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Yaoundé - 29 mars 2024 -

Le consortium EDF-SFI-Rio Tinto, l’Etat du Cameroun et l’électricien Eneo ont signé, le 3 novembre 2015 à Yaoundé, un accord cadre définissant les conditions générales d'insertion dans le secteur électrique national, du barrage de Natchigal. Cette infrastructure énergétique d'une capacité de production de 420 MW sera construite dans la région du Centre du pays.

Pour cet investissement évalué à 660 milliards de francs Cfa, le groupe français EDF prendra la part la plus importante, avec 40% des financements, contre 34 et 26% à pourvoir respectivement par la SFI et l’Etat du Cameroun, a-t-on appris au cours de la cérémonie. Grâce à cette prise d’intérêt majoritaire dans le projet Natchigal, qui conditionne l’extension de l’usine de production d’aluminium d’Edéa (Alucam), EDF fait ainsi entendre le son de cloche des opérateurs français dans la construction et l’exploitation des infrastructures énergétiques au Cameroun, secteur sur lequel règnent les opérateurs chinois, britannique et norvégien.

En effet, les entreprises de l’Empire du Milieu, remorquées par Eximbank China, se sont jusqu’ici adjugées tous les contrats de construction des barrages en cours au Cameroun. Il en est ainsi du barrage de Lom Pangar, le plus grand jamais construit dans le pays, dont la société chinoise CWE vient de réussir la mise en eau partielle dans la région de l’Est.

EDF sur le marché camerounais à l’horizon 2020

La China National Electric Engineering Corporation (CNEEC), elle, annonce pour le 15 décembre prochain, la production des premiers mégawatts du barrage de Mékin, qu’elle construit actuellement dans la région du Sud-Cameroun. Sinohydro, également actif dans le BTP, livrera bientôt le barrage de Memevé’élé, en construction dans le Sud. Dans le même temps, Hydrochina s’est positionné sur le projet de barrage de Song-Dong, tandis que la construction du barrage de la Mentchum devrait échoir une fois de plus à CWE.

Si les chinois règnent sur la construction des barrages, Britannique et norvégien, eux, ont parié sur l’exploitation. En première ligne se trouve Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis. Eneo s’approvisionne auprès des centrales de Dibamba et de Kribi, détenues à 100% par la société Globeleq jusqu’à il y a encore quelques semaines. En septembre 2015, ces infrastructures ont été récemment cédées à un consortium constitué par le fonds norvégien Norfund et l’institution de financement britannique CDC Group.

Il faudra attendre la période 2020-2021, date de mise en service des sept turbines (de 60 MW de capacité chacune) du barrage de Natchigal, pour voir le Français EDF faire son entrée sur ce marché. En effet, le consortium d’investisseurs conduit par le groupe français vient de signer un contrat d’exclusivité avec Eneo, pour la fourniture de l’électricité produite par le futur barrage de Natchigal.

BRM

 

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EDF Cameroun, la filiale locale du géant français du secteur de l’électricité, recherche pour son projet de construction de la centrale hydro-électrique de Natchigal, dans la région du Centre du Cameroun, un spécialiste en systèmes d’information géographique et sociétale (SIGS).

Ce spécialiste, qui devra rejoindre  «l’équipe environnementale et sociale basée à Batchenga», apprend-on, sera chargé de la conception et de l’exploitation du SIGS du projet. Pour ce poste, une expérience minimale de 5 ans et requise, selon le communiqué rendu public le 23 septembre dernier.

Les candidats au poste, qui doivent être titulaire d’un bac+3 en Géographie avec une spécialisation en géomatique, ont jusqu’au 30 septembre 2014 pour faire parvenir leurs dossiers de candidature à EDF Cameroun à Yaoundé.

Pour rappel, piloté par la Société financière internationale (SFI), Rio Tinto Alcan et Electricité de France, le projet de la centrale de Natchigal, duquel est tributaire l’extension de l’usine Alucam (filiale de Rio Tinto) d’Edéa, consiste en la construction d’une centrale d’une capacité de production de 420 MW sur le fleuve Sanaga, et d’une ligne de transport de 225 KV, longue de 50 Km.

 

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Les partenaires du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Natchigal, dans la région du Centre du Cameroun, viennent de lancer un appel à candidatures, en vue du recrutement d’un panel de cinq experts pour la conduite de ce projet. Il s’agit, apprend-on, d’un barragiste, d’un géologue, d’un électromécanicien, d’un environnementaliste et d’un expert des questions sociales.

