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Yaoundé - 20 avril 2024 -

La semaine dernière, les habitants du quartier Bonabéri, qui abrite l’une des zones industrielles de la capitale économique du Cameroun, sont restés sans électricité pendant quatre jours. A Yaoundé, la capitale du pays, l’heure est de nouveau au rationnement quotidien de l’électricité depuis plus de deux semaines.

Cette situation survient alors que la période d’étiage (premier trimestre), généralement caractérisée par la baisse du niveau des eaux dans les barrages, a été fort bien gérée grâce à la mise en eau partielle du barrage réservoir de Lom Pangar, chargé de régulariser les débits en amont de la Sanaga, fleuve sur lequel sont construits les plus importantes centrales électriques du pays.

Officiellement, la société Eneo, concessionnaire du service public de l’électricité, ne s’est pas exprimée sur ces interruptions répétées de la distribution de l’énergie électrique dans le pays, en plein début de la petite saison des pluies. Mais, une source autorisée à l’intérieur de cette entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, soutient que «les perturbations observées dans le service électrique ces dernières semaines s’expliquent essentiellement par la forte croissance de la demande qui dépasse aujourd’hui les capacités du réseau. Les ouvrages sont vétustes et surchargés, d’où des pannes régulières sur les réseaux de transport et de distribution».

70 MW de déficit à Oyomabang

A titre d’illustration, notre source révèle qu’entre le 15 février et le 12 mars 2016, cinq incidents majeurs sont survenus sur le réseau de distribution et de transport, privant de nombreux quartiers des villes de Yaoundé et de la région du Nord-Ouest d’électricité pendant plusieurs heures, voire des jours entiers. Le plus grave de ces incidents, survenu le 12 mars dernier, apprend-on, a mis hors service le poste de transformation d’Oyomabang, situé dans la banlieue de la capitale camerounaise, provoquant un déficit de près de 70 MW à Yaoundé.

Aussi, afin de limiter les délestages, Eneo, au sortir d’une réunion de crise tenue par son DG le 14 mars 2016 à Douala, apprend-on de bonnes sources, a-t-il pris la décision de commander de nouveaux transformateurs et de suspendre «tous les travaux de maintenance non critiques», notamment dans la capitale économique du pays où une bonne partie du réseau principal est en réhabilitation. Travaux qui impactent également la distribution de l’électricité dans les régions de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Cependant, souligne nos sources, l’espoir de voir s’interrompre ces perturbations sur le réseau électrique camerounais au cours des trois prochains mois réside dans le démarrage des moteurs de la centrale thermique d’Ahala, que l’Etat du Cameroun a rachetée à la société Aggreko en 2015. D’une capacité de 60 MW, cet ouvrage remis en service le 10 juin 2015 au bout d’intenses tractations entre son propriétaire et le gouvernement camerounais, n’aurait finalement fonctionné que quelques semaines, avant d’être de nouveau arrêté.

Brice R. Mbodiam

 

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Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise de patrimoine dans le secteur de l’électricité au Cameroun, s’est doté d’une enveloppe budgétaire destinée aux investissements et au suivi de projets, d’un montant de 65,6 milliards de francs Cfa pour le compte de l’année 2016, a-t-on appris dans un communiqué officiel ayant sanctionné le conseil d’administration de l’entreprise tenu le 21 janvier dernier.

Parmi les projets que conduira EDC cette année, l’on retrouve l’achèvement des travaux de construction du barrage réservoir de Lom Pangar, le plus grand jamais construit dans le pays, dont la livraison est prévue pour juillet 2016 ; ainsi que la construction d’une usine de pied d’une capacité de production de 30 MW. Est également prévu cette année, le lancement des travaux de construction d’une ligne de transport d’électricité longue de 120 Km, afin d’alimenter les villages de la région de l’Est en électricité.

Tombés dans l’escarcelle d’EDC au cours de l’année 2015, à la faveur d’une convention de rétrocession signée avec Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité, les barrages réservoirs de Mapé, Bamendjin et Mbakaou seront également gérés par l’entreprise publique de patrimoine à partir de cette année.

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La firme pétro-gazière britannique Bowleven, qui détient à 100% le permis Bomono qui couvre deux blocs de 2328 Km dans le bassin Douala au Cameroun, a annoncé ce 16 décembre 2015 avoir officiellement déposé auprès des autorités camerounaises, sa demande en vue de l’obtention d’une licence d’exploitation du gaz. «La demande décrit les plans pour développer Bomono après l'achèvement du programme d'essais de puits en cours», précise l’opérateur.

