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Yaoundé - 29 mars 2024 -

Au cours de l’année 2015, les entreprises en activité sur le territoire camerounais n’ont pas roulé sur l’or. C’est ce qui ressort du rapport dressé le 17 décembre 2015 à Douala par André Fotso (photo), le président du Groupement inter-patronal du Cameroun.

S’exprimant à l’occasion d’une assemblée générale du regroupement patronal le plus important du pays, André Fotso a mis les difficultés rencontrées en 2015 par les entreprises sur le compte «des chocs conjoncturels dont la chute prononcée des cours mondiaux du pétrole qui plombe les recettes de l’Etat» et la situation à l’Extrême-Nord du Cameroun, où les activités économiques sont plombées par les attaques et les attentats de Boko Haram.

Malgré ces difficultés globales, a cependant fait remarquer le président du Gicam, quelques secteurs d’activité ont pu tirer leur épingle du jeu. Il s’agit, a-t-on appris, des entreprises du bâtiment et travaux publics, des banques et des compagnies d’assurance, des entreprises de commerce général, des opérateurs de téléphonie mobile, etc.

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Dans cette interview qui sera publiée en intégralité dans le magazine Investir au Cameroun du mois de novembre, à paraître dans les prochains jours, le Directeur de l’Institut Afrique RSE esquisse un état des lieux succinct de l’implémentation de la RSE au Cameroun.

Investir au Cameroun : A quoi renvoie concrètement la RSE ?

Thierry Téné : La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) renvoie au respect par toute organisation (grande entreprise, PME/PMI, ONG, organisation internationale, administration, ONG, OSC) des législations fiscales, sociales et environnementales. Grâce à une écoute et un dialogue permanent avec ses parties prenantes, la RSE permet d’innover pour mieux répondre aux besoins des consommateurs et d’assurer la paix sociale avec les communautés locales.

IC : Et si on vous demandait de dresser un état des lieux succinct de la RSE au Cameroun…

TT : Actuellement au Cameroun, on constate une revendication de la notion d’entreprise responsable, éthique ou citoyenne par les organisations locales. Par contre, les actions qui sous-tendent ces revendications se résument parfois à de la philanthropie. Il conviendrait à ces entreprises d’intégrer ces pratiques à leurs métiers, plutôt que de se positionner sur des initiatives assez périphériques.

Il y a un paradoxe entre les entreprises qui «s’auto-déclarent» citoyennes alors qu’elles ne sont pas en conformité avec leurs obligations sociales, fiscales et environnementales. Cependant, une poignée d’entreprises pionnières impulsent la dynamique sur certaines questions centrales. Notons également qu’il y a de plus en plus de poste de responsable RSE qui sont créés dans les entreprises.

Le consommateur est encore «tolérant» des pratiques non responsables et ne sanctionne pas par son acte d’achat les entreprises irresponsables. Mais les choses évoluent. Les étudiants (qui sont également des consommateurs) sont de plus en plus intéressés par la RSE au point d’en faire leur sujet de mémoire.

Au niveau des pouvoirs publics, malgré l’absence d’une législation incitative, le ministère des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat a récemment mené une réflexion sur les politiques publiques de RSE au Cameroun.

IC : Au Cameroun, comme dans d’autres pays d’Afrique, les sociétés agro-industrielles sont les plus grandes pourvoyeuses d’emplois. Paradoxalement, elles sont les plus mises à l’index pour destruction de l’environnement, accaparement des terres des riverains, exploitation à la limite esclavagiste des ouvriers… En se focalisant sur le cas camerounais, peut-on dire que l’agro-industrie est le cimetière de la RSE ?

TT : C’est vrai que les agro-industries ont fait l’objet de plusieurs dénonciations au cours de ces dernières années sur certaines de ces questions. Ce sont des activités à risque. Il va de soi qu’on ne saurait pratiquer une activité agricole sans déblayer ou aménager des hectares de terrain, et parfois au gré du déplacement des communautés comme c’est d’ailleurs le cas avec l’activité minière.

La forte interpellation des agro-industries résultent de la convergence de plusieurs facteurs. Dans un contexte camerounais, où la question foncière est à cheval entre la loi foncière et le respect des pratiques coutumières, l’acquisition des terres agricoles posent souvent problème.

