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Yaoundé - 24 avril 2024 -

Implémenté depuis l’année 2013, le Plan cadre des Nations-unies pour le développement (UNDAF), chapeauté localement par le PNUD, a permis de créer environ 6000 emplois dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, a-t-on appris au cours d’une récente réunion d’évaluation à mi-parcours de cette initiative organisée à Yaoundé.

Selon Najat Rochdi, la représentante-résidente du PNUD au Cameroun, cette réunion visait surtout à prendre en compte dans le cadre de ce Plan, les nouvelles contraintes sécuritaires et humanitaires qu’imposent les attaques de la secte islamiste nigériane Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Ce programme qui s’achève en 2020, a-t-on appris, a essentiellement créé des emplois dans le secteur de l’agriculture, l’UNDAF étant essentiellement orienté vers le développement des chaines de valeurs agricoles, la promotion des énergies durables et la formation.

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Selon une annonce légale rendue publique le 25 septembre 2015, la société Geyser SA, constituée au Tchad et dotée d’un capital de 400 millions de francs Cfa, vient d’ouvrir une succursale à Garoua, la capitale de la région du Nord du Cameroun. Le responsable de cette succursale a pour nom, apprend-on, Lucien Wenguelale Tchouameni.

L’on se souvient que cette entreprise, en groupement avec sa compatriote Sotcocog, vient de gagner un contrat de 33,3 milliards de francs Cfa au Cameroun, pour la réhabilitation des périmètres irrigués et des digues de Maga & Logone et du Mayo Vrick, dans la région de l’Extrême-Nord du pays.

Ce contrat a été attribué dans le cadre du Projet d’urgence de lutte contre les inondations (PULCI) dans la partie septentrionale du Cameroun. Les travaux devraient permettre de protéger des inondations environ 10 000 hectares de rizières, dans lesquels s’activent environ 78 000 riziculteurs encadrés par la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry).

 

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Les prévisions de production céréalière dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, pour le compte de l’année 2015, sont alarmantes. Selon les statistiques que vient de révéler la Délégation régionale du ministère de l’Agriculture dans cette partie du pays, le déficit cette année devrait atteindre 200 000 tonnes, contre 130 000 tonnes en 2014.

En plus de l’abandon des champs dans plusieurs villages, où les populations locales ont fui les attaques de la secte islamiste nigériane Boko Haram, est venue cette fois-ci s’ajouter «une situation pluviométrique catastrophique», explique M. Abakachi, le Délégué régional du ministère de l’Agriculture.

Face à cette situation, apprend-on, le spectre de la famine plane plus que jamais sur cette partie du Cameroun, où les céréales sont les aliments les plus consommés. De plus, alors que la production céréalière est en baisse, la population, elle, est en hausse dans l’Extrême-Nord ; à cause de l’afflux de réfugiés nigérians fuyant les exactions de Boko Haram. Selon les derniers pointages, ils sont désormais 51 000 environ, qui ont besoin d’être nourris et pris en charge.

 

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Sur la période 1997-2014, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) a construit 1533 salles de classe dans 122 écoles primaires situées dans les 10 régions du Cameroun. Ces investissements ont coûté environ 57,6 milliards de francs Cfa, a-t-on appris de sources internes au ministère de l’Education de base.

Bien que ce projet d’appui à la promotion de l’éducation implémenté par le gouvernement japonais au Cameroun ait concerné les 10 régions du pays, la région du Centre s’en est tirée avec le plus de salles de classe, soit 481 au total. Viennent ensuite le Nord-Ouest (202), le Littoral (195), l’Ouest (163), le Sud (112) et le Sud-Ouest (110).

Les régions les moins loties dans le cadre de ce projet ont été celles de l’Extrême-Nord (74), du Nord (64), de l’Adamaoua (66) et de l’Est (66), qui sont classées comme zones d’éducation prioritaire, du fait, officiellement, du faible taux de scolarisation des populations.

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La production du Sorgho dans les régions de l’Extrême-Nord et du Nord du Cameroun, les deux bassins de production de cette céréale dans le pays, devrait atteindre 2 millions de tonnes au cours de l’année 2020, selon les prévisions du ministère de l’Agriculture et du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma).

