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Yaoundé - 25 avril 2024 -

Les transports n’ont connu aucune perturbation au Cameroun ce 16 novembre 2015. C’est que le 13 novembre dernier, c’est-à-dire à trois jour de l’entrée en vigueur du mot d’ordre de grève déposé sur la table du gouvernement camerounais par différents syndicats de transporteurs, les deux parties sont finalement parvenues à un accord, au bout de quatre jours de tractations, a-t-on appris de sources autorisées.

En effet, accédant à l’une des requêtes des transporteurs, le gouvernement camerounais a signé un texte portant création, dans les services du Premier ministre, d’un comité de lutte contre le transport clandestin. Dans le même temps, a-t-on appris, une décision conjointe des ministres des Transports et de l’Administration territoriale, institue et organise le fonctionnement des brigades spéciales de lutte contre le transport clandestin sur l’ensemble du territoire national.

Ces deux décisions gouvernementales ont visiblement suffi pour que les syndicats des transporteurs abandonnent leur revendication principale, à savoir la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe, suite à la baisse des cours mondiaux du brut. L’examen de cette question a simplement été renvoyé sine die, a-t-on appris.

Pour rappel, depuis le 1er juillet 2014, le gouvernement a procédé à une révision à la hausse des prix à la pompe, prenant prétexte de la hausse des prix du brut à l’international et de l’augmentation vertigineuse des subventions à la consommation interne des produits pétroliers. A cet effet, le prix du litre de super est passé de 569 francs Cfa à 650 francs Cfa, soit une hausse de 81 francs Cfa, tandis que le litre de gasoil, lui, est passé de 520 francs Cfa à 600 francs Cfa, en augmentation de 80 francs Cfa.

 

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Les syndicats des transporteurs urbains du Cameroun annoncent une grève générale pour le 16 novembre 2015, afin d’obliger le gouvernement à procéder à une baisse des prix des produits pétroliers à la pompe. Les deux réunions de crises tenues jusqu’ici dans les services du Premier ministre ces derniers jours n’ont pas réussi à faire plier les syndicalistes, les pouvoirs publics n’étant pas disposés à accéder à cette requête.

Prenant au mot le gouvernement camerounais, qui avait invoqué la hausse continue des prix du brut sur le marché mondial pour augmenter les prix des produits pétroliers à la pompe à partir du 1er juillet 2014, les syndicalistes demandent aujourd’hui à l’Etat de rester dans cette logique en baissant les prix à la pompe, le prix du brut étant reparti à la baisse depuis plusieurs mois.

Une requête à laquelle le gouvernement ne souhaite pas accéder, malgré une économie de 300 milliards de francs Cfa annoncée cette année sur la subvention à la consommation des produits pétroliers à la pompe, selon certaines sources. A l’origine de cette réticence du gouvernement, peut-on analyser, la suppression dans le projet de loi des Finances 2016, du poste lié à la subvention sus-mentionnée.

Pour rappel, depuis le 1er juillet 2014, le prix du litre de super est passé de 569 francs Cfa à 650 francs Cfa, soit une hausse de 81 francs Cfa, tandis que le litre de gasoil, lui, est passé de 520 francs Cfa à 600 francs Cfa, en augmentation de 80 francs Cfa. Dans le même temps, la bouteille de gaz domestique de 12 Kg (la dernière hausse des prix de ce produit est intervenue en 2006), qui coûtait 6000 francs Cfa, est désormais cédée à 6500 francs Cfa.

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Les travaux de construction du barrage de Memvé’élé, dans la localité de Nyabizan, région du Sud du Cameroun, pourraient temporairement être interrompus dès le 5 juillet 2015. C’est du moins ce qu’indique un préavis de grève adressée le 7 juin 2015 par les ouvriers membres de la Confédération camerounaise du travail (Cct), aux responsables de la société chinoise Sinohydro, en charge de la construction de cet ouvrage énergétique.

Les ouvriers entendent ainsi débrayer pour obtenir de bien meilleures conditions de travail, mais surtout mettre un terme à des pratiques telles que, apprend-on, le harcèlement sexuel, la corruption, le trafic d’influence, les licenciements abusifs, les arrestations arbitraires, les bastonnades et autres voies de fait qui auraient cours sur le chantier déjà réalisé à 70%, selon les estimations officielles.

