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Yaoundé - 28 mars 2024 -

Ce rapport évalue le degré d’ouverture, d’attractivité et de préparation à la participation du secteur privé au marché de l’électricité au Cameroun. Il identifie les principaux points forts et points faibles du cadre réglementaire actuel pour les différents segments du marché de l’électricité, ainsi que les opportunités et les défis pour le développement des énergies renouvelables. Le document propose des mesures concrètes pour atteindre un marché de l’électricité compétitif, résilient et durable au Cameroun.

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  • Date Publication mercredi, 01 novembre 2023
  • Langue Rapport FR
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Grâce à un projet piloté par l’antenne camerounaise du Réseau des femmes élues locales, cinq communes camerounaises dirigées par des femmes vont bénéficier de l’électrification à l’énergie solaire, apprend-on de sources officielles.

Il s’agit des communes de Mayo-Oulo, dans la région du Nord ; de Mbengwi, dans le Nord-Ouest ; d’Angossas, région de l’Est ; d’Afanloum, dans la région du Centre ; et de Mintom, dans la région du Sud.

Selon nos sources, les deux premières communes vont bénéficier de l’installation de réseaux respectifs de 40 et 30 lampadaires solaires, tandis que trois mini-centrales photovoltaïques seront construites dans les trois dernières communes susmentionnées. Coût total de l’investissement : environ 150 millions de francs Cfa.

Ces investissements sont réalisés dans le cadre du projet baptisé «Femme et énergie durable», qui bénéficie du partenariat technique et financier de l’Association internationale des maires francophones (Aimf), de la Fondation Veolia et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

BRM

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La Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel), entreprise publique créée en 2015 pour reprendre la gestion du réseau de transport de l’énergie électrique au Cameroun, sera en principe opérationnelle au mois de juin 2018, après plusieurs mois d’un coaching assuré par RTE International, filiale spécialisée d’Electricité de France (EDF), elle-même créée en l’an 2000.

En prélude à cette entrée en service de la Sonatrel, Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité, entreprise de production et de distribution qui assurait jusqu’ici la gestion du réseau de transport dans le pays, s’apprête à transférer une partie de son personnel au transporteur public. 

«Je pense notamment aux coéquipiers de la direction des transports, qui célèbrent cette fête avec nous pour la dernière fois. En effet, le contrat de concession de la Sonatrel a été signé vendredi dernier (le 27 avril 2018, Ndlr). Et conformément aux accords conclus en fin d’année dernière entre les différentes parties prenantes, les agents de cette direction seront transférés dans les prochains jours à cette société publique désormais en charge de la gestion du réseau de transport. Nous ferons dorénavant maison commune, chambres à part. Nous leur souhaitons à tous bon vent !», a déclaré le Dg d’eneo, Joël Nana Kontchou (photo), en s’adressant à son personnel le 1er mai 2018, à Yaoundé, à l’occasion de la célébration de la fête internationale du travail.

De sources internes à Eneo, environ 230 personnels seront ainsi transférés à la Sonatrel. Au cours des négociations devant aboutir à ce transfert, apprend-on, les syndicalistes ont obtenu que leur ancien employeur paye aux partants une indemnité de départ, dont le montant n’a pas été révélé. 

A la Sonatrel, apprend-on, ces anciens agents d’Eneo conserveront le même niveau de rémunération et les mêmes avantages et acquis que chez Eneo.

Brice R. Mbodiam

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Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise publique de patrimoine du secteur de l’électricité au Cameroun, a déjà facturé à Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays, des droits d’eau pour un montant de plus de 24 milliards de francs Cfa, depuis le début de l’exploitation du barrage réservoir de Lom Pangar, a révélé au Quotidien gouvernemental, Théodore Nsangou (photo), le Dg d’EDC.

«On attend le paiement de cette somme. On est en train de travailler sur le dossier avec le gouvernement, notamment les ministères des Finances, de l’Eau et de l’Energie. D’autant plus que les échéances de remboursement commencent à courir. Il est urgent qu’une solution soit trouvée sur les droits d’eau.», a-t-il poursuivi.

Pour rappel, le barrage de Lom Pangar, construit dans la région de l’Est, est doté d’une capacité de retenue de 6 milliards de mètres cubes d’eau. Cette infrastructure est principalement destinée à régulariser les débits en amont du fleuve Sanaga, qui abrite 75% du potentiel hydro-électrique du Cameroun.