Le développement agricole a généralement lieu en zone rurale où les populations sont les plus démunies. Les agro-industries étant des ilots de richesse dans les océans de pauvreté. Elles subissent donc la forte pression sociale des communautés locales souvent abandonnées par l’Etat.

L’agriculture intensive cause également de nombreuses pollutions environnementales.

Dans le passé, il y a des conditions de travail dans certaines agro-industries qui se rapprochaient de l’esclavage. Même si les choses ont évolué et que des progrès restent à faire, les entreprises agricoles souffrent encore de cette mauvaise réputation.

Cependant, les agro-industries peuvent s’appuyer sur un fort engagement RSE pour améliorer leur image et maintenir la paix sociale.

IC : Au niveau africain, classeriez-vous le Cameroun parmi les bons, moyens ou plutôt les mauvais élèves en matière d’implémentation des pratiques RSE ?

TT : A ce stade de nos réflexions sur le sujet, le Cameroun serait plutôt moyen. Nous menons actuellement une étude sur l’Etat des lieux de la RSE en Afrique, et ce n’est qu’à son terme que nous pourrons avoir une appréciation par sous-région et par pays.

Interview réalisée par Brice R. Mbodiam

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Depuis 2012, date de la mise en place du «dispositif pilote d’appui à la modernisation de l’outil de production par le crédit-bail», l’Etat camerounais y a injecté 5 milliards de francs Cfa, a révélé le ministre de l’économie, Emmanuel Nganou Djoumessi (photo), en présidant le 17 août 2015 à Yaoundé, une réunion du comité de suivi dudit dispositif.

Au cours de cette réunion, les participants ont relevé le succès enregistré par cette initiative et ont souhaité voir ce dispositif de financement des entreprises partir de sa phase pilote pour être implémenté au sein de l’économie camerounaise. De ce point de vue, certains crédits-bailleurs recommandent au gouvernement d’exonérer de droits de douane les équipements acquis au moyen du crédit-bail, afin de rendre ce mécanisme de financement plus incitatif. 

A en croire la Société financière internationale, qui soutient la promotion du crédit-bail au Cameroun, ce mécanisme est une solution idoine aux difficultés de financements rencontrées par les entreprises camerounaises, notamment les PME. Afin de montrer les opportunités que recèle le crédit-bail dans le pays, l’Association camerounaise de leasing (Camlease) révèle que le marché actuel du crédit-bail dans le pays est estimé à 50 milliards de francs Cfa, sur un potentiel de 200 milliards de francs Cfa. Au sein de la Cemac, espace communautaire dont le Cameroun est la locomotive, ce potentiel est estimé à 400 milliards de francs Cfa.

BRM

 

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La 4ème édition du Salon de l’action gouvernementale (Sago 2015) aura lieu du 18 au 21 août 2015 au palais des Sports de Yaoundé, la capitale camerounaise, ont annoncé les organisateurs de l’évènement. L’objectif de ce Salon, apprend-on, est de «promouvoir le travail du gouvernement et à le promouvoir auprès des publics-cibles, en mettant l’accent sur ses réalisations phares».

Organisé cette année sous le thème «mise en œuvre du plan d’urgence et efficacité du travail gouvernemental», le Sago 2015 sera ponctué par des conférences culturelles, des ateliers, des expositions et une soirée de gala, indiquent ses promoteurs.

Plus de 75 000 visiteurs sont attendus à ce rendez-vous de l’action gouvernementale, auquel devront participer les ministères, les collectivités locales décentralisées, les entreprises aussi bien publiques que privées.

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Selon une «étude diagnostic du partenariat secteur privé-société civile au Cameroun», que s’apprête à restituer le Projet d’appui à la société civile (Pasc) financé par l’Union européenne, le partenariat entre les deux entités sus-mentionnées se traduit par «une faible efficacité», qui se «vérifie par la faible contribution du secteur privé et de la société civile à l’atteinte des objectifs de développement à long terme du Cameroun».

