 34,4 millions de barils au 31 décembre dernier, contre 27 millions de barils à fin 2014.

Les ventes effectuées par la SNH, dont les statistiques révèlent ainsi une augmentation de la production nationale de plus de 7 millions de barils en 2015, ont culminé à 625,6 milliards de francs Cfa. Sur cette enveloppe globale, 378 milliards de francs Cfa ont été transférés au Trésor public, soit une baisse des recettes pétrolières de 66 milliards de francs Cfa par rapport aux 444,7 milliards FCfa transférés à l'Etat à fin 2014.

A l'origine de cette baisse des transferts de la SNH au Trésor public, la conjoncture internationale morose autour du prix du baril du brut tout au long de l'année dernière. En effet, souligne la SNH dans la dernière édition de son magazine d'entreprise, «entre juin 2014 et juin 2015, le cours moyen du Brent Daté qui sert de référence pour la fixation des prix de vente du brut camerounais s'est dégradé de 46,90% pour s'établir à 57,84 dollars le baril». Alors que dans le cadre de la loi de Finances 2015, le gouvernement camerounais avait tablé sur un baril de brut à 89 dollars.
BRM

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Le ministère camerounais de l'Agriculture a annoncé au début de cette semaine, le début des paiements d'une dette de 2,5 milliards de francs Cfa due à 148 multiplicateurs de semences de maïs depuis les campagnes agricoles 2013 et 2014.

Selon l'inspecteur général de ce département ministériel, Rabelais Yankam, les arriérés dus aux multiplicateurs réclamant moins de 10 millions de francs Cfa à l'Etat seront payés d'un coup avant la fin de la semaine courante, tandis que les arriérés à partir de 10 millions de francs Cfa seront payés en trois tranches, de manière à être totalement liquidés avant la fin du premier semestre 2016.

Selon le ministère de l'Agriculture, cette dette due aux multiplicateurs des semences de maïs ayant dûment signé une convention de partenariat avec le gouvernement camerounais, est la conséquence de la défaillance d'un des trois pourvoyeurs des financements pour la réalisation des campagnes semencières sus-mentionnées, lequel n'avait pas intégré dans ses documents financiers le payement des prestations au cours des années 2013 et 2014.

Le payement de ces arriérés attendus par les multiplicateurs de semences depuis bientôt 3 ans, devrait permettre de redynamiser la production des semences certifiées de maïs sur le territoire national. Ce qui pourrait induire une hausse de la production nationale de cette céréale au cours de la campagne agricole 2016.

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Electricity Development Corporation (EDC), l'entreprise de patrimoine dans le secteur de l'électricité au Cameroun, vient de lancer un appel d'offres international ouvert pour la réalisation d'études, la fourniture, les travaux de montage et le raccordement de 65 100 branchements dans huit régions du Cameroun.

Les régions du Littoral, de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s'en tireront avec 33 300 branchements dans le cadre de ce projet financé par la Banque africaine de développement (BAD). Les régions du Centre et du Sud bénéficieront de 23 100 branchements, contre 8700 branchements pour les régions du Nord et de l'Extrême-Nord.

Les soumissionnaires intéressés par cette prestation en trois lots ont jusqu'au 11 mai 2016 pour faire parvenir leurs dossiers à EDC, assortis de cautions oscillant entre 32 et 122 millions de francs Cfa selon l'importance du lot sollicité.

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