L’Ambassadeur de Corée au Cameroun, Lim Jae-Hoon, vient de signer avec le gouvernement camerounais, une convention de don d’un montant total de 2 milliards de francs Cfa, pour la formation des experts camerounais dans le domaine des énergies renouvelables et la sécurisation des communications électroniques.
Cette convention de don survient quelques jours seulement après l’inauguration à Yaoundé, la capitale camerounaise, du tout premier centre des urgences médicales du pays, un investissement de plus de 3 milliards de francs financé à hauteur de 2 milliards FCfa par la Corée.
Actuellement, la Corée, qui finance la construction de l’hôpital général de Garoua, est également engagée dans la promotion de la culture du riz au Cameroun, ainsi que dans la formation, grâce à la construction en cours de centres d’excellence dans certaines villes du pays.
Lire aussi
La société Flatbush Solar, basée aux Etats-Unis, vient d’être désignée lauréat d’un concours sur les énergies renouvelables, organisé par Access Infra Africa. Flatbush Solar a été plébiscité, a-t-on appris officiellement, grâce à la présentation d’un projet de construction d’une centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de production de 20 MW au Cameroun. «Nous sommes heureux qu’Access Infra Africa reconnaisse l’importance de la fourniture d’appui technique et financier aux projets relatifs aux énergies renouvelables en Afrique», a déclaré Samuel Tesfaye, le DG de Flatbush.
En effet, ce lauréat partagera une somme de 5 millions de dollars (environ 2,5 milliards de francs Cfa) avec la société Quaint Solar Energy, l’autre lauréat de ce concours sur les énergies renouvelables, qui a présenté un projet de construction d’une centrale solaire de 50 MW au Nigéria. En plus de ce financement pour le développement de leurs projets, les deux lauréats bénéficieront d’un appui technique lors de la mise en œuvre de ces deux projets, qui étaient en compétition avec 53 autres projets provenant de 18 pays africains.
Flatbush Solar est un producteur indépendant d’énergie, spécialisé dans le développement et le management de projets d’énergies solaires dans les zones rurales en Afrique. L’entreprise intervient sur toute la chaine des projets, des études de faisabilité jusqu’au financement, grâce à des partenariats solides avec les leaders de l’industrie mondiale du solaire. En ce moment, Flatbush Solar annonce le développement, en cours, d’un ensemble de projets d’énergies solaire d’une capacité globale d’environ 500 MW.
Lire aussi
12-06-2015 - L’allemand Psg Solar propose ses solutions d’énergie solaire aux communes camerounaises
Les textes règlementaires relatifs à la création d’une Agence de promotion des énergies renouvelables au Cameroun ont été «transmis au gouvernement depuis quelques jours», a révélé le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna (photo), dans une interview publiée le 10 juin 2015 dans le Quotidien gouvernemental.
Cet organisme public, dont la création est préconisée par la loi de 2011 régissant le secteur de l’électricité au Cameroun, va certainement donner un coup d’accélérateur à la promotion et au développement des énergies renouvelables dans le pays, notamment le solaire, l’éolien et la biomasse, qui sont actuellement les parents pauvres du secteur.
En effet, selon les statistiques officielles, le mix énergétique du Cameroun est actuellement dominé par l’hydroélectricité, qui représente 73,3% de la production nationale, contre 1% seulement pour la biomasse et moins d’1% pour le solaire et l’éolien. Les centrales thermiques produisent quant à elles 25% de l’énergie électrique consommée dans le pays.
Lire aussi
Selon le directeur des études de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) au Cameroun, Issiaka Fonfatawouo, après le premier Salon consacré aux investissements dans le secteur de l’électricité (Invest’Elect) organisé à Yaoundé en mars 2015, «un voyage d’étude est en ce moment en cours à Madagascar, pour permettre aux participants de vivre en direct la riche expérience de ce pays-frère» dans le domaine des énergies renouvelables.
Pour rappel, au cours du Salon Invest’Elect, a-t-on appris officiellement, 13 protocoles d’accords sur les projets d’énergies renouvelables à implémenter au Cameroun ont été signés. A Madagascar, les opérateurs camerounais s’imprègneront davantage d’une expérience de collaboration entre un opérateur public et une dizaine d’opérateurs privés exploitants de mi-centrales hydro-électriques.
Un partenariat public-privé visiblement efficace, puisqu’il a permis à «la part des opérateurs privés dans la production d’énergie électrique d’augmenté progressivement de l’ordre de 4 % de la production totale avec 34 801 MWH en 2001, pour atteindre 288 586 MWH, soit 22 % de la production totale en 2011», révèle un rapport diagnostic du ministère malgache de l’Energie.