En effet, l’état des lieux du partenariat secteur privé-société civile dressé par l’étude du Pasc révèle que «la collaboration entre les acteurs de ces deux secteurs est impactée par leur faible appropriation de la vision, concepts, valeurs, principes, et objectifs visés pour l’atteinte des Omd». De même, ces rapports se caractérisent par «la faiblesse du cadre juridique et institutionnel du partenariat secteur privé-société civile pour l’atteinte des objectifs de développement du Cameroun ; la faiblesse des capacités managériales des acteurs de ces deux secteurs à gérer les partenariats à entretenir entre eux ; le déficit de confiance qui prévaut entre les acteurs du secteur privé et de la société civile ; la prédominance des préjugés entre les perceptions réciproques des acteurs et la faible valorisation des résultats issus du partenariat secteur privé-société civile».

Fort de ce constat, l’étude recommande à la société civile et aux entreprises de raffermir leur collaboration, par une synergie plus efficace. L’atteinte de cet objectif, apprend-on, passe par, pour les entreprises, une sortie «de la logique de donneur d’ordre pour s’inscrire dans celle de partenaire», l’entretien d’une «concertation avec la société civile pour le déploiement des programmes de RSE» l’inscription du «partenariat avec la société civile dans la perspective d’une volonté de respect de leurs différences de fonctionnement et d’objectifs». Dans le même temps, souligne l’étude, la société civile doit pouvoir «sensibiliser l’entreprise au partenariat» et «offrir au secteur privé les informations qui l’assureront du professionnalisme et de la qualité de ses interventions».

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Lancé en 2010 par Hilary Clinton, alors Secrétaire d’Etat américaine, l’African Women Entrepreuneurship Program (AWEP) a été officiellement lancé le 9 décembre 2014 au Cameroun, au cours d’une cérémonie organisée à Yaoundé, la capitale du pays. Présidée par Caroline Sack Kendem (photo), la branche camerounaise de l’AWEP revendique déjà l’encadrement «d’entrepreneuses camerounaises, qui s’illustrent dans l’agro-business, la transformation agro-alimentaire, le textile, la mode, les NTIC, le marketing».

En effet, l’AWEP a pour objectif principal, apprend-on, de renforcer les capacités des femmes entrepreneurs d’Afrique, afin que «ces dernières deviennent les voix du changement dans leurs pays» respectifs. Grâce à ce programme soutenu par le département d’Etat américain, chaque année, une promotion de femmes entrepreneurs africaines est sélectionnée par l’Ambassade des USA de chaque pays, et est envoyée en immersion aux Etats-Unis.

A ce jour, souligne Caroline Sack Kendem, la présidente de la branche camerounaise, «à travers un appui technique, AWEP accompagne les initiatives de plus de 200 femmes lauréates du programme, et des milliers de femmes entrepreneurs du continent réparties dans près de 50 pays et réunies dans trois centres d’affaires».

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Le 10 septembre 2014, au sortir d’une audience avec le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le vice-ministre de l’Administration d’Etat, de l’Industrie et du Commerce de la République populaire de Chine, Liu Yuting, a indiqué que 18 entreprises camerounaises sont déjà installées en Chine, a rapporté le Quotidien gouvernemental camerounais.

 

Ce membre du gouvernement chinois rassurait ainsi le ministre du Commerce, qui souhaitait voir de plus en plus de «produits camerounais sur le marché chinois», en guise de retour d’ascenseur de la partie chinoise au Cameroun, pays dont le marché est littéralement inondé de produits bon marché, en provenance de la Chine.

 

Face à son hôte du 10 septembre dernier, Luc Magloire Mbarga Atangana, qui a précisé que le Cameroun exporte essentiellement du coton, du bois brut et du bois scié vers la Chine, a aussi plaidé pour une sensibilisation des opérateurs économiques chinois, afin que ces derniers transforment localement des produits camerounais et les exportent vers leur pays et dans la sous-région Afrique centrale, afin de contribuer «à la promotion du label Cameroun».

 

Selon les statistiques de la Direction des affaires économiques (DAE) du ministère des Finances (rapport de l’ exercice 2013 sur les perspectives économiques, sociales et financières du Cameroun), en 2012, la Chine est devenue le premier client bilatéral du Cameroun, en étant la destination de 15% des exportations du pays, devançant ainsi l’Espagne et les Pays-Bas (consommateur de près de 70% du cacao camerounais), qui étaient les deux premiers clients du pays en 2011.

