logoIC
Yaoundé - 20 avril 2024 -

La première édition du Cameroon Investment Forum (CIF) s’est ouverte le 25 novembre 2015 à Douala, la capitale économique camerounaise, avec la participation de plus de 200 entreprises locales et étrangères. Cet évènement organisé par l’Agence de promotion des investissements (API) a pour objectif, apprend-on, de promouvoir l’économie camerounaise auprès des investisseurs de tout bord.

Selon l’Agence de promotion des investissements, c’est au total une dizaine de délégations étrangères qui prennent part à cette manifestation économique placée sous le thème : «émergence par l’investissement». La première édition du CIF s’achève le 27 novembre 2015.

En plus de la grande foire-exposition au cours de laquelle les participants rivalisent de savoir-faire, le CIF s’articule autour de tables-rondes sur différentes thématiques, ainsi que des rencontres B to B entre investisseurs, avec pour finalité de nouer des partenariats d’affaires fructueux.

Published in Gestion publique

Au Cameroun, les PME occupent officiellement 95% du tissu économique, affirme Laurent Serge Etoundi Ngoa (photo), le ministre des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, dans une interview au quotidien gouvernemental. Cependant, malgré cette prégnance des PME sur l’activité économique, souligne ce membre du gouvernement, ces entreprises, unanimement présentées par les experts comme le principal moteur de la croissance économique, ne participent qu’à 36% à la formation du PIB du Cameroun.

«Imaginez-vous que les PME contribuent pour 50%, nous serions déjà un pays émergent. Donc, les PME doivent faire un effort pour que les 14% qui restent puissent être comblés. Le gouvernement attend que les PME s’améliorent avec tout ce qu’il leur donne comme structures d’encadrement, afin que nous soyons émergents bien avant 2035», déclare le Ministre Etoundi Ngoa.

En effet, fort de l’importance des PME dans toute stratégie de développement, le Cameroun multiplie, depuis quelques années, des structures d’encadrement et d’accompagnement des PME. Il en est ainsi de la Banque des PME, qui a ouvert ses portes le 20 juillet 2015 à Yaoundé, avec pour ambition de réduire les difficultés d’accès aux financements que rencontrent les PME dans le pays.

De même, le gouvernement a mis en place un Bureau de mise à niveau (BMN), avec le concours de l’Union européenne (UE), dans l’optique de doper la compétitivité des PME camerounaises, dans la perspective de l’entrée en vigueur prochaine des APE entre les pays ACP et l’UE. Afin de contribuer à la réduction des difficultés d’accès aux financements, qui sont le principal obstacle au développement des PME camerounaises, selon les experts, le BMN a déjà noué des partenariats avec le Fagace et le crédit-bailleur African Leasing Company.

Par ailleurs, il existe désormais au Cameroun une Agence de promotion des PME, qui a pour but de faire migrer les PME du secteur informel vers le secteur formel ; objectif également poursuivi par les Centres de gestion agréés des impôts mis en place par le ministère des Finances, où les PME reçoivent gracieusement des conseils en matière de fiscalité, afin de mieux jouer leur partition dans le développement de l’économie camerounaise.

 

Lire aussi

22-07-2015 - Banque camerounaise des PME : les premiers crédits seront octroyés dans trois mois, selon la DG

20-07-2015 - Ouverture des portes de la Banque camerounaise des PME ce 20 juillet 2015

23-06-2015 - Le Fagace financera les projets de mise à niveau des entreprises camerounaises en prélude aux APE

25-05-2015 - Cameroun : le crédit bailleur ALC soutiendra les entreprises du programme de mise à niveau

Published in Gestion publique

Selon des indicateurs présentés par le Fonds monétaire international (FMI) sur l’économie camerounaise, le rendez-vous pris pour l’émergence du pays à l’horizon 2035 risque de ne pas être respecté, si des mesures concrètes ne sont pas prises, a-t-on appris le 28 avril 2015 en marge de la présentation des perspectives globales de l’économie africaine par le FMI.

«Dans les prévisions de son Document de stratégie pour la croissance et l’emploi, les autorités camerounaises envisageaient d’atteindre une croissance d’au moins 10,2% d’ici 2020. On remarque sur les projections, que 2015 aurait dû être une année décisive. Or, les performances actuelles, selon nos estimations, laissent voir qu’on atteindra difficilement  les 5% de croissance dans les cinq prochaines années», a fait savoir en substance Mario Zamaroczy, un des membres de la mission du FMI, qui connait bien le Cameroun.