A ce titre, en cas de baisse du niveau des eaux dans les barrages de Songloulou et d’Edéa, les deux principaux barrages exploités par Eneo, les eaux de Lom Pangar sont sollicitées par la société de production et de distribution de l’électricité, qui est ensuite facturée pour les quantités requises, exactement comme elle facture les consommations d’électricité aux usagers.

BRM

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La Suisse a mis à la disposition du gouvernement camerounais, une enveloppe de 3,4 milliards de francs CFA, à l’effet de promouvoir des projets d’énergies renouvelables dans le pays. L’information a été révélée le 14 mars 2018  à Yaoundé, la capitale du pays, à l’occasion de la toute première session du comité de pilotage et de suivi de la mise en œuvre de cette subvention.

Les projets financés par ces fonds seront implémentés par l’Agence d’électrification rurale (AER), a-t-on appris au cours de la rencontre présidée par le nouveau ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey (photo), qu’accompagnait l’ambassadeur de Suisse au Cameroun.

Pour rappel, hormis l’hydroélectricité, les autres formes d’énergies renouvelables sont les parents pauvres du mix énergétique au Cameroun, dans lequel le solaire, la biomasse ou encore l’éolien représentent à peine 1%. Pourtant, le potentiel existe.

BRM

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Victoria Oil & Gas (VOG), maison-mère de Gaz du Cameroun (GDC), entreprise britannique qui commercialise le gaz produit sur le champ de Logbaba, dans la région du Littoral du pays, a annoncé le 5 janvier dernier avoir été notifiée de la décision d’Eneo, de suspendre ses approvisionnements en gaz pour le compte de la centrale de Logbaba (50 MW).

Le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun a été amené à prendre cette décision, apprend-on dans un communiqué officiel de VOG, en raison des coûts et, surtout, de ses difficultés financières qui sont consécutives à une dette d’environ 100 milliards de francs Cfa réclamée à l’Etat.

De sources internes à l’entreprise, la mise en berne de la centrale à gaz de Logbaba, suite à la suspension des approvisionnements en gaz auprès de GDC, n’aura aucune incidence sur l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité au Cameroun.

«Logbaba est une source temporaire, qui est faite pour ne pas durer. Cette centrale était une solution d’urgence, en attendant la mise en service des barrages de Lom Pangar  et de Memve’élé. Lom Pangar est déjà là et permet de gérer la situation, malgré une légère baisse du niveau d’eau enregistrée dans son réservoir en 2017», confie une source autorisée.

Brice R. Mbodiam

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15-12-2017 - Sur une dette globale d’environ 100 milliards FCfa, l’Etat camerounais fait une avance de 15 milliards FCfa à l’électricien Eneo

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Le ministère des Finances a récemment débloqué, en faveur d’Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, une somme de 15 milliards de francs Cfa, au titre d’avance sur sa dette estimée à environ 100 milliards de francs Cfa, apprend-on de sources proches du dossier.

L’entreprise de production et de distribution de l’électricité a, selon nos sources, aussitôt dispatché cette enveloppe à ses propres fournisseurs, auprès desquels elle est lourdement endettée.

Il s’agit notamment de la société de distribution des produits pétroliers, Tradex, de la Société nationale de raffinage (Sonara) - deux entreprises qui approvisionnent souvent les centrales thermiques en carburant - et surtout de la société Kpdc, propriétaire de la centrale à gaz de Kribi dont les capacités de production ont été réduites de 100 MW (sur 216 MW), depuis novembre dernier, du fait du lourd endettement du principal client qu’est Eneo.

Pour rappel, les impayés de l’Etat vis-à-vis d’Eneo représentent aussi bien les consommations d’électricité facturées à l’Etat et ses démembrements, que le manque à gagner tarifaire accumulé depuis plusieurs années (depuis 2012, les tarifs d’électricité sont bloqués, alors que selon le contrat de concession, ils doivent être réajustés chaque année, en fonction des investissements réalisés par le concessionnaire). 

BRM

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Réalisé depuis 2013 par Koica, l’Agence coréenne pour la coopération internationale, le plan directeur de développement des énergies renouvelables au Cameroun a été officiellement remis au gouvernement, le 7 décembre 2017, à Yaoundé, la capitale du pays.

Sur la base des recherches effectuées sur onze sites, situés dans les régions du Centre, de l’Est, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Sud, ce plan directeur révèle un potentiel pouvant permettre au Cameroun de tripler ses capacités de production, d’ici à 2030, soutient Yeon Je Ho, le responsable de Koica au Cameroun.