La tension entre les ouvriers et responsables de la société Sinohydro est telle que, a révélé le Quotidien privé Mutations, une réunion de crise organisée le 25 juin 2015 à Ebolowa, et présidée par le secrétaire général de la région du Sud, Thierry Kin-Nou Nana, s’est achevée en queue de poisson.

Pour rappel, l’année dernière, c’est une descente sur le site du ministre camerounais du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, qui avait dû calmer les premières tensions entre ouvriers et employeurs sur le chantier de Memvé’élé.

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Les employés de la Cameroon Postal Services (Campost), l’entreprise postale publique, ont entamé depuis le lundi 9 mars 2015 un mouvement de grève illimitée. Ceux-ci, expliquent les représentants du personnel, réclament la liquidation des droits sociaux consécutifs à la fusion entre l’ancienne Caisse d’épargne postale (CEP) et la Société nationale des postes (Sonaposte), qui a donné naissance, en avril 2004, à l’actuelle Campost.

Sur la liste des revendications des postiers camerounais, se trouvent également la reconstitution des carrières des agents temporaires finalement recrutés depuis plusieurs années, mais dont le statut est stagnant ; ainsi que le paiement des prestations sociales des agents suspendues depuis au moins deux ans. En effet, l’on se souvient que selon un tableau des entreprises qui ne reversent pas les prestations sociales pour leurs employés dressé en 2014 par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), la Campost affiche des impayés de plus de 400 millions de francs Cfa.

Pour rappel, depuis 2010, la Campost est gérée par une équipe de Sofrepost, filiale de la poste française, suite à un contrat d’assistance technique signé avec le gouvernement camerounais. Cette arrivée de Sofrepost à la tête de la Campost a été précédée d’un autre contrat de gestion avec le cabinet canadien Tecsult International, qui a bouclé son bail de 2 ans à la Campost en laissant un trou de 2,2 milliards de francs Cfa dans les caisses.

Si l’équipe de Sofrepost a permis à l’entreprise postale camerounaise de retrouver un certain équilibre financier (environ 850 000 comptes d’épargne et 56 700 comptes courants gérés dans son portefeuille à fin 2013) et de déployer de nouvelles activités, la gestion financière de l’entreprise ne se fait pas sans heurts. En effet, entre 2011 et novembre 2013, a-t-on appris de bonnes sources, un réseau de fraudeurs à l’intérieur de l’entreprise, piloté par un certain Jean Jacques Zé, a permis de détourner environ 4 milliards de francs Cfa au moyen de virements frauduleux.

En 2013, c’est le chef du Centre financier national de la Campost (la banque postale), un certain Jules Mvogo Etoundi, qui a été écroué à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, pour détournement de 404 millions de francs Cfa.

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Les quelques 1500 ouvriers à l’œuvre sur le chantier de construction du barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est du Cameroun, sont de nouveau entrés en grève le 6 novembre 2014, pour une durée indéterminée, apprend-on de bonnes sources. Cette fois-ci, indiquent des sources concordantes, ces ouvriers recrutés par l’entreprise chinoise CWE, réclament le respect des engagements pris par leur employeur lors de précédentes grèves.

Il s’agit, par exemple, de leur immatriculation à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), et du payement de certaines primes, dont celle du rendement. Des griefs déjà faits à CWE par le passé. Par exemple, au cours d’un arrêt de travail orchestré par les ouvriers du chantier de Lom Pangar du 25 juin au 3 juillet 2012, l’immatriculation à la CNPS était déjà parmi les revendications majeures des ouvriers.

A Electricity Development Corporation (EDC), le bras séculier de l’Etat camerounais dans les infrastructures énergétiques, l’on dénonce «les tergiversations» et le «double jeu» du constructeur chinois, qui se hâte lentement de respecter les engagements en rapport avec l’amélioration des conditions de travail des ouvriers, alors qu’il reçoit régulièrement les acomptes et les avenants contractuels, indique l’Agence africaine de presse (APA), citant une source interne à l’entreprise.