«Pour les 5 experts, une précédente expérience comme membre d’un panel d’experts pour un projet hydroélectrique en zone tropicale serait un atout», précise le communiqué portant appel à candidatures. Les prestations concernées par cette offre s’étendront, apprend-on, «de septembre 2014 à fin 2015». Les candidatures sont attendues jusqu’au 7 septembre 2014.

Piloté par la Société financière internationale (SFI), Rio Tinto Alcan et Electricité de France, le projet de la centrale de Natchigal, duquel est tributaire l’extension de l’usine Alucam (filiale de Rio Tinto) d’Edéa, consiste en la construction d’une centrale d’une capacité de production de 420 MW sur le fleuve Sanaga, et d’une ligne de transport de 225 KV, longue de 50 Km.

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Electricité de France (EDF), le géant français de l’électricité a inauguré le 9 juillet 2014 à Yaoundé, la capitale camerounaise, les locaux abritant sa représentation dans le pays. Cette inauguration est intervenue 24 heures seulement avant la signature, avec le gouvernement camerounais, d’un accord cédant à EDF (au détriment d’Alucam qui s’en est dessaisi) tous les droits pour le développement du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Natchigal, dans la région du Centre du pays.

Selon le protocole d’accord signé le 10 juillet 2014, apprend-on, EDF devrait non seulement conduire la construction de cette infrastructure énergétique capitale pour l’extension de l’usine de la société des Aluminium du Cameroun (Alucam), qui souhaite tripler sa production ; mais aussi produire et, éventuellement, transporter l’énergie qui sera produite par la centrale de Natchigal.

D’une capacité de production de 400 MW d’électricité, cette centrale, qui sera opérationnelle à partir de 2019, coûtera environ 400 milliards de francs Cfa. Parmi les bailleurs de fonds, la Société financière internationale (SFI) est déjà dans les starting-blocks.

 

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Selon le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, la centrale de Natchigal, dans la région du Centre du Cameroun, devra être opérationnelle en 2019. Le ministre Basile Atangana Kouna (photo) a fait cette projection le 31 janvier 2014 à Yaoundé, en recevant une délégation de responsables d’Electricité de France (EDF), de Rio Tinto Alcan et de la Société financière internationale (SFI).

Ces institutions, toutes parties prenantes au projet de construction de cette infrastructure énergétique, apprend-on, étaient venues présenter au gouvernement camerounais l’état d’avancement du projet, mais aussi porter à la connaissance de la partie camerounaise leurs inquiétudes sur ce qui pourraient constituer les points de blocage dudit projet.

Il s’agit, a-t-on appris, de savoir à qui va incomber la gestion de la centrale une fois construite, mais surtout de s’assurer que l’énergie produite à partir de cette centrale sera à la fois transportée et commercialisée. Des inquiétudes que le Ministre Atangana Kouna a dissipées, en précisant que des négociations sont en cours pour que le repreneur des actifs d’AES achète une partie de l’énergie de la centrale de Natchigal ; que le gouvernement créera d’ici là une entreprise de transport de l’énergie ; et que la gestion de la future centrale incombera à Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise publique bras séculier de l’Etat camerounais dans le domaine de l’énergie.

La centrale de Natchigal, qui sera construite sur le fleuve Sanaga aura une capacité de production de 400 MW. Cet investissement de 400 milliards de francs Cfa conditionne le projet d’extension de l’usine d’Alucam (Aluminium du Cameroun, filiale de Rio Tinto) à Edéa, qui souhaite porter sa production d’aluminium de 90 000 à 300 000 tonnes par an.

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L’Etat camerounais, Electricité de France (EDF), la Société financière internationale (SFI) et le groupe canadien Rio Tinto, ont signé le 8 novembre 2013 à Yaoundé, un accord pour le développement du projet de construction du barrage hydroélectrique de Natchigal, dans la région du Centre.

Cet investissement d’un montant total de 400 milliards de FCfa, a-t-on appris, va permettre d’accroître la production énergétique au Cameroun, grâce à 400 MW d’électricité supplémentaires à produire par la centrale de Natchigal, qui sera construite sur le fleuve Sanaga.

De la construction de cette infrastructure énergétique est étroitement lié le projet d’extension de l’usine de la société Aluminium du Cameroun (ALUCAM), la filiale locale du géant canadien Rio Tinto.

En effet, ALUCAM (photo), consommatrice de près de la moitié de l’électricité actuellement produite au Cameroun, ambitionne de faire passer sa production annuelle d’aluminium de 90 000 à 300 000 tonnes. Il est également prévu la construction d’une raffinerie d’aluminium à Kribi, dans la région du Sud.

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