Pour rappel, le Cameroun revendique le 2ème potentiel hydroélectrique en Afrique, derrière la République démocratique du Congo. Mais, ce pays dans lequel l’éolien, le solaire et la biomasse constituent à peine 1% du mix énergétique, justifie d’à peine 1300 MW de capacités installées.

BRM

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Dans le cadre de son Programme de réhabilitation, de renforcement et de sécurisation de l’outil de production, Eneo, entreprise concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, vient d’achever les travaux de réhabilitation de la centrale thermique d’Oyomabang, dans la capitale camerounaise.

A la faveur de ces travaux, apprend-on officiellement, la capacité de production de cette centrale a été portée de 6 à 19 MW, «avec une garantie de fiabilité d’au moins 15 ans».

Au total, le programme susmentionné a déjà permis d’accroître de 77 MW les capacités disponibles dans le pays, avec notamment les 55 MW supplémentaires générés par la rénovation des groupes de la centrale thermique de Limbé, dans la région du Sud-ouest, et les 9 MW de la centrale de Bafoussam, dans la région de l’Ouest du pays.

A en croire Eugene Ngueha, le directeur central technique d’Eneo Cameroon, «ces efforts en vue du renouvellement de certains ouvrages vont se poursuivre avec la centrale de Bertoua qui va bénéficier de 5 MW en plus avant la fin de l’année, réduisant le déficit actuel dans la région de l’Est».

BRM

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La semaine dernière, les habitants du quartier Bonabéri, qui abrite l’une des zones industrielles de la capitale économique du Cameroun, sont restés sans électricité pendant quatre jours. A Yaoundé, la capitale du pays, l’heure est de nouveau au rationnement quotidien de l’électricité depuis plus de deux semaines.

Cette situation survient alors que la période d’étiage (premier trimestre), généralement caractérisée par la baisse du niveau des eaux dans les barrages, a été fort bien gérée grâce à la mise en eau partielle du barrage réservoir de Lom Pangar, chargé de régulariser les débits en amont de la Sanaga, fleuve sur lequel sont construits les plus importantes centrales électriques du pays.

Officiellement, la société Eneo, concessionnaire du service public de l’électricité, ne s’est pas exprimée sur ces interruptions répétées de la distribution de l’énergie électrique dans le pays, en plein début de la petite saison des pluies. Mais, une source autorisée à l’intérieur de cette entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, soutient que «les perturbations observées dans le service électrique ces dernières semaines s’expliquent essentiellement par la forte croissance de la demande qui dépasse aujourd’hui les capacités du réseau. Les ouvrages sont vétustes et surchargés, d’où des pannes régulières sur les réseaux de transport et de distribution».

70 MW de déficit à Oyomabang

A titre d’illustration, notre source révèle qu’entre le 15 février et le 12 mars 2016, cinq incidents majeurs sont survenus sur le réseau de distribution et de transport, privant de nombreux quartiers des villes de Yaoundé et de la région du Nord-Ouest d’électricité pendant plusieurs heures, voire des jours entiers. Le plus grave de ces incidents, survenu le 12 mars dernier, apprend-on, a mis hors service le poste de transformation d’Oyomabang, situé dans la banlieue de la capitale camerounaise, provoquant un déficit de près de 70 MW à Yaoundé.

Aussi, afin de limiter les délestages, Eneo, au sortir d’une réunion de crise tenue par son DG le 14 mars 2016 à Douala, apprend-on de bonnes sources, a-t-il pris la décision de commander de nouveaux transformateurs et de suspendre «tous les travaux de maintenance non critiques», notamment dans la capitale économique du pays où une bonne partie du réseau principal est en réhabilitation. Travaux qui impactent également la distribution de l’électricité dans les régions de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Cependant, souligne nos sources, l’espoir de voir s’interrompre ces perturbations sur le réseau électrique camerounais au cours des trois prochains mois réside dans le démarrage des moteurs de la centrale thermique d’Ahala, que l’Etat du Cameroun a rachetée à la société Aggreko en 2015. D’une capacité de 60 MW, cet ouvrage remis en service le 10 juin 2015 au bout d’intenses tractations entre son propriétaire et le gouvernement camerounais, n’aurait finalement fonctionné que quelques semaines, avant d’être de nouveau arrêté.

Brice R. Mbodiam

 

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