Ces tensions répétées sur le chantier de Lom Pangar, qui provoquent des arrêts intempestifs des travaux, sont susceptibles d’influencer le chronogramme des activités de construction de cet ouvrage, dont la mise en eau partielle est prévue entre juin et septembre 2015.

Pour rappel, le barrage réservoir de Lom Pangar aura une capacité de retenue d’eau de plus de 6 milliards de m3. L’ouvrage au pied duquel sera installé une usine de 30 MW, est co-financé par la Banque mondiale (66 milliards de francs Cfa), la Banque européenne d’investissement (19,7 milliards de francs Cfa), la Banque africaine de développement (33 milliards de franc Cfa), la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (20 milliards de francs Cfa) et l’Agence française de développement (39,3 milliards de francs Cfa).

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Le 6 octobre 2014, il n’y a pas eu travail aussi bien dans les plantations qu’à l’usine de la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm) situées dans la localité de Kienké, non loin de Kribi, dans la région du Sud-Cameroun. En effet, tôt ce matin-là, a-t-on appris de bonnes sources, les ouvriers de cette entreprise agro-industrielle cotée à la Douala Stock Exchange (DSX), ont érigé des barricades sur les différentes routes donnant accès aux plantations et à l’usine.

Motif de cette seconde grève en l’espace d’un mois : dans leurs bulletins de paie du mois de septembre dernier, les employés n’ont pas vu se matérialiser les conclusions d’un arrangement entre leur employeur et eux, lors d’une précédente grève organisée le 1er septembre 2014. Parmi ces promesses non tenues, l’application du nouveau Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) revalorisé il y a bientôt trois mois par le gouvernement camerounais, et le payement des primes de rendement attendues depuis juillet 2011, apprend-on.

Aussi, cette fois-ci, en plus de réclamer le respect des engagements ci-dessus pris par les responsables de la Socapalm, les employés ont exigé le limogeage de Frédéric Auge, le directeur des plantations dans l’unité de Kienké. Bien que cette dernière requête n’ait pas été acceptée, les négociations entreprises ce même 6 octobre 2014 entre les deux parties, sous la supervision des autorités administratives locales, ont permis de reconduire les mêmes promesses, notamment celle d’appliquer le SMIG aux salariés dont la solde n’atteint pas 36 270, montant qui représente le nouveau SMIG validé par l’Etat camerounais en juillet 2014.

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Les ouvriers engagés par Sogea-Satom, l’entreprise du BTP qui construit depuis 10 mois le 2ème pont sur le fleuve Wouri à Douala, la capitale économique camerounaise, ont observé un mouvement de grève le 18 septembre 2014, pour protester, globalement, contre les mauvaises conditions de travail et certains autres faits vécus sur le chantier, apprend-on de source médiatique.

Entre autres plaintes, les employés dénoncent la suppression des heures supplémentaires, la non prise en compte des qualifications professionnelles dans la gestion du personnel, l’absence des primes de risque et de rendement… Une réunion de crise organisée à cette occasion par le préfet du département du Wouri, Nasseri Paul Béa, a permis de rasséréner les esprits, les responsables de Sogea-Satom ayant demandé un délai de 15 jours pour résoudre les problèmes à l’origine du courroux des employés.

Sogea-Satom emploie actuellement 500 personnes sur le chantier du 2ème pont sur le Wouri, ouvrage stratégique qui devrait permettre de fluidifier les liaisons entre le Littoral du Cameroun et les régions de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

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Malgré la réduction de certaines taxes dans le secteur des transports et la revalorisation des salaires dans le secteur public (5%), la hausse des prix des carburants au Cameroun, depuis le 1er juillet dernier, continue de faire des vagues dans le pays. Malgré le répit accordé au gouvernement par les transporteurs, qui avaient lancé un préavis de grève pour le 7 juillet avant de le suspendre deux jours avant, 12 centrales syndicales des travailleurs du pays viennent de déposer un préavis de grève dans les services du Premier ministre, Philémon Yang.

Parmi ces centrales, se trouvent la Centrale syndicale du secteur public (CSP) et la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun (CSTC). Aux côtées de 10 autres centrales syndicales, ces dernières appellent les travailleurs camerounais à une grève générale à compter du 28 juillet 2014, pour protester contre la hausse des prix des carburants, jugeant les mesures d’accompagnement prises par le gouvernement «insignifiantes».