Grâce aux concours financiers apportés aux producteurs dans le cadre du Pidma, financé à hauteur de 50 milliards de francs Cfa par la banque mondiale, la production du sorgho au cours de la campagne 2014-2015 courante est projetée à 1,099 million de tonnes. Elle est prévue pour progresser d’un peu plus de 200 000 tonnes chaque année, pour finalement atteindre 2 millions de tonnes en 2020, apprend-on.

A l’origine de cet intérêt de plus en plus marqué pour la production du sorgho au Cameroun, explique-t-on au ministère de l’Agriculture, les besoins croissants exprimés par des agro-industries, notamment Guinness Cameroon, la filiale locale du groupe Diageo, qui préfère désormais le sorgho à l’orge importée pour la production de ses boissons gazeuses et alcoolisées.

Cette entreprise brassicole, qui est engagée dans un programme de réduction de ses importations de matières premières, revendique d’ailleurs des investissements d’environ 3 milliards de francs Cfa dans un projet de promotion de la culture du sorgho dans l’Extrême-Nord du Cameroun.

 

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A la faveur de l’insécurité observée il y a quelques mois dans certaines localités de la région de l’Est-Cameroun, frontalières à la République centrafricaine qui vit une situation politique à la fois tendue et précaire depuis 2013, l’activité touristique, notamment le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, a connu un véritable boom. L’information est révélée dans un rapport gouvernemental intitulé «Impact de la crise sécuritaire aux frontières sur l’économie camerounaise».

«Les services d’hébergement et de restauration ont connu un surcroît d’activité, particulièrement dans les zones frontalières, du fait de l’accroissement des séjours longues durées induit notamment par la présence des organismes internationaux», précise le rapport. Le document ajoute cependant que «compte tenu de la capacité hôtelière très limitée (dans cette partie du Cameroun), cette forte demande a entrainé une prolifération des établissements hôteliers clandestins».

En effet, depuis plusieurs mois maintenant, des organismes humanitaires et des ONG ont pris leurs quartiers dans la région de l’Est du Cameroun, afin de gérer l’afflux de réfugiés centrafricains fuyant les exactions induites par la crise politique que vit ce pays. Le déploiement de ces organismes a visiblement eu un impact positif sur l’activité touristique, notamment le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.

A contrario, souligne le même rapport, dans la région de l’Extrême-Nord, où la secte islamiste nigériane Boko Haram a fait plusieurs incursions meurtrières, l’activité touristique a été totalement plombée. En effet, apprend-on de la même source, le taux de remplissage des hôtels a connu une chute drastique pour se situer de nos jours à 10%, le chômage s’est accru avec 25% de pertes d’emplois enregistrées dans les entreprises. Dans le même temps, les sites touristiques ont été désertés, notamment après que les représentations diplomatiques installées à Yaoundé aient déconseillées à leurs ressortissants les voyages vers la région de l’Extrême-Nord, qui abrite pourtant les sites touristiques les plus importants du Cameroun.

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Afin de permettre aux autorités camerounaises de faire face à la crise multiforme «engendrée par les attaques de Boko Haram à l'encontre des populations civiles» dans la région de l’Extrême-Nord du pays, l’Union européenne (UE) annonce qu’elle lancera «bientôt» deux nouveaux projets d’aide, dotés d’un montant total de 4 milliards de francs Cfa, a-t-on appris le 24 mars 2015 dans un communiqué officiel.

D’une enveloppe globale de 2,6 milliards de francs Cfa, le premier projet permettra, apprend-on, «de renforcer les capacités opérationnelles de la protection civile, notamment le corps des sapeurs-pompiers et la police des frontières». Le second projet, d’un montant total de 1,5 milliard de francs Cfa, «vise à favoriser l'intégration socio-économique des jeunes défavorisés dans la région de l'Extrême Nord».

En effet, plusieurs sources accréditent la thèse selon laquelle Boko Haram, la secte islamiste et terroriste nigériane, réussi à effectuer d’importants recrutements de jeunes camerounais dans l’Extrême-Nord du pays, à cause principalement de leur désœuvrement et de leur état de pauvreté. De ce point de vue, le projet de l’Union européenne vise à rendre les jeunes de cette partie du pays moins réceptifs aux propositions de Boko Haram, et ainsi réduire les capacités de recrutements de la secte nigériane sur le territoire camerounais.

Selon l’UE, en plus des deux projets sus-mentionnés, «un nouveau programme pour le développement rural destiné en grande partie à la région de l'Extrême-Nord est en préparation avec le gouvernement camerounais».