En effet, dans le rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique présenté par le FMI, les indicateurs sur le Cameroun sont sources de pessimisme. Alors que le pays était parvenu à atteindre une stabilité budgétaire au lendemain de l’atteinte de l’initiative Pays pauvre et très endetté (PPTE) en 2006, sa situation budgétaire et extérieure s’est depuis quelques temps dégradée. Le déficit public continue de croître, malgré la réduction des subventions aux hydrocarbures. Bien qu’il soit toujours soutenable, l’endettement a presque doublé en quatre ans, passant  de 15% du PIB à un peu plus de 30%, tandis que le solde extérieur se détériore.

Plan d’urgence gouvernemental

Ajouté à cela, le Cameroun doit aujourd’hui faire face à un double choc. Le premier est lié à la baisse des cours mondiaux du pétrole, cette matière constituant aujourd’hui  près de 20% de ses recettes budgétaires et 54% de ses recettes d’exportation. L’autre choc que traverse le pays est la situation d’insécurité dans certaines de ses frontières, notamment à l’Est du pays, région frontalière à la RCA en crise, mais surtout dans l’Extrême-Nord avec une forte mobilisation de ressources pour la lutte contre le mouvement terroriste nigérian Boko Haram.

A ces indicateurs pessimistes, les autorités camerounaises mettent un bémol, en soutenant que le gouvernement a anticipé sur cette question, en prenant des mesures d’urgence à l’instar du plan d’urgence triennal doté d’une enveloppe de 925 milliards FCfa actuellement implémenté par l’Etat du Cameroun. Certains observateurs sont cependant très sceptique, quant à la capacité du plan d’urgence à véritablement relancer la machine économique, déjà en raison du retard que prend  la mobilisation des ressources extérieures (750 milliards FCfa) devant servir au financement de la plus grosse partie de ce plan.

En guise de solutions, le FMI est resté constant dans ses propositions : construire des matelas budgétaires, éliminer les subventions au carburant, améliorer le climat des affaires pour accroitre les investissements privés, promouvoir le développement inclusif et optimiser la stratégie d’endettement. Ce panier  de solutions est aussi fortement critiqué par certains experts camerounais.

«Ce que le FMI ne dit pas dans ses solutions, c’est comment toutes ces mesures seront financées et, surtout, quel sera le coût réel de leur mise en œuvre. De l’autre côté, si on fait tout cela et qu’on doit toujours sortir des quantités importantes d’argent pour importer des biens et services, nous restons dans un système de rente et aucun pays ne peut se développer pleinement dans de telles conditions. Ce qu’il faudrait faire, c’est de complètement réorienter notre stratégie économique et notre gestion de la monnaie. Or, cela, le FMI ne le dit pas du tout», a fait savoir Dieudonné Essomba, un ingénieur statisticien camerounais, auteur d’un livre sur les vertus de la monnaie binaire.

 

Lire aussi

11-07-2014 - Le FMI attire l'attention sur le rythme d'endettement du Cameroun

09-05-2014 - Cameroun : «le budget de l’Etat est sous pression», selon le FMI

25-11-2013 - Le taux de croissance du Cameroun en 2013 est en dessous de la moyenne en Afrique sub-saharienne, selon le FMI

Published in Gestion publique

Seule candidat ayant présenté une liste à la date limite statutaire arrêtée pour postuler au poste de président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), André Fotso, le président sortant, devrait être reconduit à la tête du regroupement patronal le plus important du pays, au terme de l’Assemblée générale élective prévue ce 18 décembre 2014 à Douala.

Pour son second mandat à la tête du Gicam, le président sortant du Gicam ambitionne toujours de «mobiliser tous les acteurs autour de l’accélération de la croissance pour gagner au moins un point de croissance chaque année de manière à atteindre un taux de croissance à 2 chiffres en 2020, afin de placer le Cameroun de façon irréversible sur le chemin de l’émergence», peut-on lire sur un communiqué posté sur le site internet du Gicam

S’il est reconduit, apprend-on, André Fotso se propose d’implémenter un projet «novateur et volontariste» avec pour idées forces : une ambition pour l’entreprise et l’économie camerounaise, le rassemblement du secteur privé pour une cohésion sur les enjeux stratégiques, la conviction et l’efficacité dans le dialogue secteur privé/secteur public…

Published in Entreprises

«Je tiens à réaffirmer devant vous que le Cameroun sera toujours heureux d’accueillir des investisseurs étrangers, publics ou privés. Nous leur proposerons des partenariats mutuellement avantageux», a déclaré le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, le 10 Janvier 2014 à Yaoundé, en recevant les vœux du nouvel an du corps diplomatique accrédité dans la capitale camerounaise.