Officiellement, le permis d’exploration détenu par cette entreprise pétrolière sur Bomono a officiellement expiré le 12 décembre 2015, au bout d’une prorogation d’un an obtenue des autorités camerounaises en décembre 2014. Après la phase d’exploration sur le permis Bomono, qui a révélé des hydrocarbures sur les puits Moambe et Zingana forés par Bowleven en 2015, la firme pétro-gazière britannique souhaite ainsi passer à la phase d’exploitation.

Pour ce faire, elle a annoncé dans son rapport d’activités à fin juin 2015, être en discussion avec Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun. En effet, Bowleven ambitionne de conclure avec cette société contrôlée par le fonds d’investissements Actis, un contrat en vue de la fourniture du gaz, afin d’alimenter les centrales thermiques utilisées par Eneo pour produire et commercialiser l’électricité dans le pays.

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La firme pétro-gazière britannique Bowleven a officiellement annoncé le 25 novembre 2015, avoir conclu positivement des essais de débits sur son puits Moambe, qui a récemment commencé à délivrer ses premières coulées d’hydrocarbures dans le cadre de la licence Bomono, que l’entreprise opère en on-shore au Cameroun.

Au cours des essais, apprend-on, le puits a pu effectuer une production gazière stabilisée à «7,3 million de pieds cubes standards (mmscf), à travers un étranglement 48/64 avec une pression de tête de puits d'écoulement de 664 psi», sans qu’aucun «des signes d'épuisement» soient constatés «pendant la période d'essai initiale».

«Nous sommes satisfaits des premiers résultats positifs des essais de débit sur Moambe qui nous donnent une confiance accrue dans la viabilité commerciale des futurs plans de développement à Bomono», a déclaré Kevin Hart. Le CEO de Bowleven fait ainsi allusion aux discussions actuellement en cours avec Eneo, afin d’alimenter au gaz naturel des centrales électriques gérées par ce concessionnaire du service public de l’électricité.

Pour rappel, Bowleven avait officiellement annoncé la découverte d’hydrocarbures sur Moambe le 28 septembre 2015. Dans son rapport de l’exercice clos au 30 juin 2015, cet opérateur pétro-gazier a annoncé qu’il déposera au cours de ce mois de novembre 2015 sur la table des autorités camerounaises, une demande en vue d’obtenir une licence d’exploitation du gaz sur son permis Bomono.

Ce d’autant que l’actuelle licence d’exploration, que Bowleven détient à 100% et qui couvre deux blocs de 2328 Km dans le bassin Douala au Cameroun, expirera officiellement le 12 décembre 2015, à la faveur d’une prorogation d’un an obtenue des autorités camerounaises en décembre 2014.

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Des hydrocarbures coulent déjà sur le puits Moambe, l’un des deux (avec Zingana) forés en 2015 par la firme britannique Bowleven sur sa licence Bomono, situé en on-shore au Cameroun, a annoncé le pétro-gazier le 11 novembre 2015. «La prorogation des essais sur le puits Moambe vise à déterminer la productivité et la connectivité des unités de réservoirs peu profonds. Il est prévu que ces unités de réservoirs servent de base à la fourniture initiale du gaz pour la production d'électricité, en vertu d'un plan de développement formulé avec Actis et Eneo», le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, précise Bowleven.

Fort des résultats positifs obtenus sur ce puits sur lequel Bowleven avait officiellement annoncé une découverte d’hydrocarbures le 28 septembre 2015, le pétro-gazier britannique annonce dans son rapport de l’exercice clos au 30 juin 2015, qu’il déposera au cours de ce mois de novembre 2015 sur la table des autorités camerounaises, une demande de licence d’exploitation du gaz sur son permis Bomono.

Pour rappel, la licence Bomono, que Bowleven détient à 100%, couvre deux blocs de 2328 Km dans le bassin Douala au Cameroun. Cette licence d’exploration sur le gaz expire le 12 décembre 2015, à la faveur d’une prorogation d’un an obtenue des autorités camerounaises en décembre 2014.

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Le consortium EDF-SFI-Rio Tinto, l’Etat du Cameroun et l’électricien Eneo ont signé, le 3 novembre 2015 à Yaoundé, un accord cadre définissant les conditions générales d'insertion dans le secteur électrique national, du barrage de Natchigal. Cette infrastructure énergétique d'une capacité de production de 420 MW sera construite dans la région du Centre du pays.