En effet, en plus de vouloir obtenir l’ajournement pur et simple de la hausse des prix des carburants et du gaz domestique décidée le 30 juin 2014, ces centrales exigent une revalorisation des salaires dans les secteurs public et privé de 20%, l’augmentation du SMIG, des 28 000 francs Cfa actuels à 150 000 francs Cfa.

Afin que le gouvernement ne prenne des mesures telles que la hausse des prix des carburants de manière «unilatérale», les 12 centrales syndicales demandent la création d’un «Haut conseil du dialogue social». Le gouvernement camerounais a aussitôt entamé des négociations pour désamorcer cette nouvelle bombe sociale.

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La séance de négociation entre une dizaine de membres du gouvernement camerounais et les syndicats des transporteurs tenue le 3 juillet 2014 à Yaoundé, s’est achevée en queue de poisson. Le gouvernement, qui espère toujours obtenir la levée du mot d’ordre de grève lancé par les syndicats du secteur des transports, au lendemain de la hausse des prix du super, du gasoil et du gaz domestique, se voit jusqu’ici opposer une résistance farouche des syndicalistes.

Ces derniers ont purement et simplement claqué la porte des négociations le 3 juillet dernier, exigeant ni plus ni moins l’annulation de la hausse des prix des produits pétroliers entrée en vigueur sur le territoire camerounais depuis le 1er juillet 2014. Une correspondance adressée à cet effet au chef de l’Etat a été remise au gouvernement par les représentants syndicaux.

A trois jours de la grève générale des transporteurs, annoncée pour le 7 juillet 2014, les positions sont figées. Plusieurs associations de protection des droits des consommateurs et certains partis politiques de l’opposition camerounaise ont joint leurs voix au concert de protestation né de la hausse des prix des produits pétroliers.

Cette augmentation de 81, 80 et 500 francs Cfa, respectivement sur les litres de super, du gasoil, et sur la bouteille de 12 Kg du gaz domestique, a pourtant été accompagnée d’une promesse de revalorisation des salaires dans le secteur public, et de la réduction de moitié des taxes de stationnement et à l’essieu, ainsi que de l’impôt libératoire.

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Comme on pouvait s’y attendre, dès l’entrée en vigueur de la nouvelle grille des prix des produits pétroliers sur le territoire camerounais, le 1er juillet 2014, la Confédération générale des syndicats du transport du Cameroun a annoncé une grève générale des travailleurs de ce secteur le 7 juillet 2014, en signe de protestation contre la hausse des prix du super et du gasoil.

Dans le même temps, la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC) annonce, à compter de ce même 7 juillet, une série de manifestations de protestation contre cette décision gouvernementale d’augmenter respectivement de 81, 80 et 500 francs Cfa les prix du litre de super et de gasoil, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg du gaz domestique.

Visiblement, les mesures d’accompagnement prises par le gouvernement camerounais, afin d’atténuer les effets de cette décision sur le pouvoir d’achat des ménages, en général, et des employés du secteur des transports, en particulier, ne satisfont pas les syndicalistes et autres associations de protection des droits des consommateurs.

Pour rappel, en appendice de cette augmentation des prix intervenue le 30 juin 2014, l’Etat camerounais a promis, sans précision aucune, une augmentation des salaires des agents de l’Etat et du SMIG ; de même qu’il a décidé de réduire de 50% le montant de l’impôt libératoire payé par les petits commerçants et acteurs du secteur informel, ainsi que celui des taxes de stationnement (payée par les employés du secteur du transport en commun) et à l’essieu (payée par les camionneurs).

Devant ce front de la contestation formé par les syndicats du transport et les associations de consommateurs, le gouvernement a engagé, apprend-on de bonnes sources, des négociations avec les différentes parties, qui révèlent n’avoir pas été impliquées dans le processus de prise de cette décision de revalorisation des prix des produits pétroliers. Du côté des pouvoirs publics, l’on garde à l’esprit et redoute le scénario de février 2008, au cours duquel une augmentation des prix à la pompe avait embrasé tout le pays, provoquant ce qui avait été baptisé «les émeutes de la faim».

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