C’est cette expérience de promotion des investissements privés dans le secteur de l’électricité que le gouvernement camerounais compte dupliquer, grâce à sa panoplie de projets qui visent «l’implantation de mini-centrales solaires dans 166 localités à moyen terme et 1000 localités à terme», a indiqué Basile Atangana Kouna (photo), le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau. C’était au cours du conseil de cabinet du 30 avril 2015.
Lire aussi
Dans le cadre de sa politique de promotion des énergies renouvelables, le gouvernement camerounais devrait lancer cette année son tout premier projet dans l’éolien. «Une expérience pilote de production de l’énergie éolienne verra bientôt le jour sur les Monts Bamboutos, avec la construction d’une centrale de 42 mégawatts extensibles à 80 mégawatts», a-t-on appris le 30 avril 2015 dans le communiqué ayant sanctionné le conseil de cabinet mensuel du gouvernement.
Avec ce projet inaugural dans l’éolien, le Cameroun ajoutera une nouvelle composante à son architecture des énergies renouvelables, lesquelles assurent officiellement 74,4% (hydroélectricité et biomasse) de la production actuelle de ce pays, qui fait face à un gros déficit énergétique, bien que revendiquant le 2ème potentiel hydro-électrique en Afrique subsaharienne derrière la RD Congo.
Bien plus, la centrale éolienne annoncée viendra renforcer le mix énergétique du Cameroun, actuellement dominé par l’hydroélectricité, qui représente officiellement 73,3% de la production nationale, contre 1% pour la biomasse. Les centrales thermiques produisent quant à elles 25% de l’énergie électrique consommée dans le pays.
BRM
Lire aussi
10-04-2015 - Le Cameroun et la Corée préparent un plan de développement des énergies renouvelables
27-05-2014 - Le Cameroun lance la prospection de sources d’énergies renouvelables dans cinq régions
Les gouvernements camerounais et coréen réfléchissent actuellement à la mise en place d’une stratégie de développement des énergies renouvelables dans le pays. C’est ce qui ressort d’une rencontre entre les deux parties qui vient de se tenir à Yaoundé, la capitale camerounaise, au sortir d’une tournée de prospection ayant impliqué des experts de la société coréenne Dohwa Engineering, de l’agence coréenne de coopération internationale (Koica), des responsables du ministère de l’Energie et du ministère de l’Economie.
Cette prospection, qui s’est déroulée dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral, du Sud-Ouest et de l’Ouest, a permis d’identifier des sites susceptibles d’abriter des projets de construction de mini-centrales hydro-électriques, de développement de l’énergie solaire, éolienne et la biomasse, apprend-on de bonnes sources.
Pour rappel, le Cameroun, qui croule sous le poids du déficit énergétique n’exploite qu’à peine 1% de son potentiel dans les énergies renouvelables, selon le ministre de l’Energie, Basile Atangana Kouna. Aussi, ce membre du gouvernement camerounais voit-il en ce projet de mise en place d’un plan de développement des énergies renouvelables avec le concours de la Corée, une opportunité idoine pour transformer le potentiel du pays dans le secteur en une véritable richesse.
Lire aussi
Le ministère camerounais de l’Energie et de l’Eau vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt, pour le recrutement d’un consultant devant «réaliser l’étude pour la prospection et l’élaboration d’une carte des énergies renouvelables en fonction de la nature et des gisements».
La première phase de cette sorte d’inventaire des sources d’énergies renouvelables au Cameroun s’effectuera dans cinq régions du pays, parmi lesquelles le Centre, l’Est, le Littoral, le Sud et le Sud-Ouest. Cette étude, apprend-on, permettra «d’avoir une base de données géoréférencées et d’un outil de programmation des constructions d’ouvrages d’énergies renouvelables au regard des spécificités de chaque région du Cameroun».
Les consultants intéressés par cet appel à manifestation d’intérêt avaient jusqu’au 26 mai 2014 pour déposer leurs offres à la Direction des énergies renouvelables du ministère de l’Energie à Yaoundé, en s’assurant de la délivrance, par une banque de la place, d’une capacité financière supérieure à 10 millions de francs Cfa.
Lire aussi
30-09-2013 - Le Cameroun va se doter de centrales solaires dans 1000 localités
09-01-2013 - 2500 emplois en vue dans un projet d'énergie solaire au Cameroun