Pour cet investissement évalué à 660 milliards de francs Cfa, le groupe français EDF prendra la part la plus importante, avec 40% des financements, contre 34 et 26% à pourvoir respectivement par la SFI et l’Etat du Cameroun, a-t-on appris au cours de la cérémonie. Grâce à cette prise d’intérêt majoritaire dans le projet Natchigal, qui conditionne l’extension de l’usine de production d’aluminium d’Edéa (Alucam), EDF fait ainsi entendre le son de cloche des opérateurs français dans la construction et l’exploitation des infrastructures énergétiques au Cameroun, secteur sur lequel règnent les opérateurs chinois, britannique et norvégien.

En effet, les entreprises de l’Empire du Milieu, remorquées par Eximbank China, se sont jusqu’ici adjugées tous les contrats de construction des barrages en cours au Cameroun. Il en est ainsi du barrage de Lom Pangar, le plus grand jamais construit dans le pays, dont la société chinoise CWE vient de réussir la mise en eau partielle dans la région de l’Est.

EDF sur le marché camerounais à l’horizon 2020

La China National Electric Engineering Corporation (CNEEC), elle, annonce pour le 15 décembre prochain, la production des premiers mégawatts du barrage de Mékin, qu’elle construit actuellement dans la région du Sud-Cameroun. Sinohydro, également actif dans le BTP, livrera bientôt le barrage de Memevé’élé, en construction dans le Sud. Dans le même temps, Hydrochina s’est positionné sur le projet de barrage de Song-Dong, tandis que la construction du barrage de la Mentchum devrait échoir une fois de plus à CWE.

Si les chinois règnent sur la construction des barrages, Britannique et norvégien, eux, ont parié sur l’exploitation. En première ligne se trouve Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, entreprise contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis. Eneo s’approvisionne auprès des centrales de Dibamba et de Kribi, détenues à 100% par la société Globeleq jusqu’à il y a encore quelques semaines. En septembre 2015, ces infrastructures ont été récemment cédées à un consortium constitué par le fonds norvégien Norfund et l’institution de financement britannique CDC Group.

Il faudra attendre la période 2020-2021, date de mise en service des sept turbines (de 60 MW de capacité chacune) du barrage de Natchigal, pour voir le Français EDF faire son entrée sur ce marché. En effet, le consortium d’investisseurs conduit par le groupe français vient de signer un contrat d’exclusivité avec Eneo, pour la fourniture de l’électricité produite par le futur barrage de Natchigal.

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La société Hydro-Mékin, entreprise publique chargée d’exploiter le barrage hydroélectrique de Mékin, en construction dans la région du Sud du Cameroun, et le constructeur chinois de cet ouvrage, la China National Electric Engineering Corporation (CNEEC), annoncent la production des premiers mégawatts pour le 15 décembre prochain.

«Je suis globalement satisfait du déroulement des travaux qui sont rendus à 80% du taux de réalisation. La centrale est pratiquement achevée, puisque les premières turbines sont déjà fonctionnelles (…) Nous travaillons actuellement avec l’appui de l’Arsel (le régulateur du secteur de l’électricité, Ndlr) pour que sur le plan administratif, on puisse avoir les documents juridiques nécessaires à la production, au transport et à la distribution des premiers mégawatts annoncés par CNEEC pour le 15 décembre prochain», soutient Frédéric Biya Moto, le DG d’Hydro-Mékin.

Cette infrastructure énergétique est essentiellement destinée à alimenter en électricité les huit communes du département du Dja et Lobo, grâce à une usine de pied d’une capacité de production de 15 mégawatts et d’une ligne d’évacuation d’énergie à construire sur 33 kilomètres.

Hydro-Mékin est la 2ème entreprise du pays, après le concessionnaire Eneo, contrôlé par le fonds d’investissements britannique Actis ; à être investie des prérogatives de production, de transport, de distribution, et de commercialisation de l’énergie électrique au Cameroun.

 

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A partir de l’année 2016, et conformément aux textes réglementaires régissant le secteur de l’électricité au Cameroun, Electricity Development Corporation (EDC), la société publique de patrimoine, percevra d’Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité, une redevance sur l’utilisation de l’eau des barrages, dans le cadre de ses activités de production et de commercialisation de l’énergie électrique.