 

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L’Assemblée nationale, chambre basse du Parlement camerounais, a adopté le 31 mars 2014, la première loi régissant l’activité d’affacturage dans le pays. Ce texte réglementaire avait été proposé la semaine d’avant par le gouvernement. Défendant le projet gouvernemental devant les députés, le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey (photo), a indiqué que cette loi viendra diversifier les mécanismes de financement des entreprises.

En effet, apprend-on, l’affacturage qui est déjà informellement effective au Cameroun, selon le ministre des Finances, est une activité qui consiste, pour une entreprise créancière, à céder ses titres de créances à un établissement de crédit spécialisé nommé affactureur, en contrepartie de financements anticipés. L’affactureur se chargera alors du recouvrement, tandis que le créancier initial, lui, reçoit immédiatement de quoi alimenter sa trésorerie.

L'affacturage, qui est présenté comme un excellent recours pour les sociétés en difficultés financières, soulignent les experts, ne peut cependant pas gérer les créances sur les particuliers, et ne concerne que le commerce entre les entreprises. La promulgation de la toute première loi sur l’activité d’affacturage au Cameroun par le président de la République, est attendue dans les quinze prochains jours suivant son adoption par le Parlement.

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Après la zone industrielle de Bassa, dans la banlieue de la capitale économique du Cameroun, le pipeline construit par la société Rodeo Development pour transporter le gaz naturel traité à l’usine de Logbaba-Ndog-Passi, va bientôt traverser le fleuve Wouri pour alimenter les entreprises situées dans la zone industrielle de Bonabéri.

La bonne nouvelle vient d’être annoncée aux opérateurs économiques camerounais au cours de la 116 ème Assemblée générale du Groupement interpatronal du Cameroun organisée à Douala. Ce prolongement du pipeline de Rodeo Development jusqu’à la zone industrielle de Bonabéri va permettre aux entreprises qui y sont établies, de bénéficier des bienfaits de cette source d’énergie moins onéreuse.

Dans le même temps, ces entreprises seront désormais à l’abri des nombreuses suspensions de la distribution de l’énergie électrique, présentées par une étude du bureau local du BIT comme étant le principal frein au développement des entreprises camerounaises.

En rappel, la société Rodeo Development, filiale de la société britannique Victoria Oil & Gas, a mis en place la centrale de traitement du gaz naturel de Logbaba-Ndog-Passi, première infrastructure de ce type dans le pays, en joint-venture avec la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras séculier de l’Etat du Cameroun dans l’exploitation pétrolière.

Cette centrale de traitement du gaz naturel inaugurée le 15 novembre 2013 par le président de la République du Cameroun, Paul Biya, livre déjà son combustible depuis le mois de janvier 2012, à 18 entreprises industrielles de la capitale économique du Cameroun, grâce à un pipeline long de 16 Km.

Investissement d’un montant total de 50 milliards de francs Cfa, cette centrale, qui a généré 100 emplois directs, revendique une capacité de production journalière d’environ 1,4 million de m3. Les responsables de Rodeo Development Ltd envisagent de forer de nouveaux puits dès 2014 pour accroître la production, comptant sur des réserves actuellement estimées à 11 milliards de m3 de gaz.

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Le Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) et l’Université de Douala organisent, du 30 au 31 octobre 2013, le Forum Universités-Entreprises. Le communiqué annonçant ce rendez-vous indique que le thème de cette année est : «Pour une meilleure adéquation formation-emploi, en vue de la réduction du chômage des diplômés universitaires».

La rencontre qui va se dérouler dans les locaux du Gicam, dans la capitale économique camerounaise, va s’articuler autour de conférences plénières animées par des universitaires et les chefs d’entreprises, puis de travaux en atelier.

A en croire ses organisateurs, ce forum «s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre effective de la Charte de partenariat Université-Entreprise signée en 2010, afin de renforcer et d’optimiser la collaboration entre l’université et le secteur privé».

Selon une étude publiée il ya quelques mois dans «les Cahiers économiques», Revue trimestrielle de la représentation de la Banque mondiale pour les six pays de la CEMAC, basée à Yaoundé, les programmes d’enseignement et de formation au Cameroun ne sont pas toujours en adéquation avec le monde de l’emploi. Ce qui explique le taux de chômage élevé des diplômés des universités et de nombreuses écoles de formation professionnelle.

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