La 4^ème édition du festival international du cacao camerounais, festicacao 2015, s’ouvre le 3 décembre 2015 au palais polyvalent des Sports de Yaoundé, la capitale du pays. Cette fête du cacao se déroulera jusqu’au 5 décembre, a annoncé le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, au cours d’une conférence de presse organisée le 1^er décembre dernier.

Placée sous le thème : «la femme camerounaise dans le cacao», cette édition de festicacao a pour objectif, a expliqué le Ministre Mbarga Atangana, «de montrer aux femmes ce que d’autres femmes font déjà dans le cacao, et d’inciter de plus en plus de femmes à se lancer dans la filière cacao dans toutes ses composantes». Bref, pour ce membre du gouvernement camerounais, «la femme est une composante essentielle du plan de relance de la filière cacao au Cameroun».

Pour preuve, a-t-il souligné, le plus grand exportateur de cacao au Cameroun est une femme. Il s’agit de Kate Fotso, en l’occurrence, qui dirige la société Telcar Cocoa, un négociant local de la firme internationale Cargill. Une autre femme camerounaise, a encore indiqué le ministre du Commerce, possède actuellement des plantations de cacao s’étendant sur 100 hectares.

Un rêve que caressent aussi les 220 jeunes filles (soit environ 25% des 1000 jeunes faisant partie du programme) encadrées par le programme New Generation du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), qui vise à insérer des jeunes dans la culture du cacao. Cette place de la femme dans la cacaoculture sera exaltée tout au long de la conférence internationale qui ponctuera cette nouvelle édition de festicacao, en présence de Jean Marc Anga, le directeur exécutif de l’ICCO, l’organisation internationale du cacao.

Festicacao 2015 c’est également le forum New Generation, une exposition, l’élection de la Miss festicacao, un dîner Awards et le Challenge cacao, un concours qui mettra au prise au moins deux établissements hôteliers du pays, qui rivaliseront d’adresse dans la préparation d’un gâteau au chocolat.

BRM

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Si les femmes camerounaises avaient un meilleur accès aux terres et aux financements, leur implication dans la filière café pourrait rapidement catalyser une augmentation de la production nationale, de l’ordre de 20 à 30%. C’est ce que révèle une étude de la FAO, citée le 24 avril 2015 à Yaoundé, lors du forum ayant ponctué la 3ème édition du Festicoffee, le festival international du café camerounais, qui s’est déroulé du 23 au 25 avril 2015.

Articulé autour du thème «le café : une opportunité d’affaires pour la femme», ce forum a non seulement révélé les visages de la marginalisation de la femme dans la filière café (elle produit, mais c’est l’homme qui vend), malgré le rôle prépondérant qu’elle y joue (50% du million de producteurs camerounais sont des femmes) ; mais surtout mis en exergue les bienfaits qu’occasionnerait l’implication de la gent féminine dans le développement de la filière café au Cameroun.

Afin de faire jouer à la femme une véritable partition dans la filière café, une association des femmes camerounaises dans le café (Afecc) vient d’ailleurs de voir le jour, sous l’impulsion, a-t-on appris, du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC). Cette association est dirigée par la députée Patricia Tomaino Ndam Njoya (photo), dont l’époux, l’homme politique Adamou Ndam Njoya, est présenté comme le plus grand producteur de café du pays, avec de vastes plantations dans le Noun, département de la région de l’Ouest.

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18-03-2015 - Festicoffee 2015, le festival international du café camerounais, aura lieu du 23 au 25 avril prochain dans 23 villes du pays

Comme à l’accoutumée, c’est une journée de dégustation qui va ponctuer l’ouverture officielle de l’édition 2015 du Festicoffee, le festival international du café camerounais, placé cette année sous le thème «la femme camerounaise dans le café». Cette journée de dégustation aura lieu au palais des Sports de Yaoundé et s’étendra à 23 autres villes camerounaises, ainsi qu’a six villes africaines : Abidjan, Antananarivo, Bangui, Franceville, Libreville et Lomé.

Mais, avant le lancement de la fête du café camerounais le 23 avril prochain, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), qui organise cet évènement avec le concours du ministère du Commerce, annonce la tenue, du 18 au 21 avril 2015 dans les localités de Douala, Mélong, Koutaba et Foumban, de voyages d’échanges entre les femmes gabonaises et camerounaises œuvrant dans la filière café.

Avant la clôture de Festicoffee qui interviendra le 25 avril 2015 avec la remise des prix aux meilleurs acteurs de la filière et l’élection Miss Coffee, cette manifestation, selon le programme officiel, donnera lieu le 24 avril à un forum sur le thème : «filière café : une opportunité d’affaires pour les femmes».

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L’édition 2015 du Festival international du café camerounais (Festicoffee) se déroulera du 23 au 25 avril 2015. Comme à l’accoutumée, cette fête du café organisé par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) et le ministère du Commerce, donnera lieu à une journée de dégustation, qui se déroulera concomitamment dans 23 villes du pays. Au palais des Sport de Yaoundé, qui abritera l’évènement, la dégustation du café au franc symbolique prendra trois jours, apprend-on de bonnes sources.

Festicoffee 2015 est placé sous le thème : «la femme dans le café». Ce thème, selon les organisateurs, vise à magnifier le rôle encore méconnu de la femme dans la culture du café au Cameroun. «La femme est un peu le nègre dans la filière café. On croit faussement que ce sont les hommes qui cultivent le café. Ils savent davantage le vendre. Le café est cultivé par les femmes. Il est question, au cours de ce Festicoffee, de braquer les projecteurs sur cette méconnaissance du rôle de la femme dans la culture du café et d’attirer l’attention des acteurs de la filière sur cette injustice», confie l’un des organisateurs de l’évènement.

En effet, dans les principaux bassins de production de café que sont l’Ouest et le Nord-Ouest, les pratiques traditionnelles ne reconnaissent pas jusqu’ici aux femmes, le droit d’être propriétaires des terres. La terre appartient traditionnellement aux hommes, et les femmes la cultivent tout simplement. Aussi, est-il rare d’avoir des femmes productrices de café au sens strict du terme, même si celles-ci essaiment les plantations de café appartenant aux hommes, et dont elles n’ont généralement aucun moyen de contrôle sur les revenus.

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Lancé en 2010 par Hilary Clinton, alors Secrétaire d’Etat américaine, l’African Women Entrepreuneurship Program (AWEP) a été officiellement lancé le 9 décembre 2014 au Cameroun, au cours d’une cérémonie organisée à Yaoundé, la capitale du pays. Présidée par Caroline Sack Kendem (photo), la branche camerounaise de l’AWEP revendique déjà l’encadrement «d’entrepreneuses camerounaises, qui s’illustrent dans l’agro-business, la transformation agro-alimentaire, le textile, la mode, les NTIC, le marketing».

En effet, l’AWEP a pour objectif principal, apprend-on, de renforcer les capacités des femmes entrepreneurs d’Afrique, afin que «ces dernières deviennent les voix du changement dans leurs pays» respectifs. Grâce à ce programme soutenu par le département d’Etat américain, chaque année, une promotion de femmes entrepreneurs africaines est sélectionnée par l’Ambassade des USA de chaque pays, et est envoyée en immersion aux Etats-Unis.

A ce jour, souligne Caroline Sack Kendem, la présidente de la branche camerounaise, «à travers un appui technique, AWEP accompagne les initiatives de plus de 200 femmes lauréates du programme, et des milliers de femmes entrepreneurs du continent réparties dans près de 50 pays et réunies dans trois centres d’affaires».