Pour la première année de collecte, cette redevance oscillera entre 6 et 8 milliards de francs Cfa, a révélé Théodore Nsangou, le DG d’EDC, dans une interview au magazine panafricain Jeune Afrique. «Notre budget de fonctionnement tournant autour de 5 à 6 milliards de francs Cfa, nous pourrions dès lors nous passer de la subvention étatique et envisager quelques investissements», confie M. Nsangou.

Cependant, en plus de permettre la réalisation d’investissements, a précisé Théodore Nsangou à Investir au Cameroun, une bonne partie de cette redevance servira à rembourser aux bailleurs de fonds les prêts octroyés à l’Etat du Cameroun, puis rétrocédés à EDC dans le cadre du projet de construction du barrage de retenue de Lom Pangar, dans la région de l’Est du pays.

Pour rappel, en ce dernier trimestre 2015, après plusieurs années (depuis 2001) d’exploitation gratuite, Eneo, entreprise contrôlée par le fonds britannique Actis, transférera officiellement les barrages de retenue de Mape, Mbakaou et Bamendjin à EDC, qui vient également de mettre partiellement en eau le barrage de Lom Pangar.

Les eaux retenues par ces quatre barrages réservoirs (environ 9 milliards de mètres cubes en attendant la mise en eau définitive de Lom Pangar en juillet 2016) devant être utilisées pour la production de l’électricité, le producteur, Eneo en l’occurrence, versera désormais une contrepartie financière à EDC, le bras séculier de l’Etat camerounais en matière d’infrastructures énergétiques.

BRM

 

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Depuis le 8 octobre 2015, l’architecture du secteur de l’électricité au Cameroun s’est enrichie d’un nouvel intervenant. Il s’agit de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel). Selon le décret présidentiel créant la Sonatrel et rendu public le 8 octobre 2015 par le chef de l’Etat, cette entreprise à capitaux publics assurera «le transport de l’énergie électrique et la gestion du réseau de transport, pour le compte de l’Etat».

Dans le détail, la Sonatrel s’occupera de «l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau public de transport d’énergie électrique et de ses interconnexions avec d’autres réseaux ; la gestion des flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport ; la planification, la réalisation des études et la maîtrise d’ouvrage des infrastructures et ouvrages de transport d’électricité, ainsi que la recherche et la gestion de financements y relatifs ; etc.»

En clair, avec l’entrée en scène de ce nouvel opérateur, Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité se concentrera désormais sur la production et la commercialisation ; EDC, l’entreprise de patrimoine gèrera les barrages et se fera payer les droits d’eau par Eneo ; l’AER développera l’électrification rurale ; tandis que l’Arsel continuera à jouer son rôle de gendarme du secteur dans son ensemble.

La création de cette nouvelle entité est conforme à l’article 23 de la loi du 14 décembre 2011, régissant le secteur de l’électricité au Cameroun ; lequel article institue «une société à capital public, gestionnaire du réseau de transport d’électricité». Cette activité peut cependant être concédée «sur un périmètre donné» à un opérateur privé, selon l’article 21 de la même loi.

En l’état actuel du réseau, ce sont des travaux d’Hercule qui attendent la Sonatrel. En effet, à en croire les experts, plus 50% des poteaux électriques dans le pays doivent être remplacés, parce qu’étant déjà pourris. Selon les prévisions d’Eneo, au cours des 10 prochaines années, des investissements de l’ordre de 700 milliards de francs Cfa doivent être consentis, afin de moderniser le réseau de transport d’électricité au Cameroun.

Pour rappel, souligne une étude réalisée par le régulateur du secteur de l’électricité, environ 6,5% de l’énergie produite au Cameroun est perdue dans le processus du transport, tandis que 29% de cette énergie s’évapore dans les circuits de distribution, du fait notamment de fraudes multiformes et de la qualité des équipements.

BRM

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Trois mois. C’est le délai que s’est donnée la Communauté urbaine de Douala (CUD), super mairie de la capitale économique camerounaise, pour réhabiliter complètement l’éclairage public dans cette ville. Pour ce faire, a annoncé le délégué du gouvernement, Fritz Ntone Ntone, des appels d’offres pour quatre marchés d’un montant total de 27 milliards de francs Cfa, ont déjà été lancés.

Le travaux à exécuter, apprend-on, consisteront en la pose de fils électriques souterrains, la rénovation des équipements détériorés, la pose de lampadaires… sur tous les grands axes de la capitale économique camerounaise.

L’annonce de la Communauté urbaine de Douala intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des coupures d’électricité dans la ville, du fait des travaux de réhabilitation du réseau de transport entamé depuis plusieurs semaines par Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité.

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