 

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A cause des attaques répétées de la secte islamiste nigériane Boko Haram, près d’une centaine d’écoles de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun ont été fermées, et leurs élèves réfugiés vers les zones plus sécurisées, où les capacités d’accueil des écoles sont largement dépassées, du fait de l’afflux des populations qui fuient Boko Haram.

Afin d’accroître les capacités d’accueil de ces écoles prises d’assaut par les élèves dont les parents sont en débandade à cause de Boko Haram, le gouvernement camerounais vient d’annoncer le déblocage d’une enveloppe de 5,3 milliards de francs Cfa devant permettre la réalisation d’un plan d’urgence de construction des infrastructures scolaires dans cette partie du pays.

«Il est question pour nous d’agir dans l’urgence pour que tous ces élèves qui ont abandonné les classes dans les zones sinistrées et qui sont redéployés plus à l’intérieur du pays retrouvent un cadre idéal de formation qui leur permettra de rattraper leurs camarades des autres localités du Cameroun. Cet argent servira à la construction de 79 forages, 196 salles de classe, 83 blocs de latrines, 20 dortoirs, 10 cantines et des branchements électriques dans 106 localités de la région», explique le gouverneur de l’Extrême-Nord, Midiyawa Bakari, qui ajoute que ces travaux vont être exécutés dans un délai de 40 jours.

Pour ce faire, apprend-on, le gouvernement a requis les services du génie-militaire, service spécialisé de l’armée, qui s’attèlera à la construction de ces infrastructures scolaires dans les zones jugées à risque, tandis que les opérateurs économiques réaliseront ce plan d’urgence dans les zones plus calmes, c’est-à-dire très peu exposées aux attaques de la secte Boko Haram.

 

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Afin de faire face à la famine qui se profile à l’horizon dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, où les incursions meurtrières de la secte islamiste et terroriste nigériane Boko Haram ont provoqués l’abandon des champs par les populations apeurées, la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) a décidé de diversifier sa production en 2015.

Selon cette décision prise par l’entreprise rizicole au cours d’un conseil d’administration tenu le 30 janvier 2015, apprend-on, en plus du riz, la Semry se lancera cette année dans la culture du mil et du sorgho. Aussi, l’entreprise s’est-elle dotée d’un budget 2015 à la hausse, à 12,5 milliards de francs Cfa. «Ce montant permettra certainement à la Semry de redimensionner les choses en augmentant non seulement la production, mais aussi en la diversifiant pour parvenir à rattraper le gap alimentaire», a déclaré le président du Conseil d’administration de l’entreprise, Midjiyawa Bakari.

Pour rappel, la campagne agricole 2014 s’est achevée dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun sur un déficit céréalier (mil, maïs, sorgho, riz) estimé à 132 000 tonnes, selon les statistiques du ministère de l’Agriculture. A l’origine de cette baisse de la production céréalière, apprend-on, la menace Boko Haram et la mauvaise pluviométrie.

En général, la production de la Semry, qui dépasse difficilement 100 000 tonnes par an (sur une demande nationale de 300 000 tonnes), est presqu’entièrement vendue au Nigéria, où les prix sont plus rémunérateurs. En 2015, à cause de la menace de famine dans l’Extrême-Nord, une bonne quantité de cette production devrait être consommée surplace. Pour des raisons de sécurité alimentaire.

 

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La région de l’Extrême-Nord du Cameroun a produit au total 9544 tonnes de viande en 2014, a-t-on appris au cours de la dernière édition de la foire agro-pastorale régionale, organisée au mois de décembre dernier. Ces quantités englobent à la fois la production bovine (8294 tonnes), ovine (352 tonnes), caprine (833 tonnes) et porcine (65 tonnes).

Selon les autorités en charge de l’élevage dans cette partie du pays, cette activité a été marquée l’année dernière par l’abandon de certains troupeaux dans des villages, par des éleveurs craignant d’être attaqués par la secte islamiste nigériane Boko Haram, qui fait de plus en plus de violentes et meurtrières incursions en territoire camerounais.

Une situation qui n’a cependant pas empêché les autorités en charge de l’élevage, a-t-on appris, de densifier la sensibilisation des éleveurs sur l’importance des cultures fourragères, la gestion rationnelle des points d’eau et des pâturages, les bienfaits de la vaccination et du déparasitage.

 

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