Paul Biya a par ailleurs rappelé que dans sa quête de partenaires devant accompagner le Cameroun vers l’émergence en 2035, il a, au cours de l’année 2013, «eu l’occasion de [s]’entretenir avec divers dirigeants de grands groupes industriels internationaux disposés à investir» au Cameroun.

L’on se souvient en effet qu’en janvier et mars 2013, le chef de l’Etat camerounais a respectivement conduit, en France et en Turkie, deux missions économiques pendant lesquelles les investisseurs de ces pays occidentaux ont été édifiés sur les différentes opportunités que leur offre le Cameroun.

Aussi bien à Paris qu’à Ankara, le chef de l’Etat camerounais avait annoncé la mise en place prochaine d’une loi portant incitation à l’investissement privé au Cameroun. Cette loi, qui offre des exonérations fiscalo-douanières de 5 à 10 ans aux entreprises qui s’installent dans le pays, contre un cahier de charges, a finalement été promulguée le 13 avril 2013 après son adoption par l’assemblée nationale.

En rappel, dans son ambition de devenir un pays émergent à l’horizon 2035, le Cameroun s’est lancé depuis 3 ans dans un vaste programme d’investissement, qui va doter le pays d’infrastructures dans pratiquement tous les secteurs. Ces investissements, pour la plupart, nécessitent encore d’importants financements. Ainsi, par exemple, du seul plan ferroviaire national, dont le coût est estimé à 15 000 milliards de francs Cfa.

Lire aussi

10-04-2013 - La Chine a déjà investi 2300 milliards de FCFA au Cameroun

15/11/2013 - Cameroun : le président Biya inaugure l’unité de traitement de gaz naturel de Logbaba

26/03/2013 - Cameroun: le président Paul Biya conduit une mission économique en Turquie

Published in Gestion publique

Selon un communiqué rendu public par le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), un dîner-débat aura lieu le 21 novembre 2013 en son siège à Douala, sur le thème : «Politiques industrielles au Cameroun : l’émergence sera-t-elle possible sans la protection de l’industrie nationale ?»

En effet, fait remarquer le regroupement patronal le plus connu au Cameroun, «malgré la volonté affichée par l’ensemble des acteurs, les contraintes au développement du secteur industriel au Cameroun ne cessent de se faire plus nombreuses et plus fortes. Et pourtant, la vision de développement à l’horizon 2035 du Cameroun retient parmi ses objectifs globaux l’atteinte du statut de nouveau pays industrialisé».

Aussi, cette faction du patronat camerounais ambitionne-t-elle de regrouper autour d’une même table, des autorités publiques, des représentants des organisations internationales et des opérateurs économiques, pour débattre des «enjeux et options stratégiques actuelles et les perspectives en matière d’industrialisation du Cameroun».

Comme intervenants, le Gicam annonce Edouard Eba Abada, le secrétaire général du ministère des Mines, de l’Industrie et du développement technologique, qui va présenter « la politique industrielle actuelle du Cameroun» ; Edme Koffi, le représentant-résident de l’ONUDI, qui va s’appesantir sur «les contraintes et les options de promotion industrielle pour le Cameroun ; et Alain Malong, Dg d’Alucam et président du Syndicat des industriels du Cameroun, qui va révéler «l’état de la compétitivité des industries nationales et ses perspectives».

Lire aussi

20-10-2013 - Le GICAM à la conquête des financements pour les entreprises camerounaises

25-09-2013 - Le GICAM facilite aux entreprises, l’accès aux incitations à l’investissement

Published in Entreprises
smid-les-procedures-judiciaires-contre-les-debiteurs-bloquees-les-actionnaires-invites-a-patienter
Les actionnaires de la Société métropolitaine d’investissement de Douala (SMID) sont appelés à faire preuve de patience concernant le devenir de leurs...
titres-publics-4-336-milliards-de-fcfa-leves-dans-la-cemac-en-2023-soit-2-500-milliards-de-moins-que-dans-l-uemoa
En 2023, les six pays membres de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) ont réussi à lever un montant total de...
beac-le-cameroun-assure-un-remboursement-de-39-8-milliards-sur-le-marche-des-titres-grace-a-de-nouveaux-emprunts
Le 17 avril 2024, le Cameroun a procédé au remboursement de 39,8 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Banque des États de...
l-api-s-associe-au-pak-et-a-la-magzi-pour-faciliter-l-acces-des-investisseurs-aux-zones-economiques-et-industrielles
En marge de la quatrième édition du Cameroon Investment Forum (CIF), tenue à Douala le 17 avril 2024, l’Agence de promotion des investissements (API)...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev