L’hebdomadaire camerounais Le Financier d’Afrique révèle qu’une note de conjoncture publiée par l’Institut national de la statistique (INS) au courant du mois de septembre dernier, indique que les prix à la consommation sur le territoire camerounais, ont augmenté de 2,3% au premier semestre 2013, par rapport à la même période l’année dernière.
A en croire cette publication, cette hausse du niveau général des prix est non seulement la conséquence d’une augmentation des coûts des services dans l’enseignement (4,7%), avec notamment la révision à la hausse des frais de scolarité dans certaines institutions de l’enseignement privé, mais aussi le renchérissement des prix des produits alimentaires à l’international (3,8%).
En rappel, le Cameroun, selon les derniers résultats de la balance des paiements publiés par le ministère des Finances, importe pour environ 600 milliards de francs Cfa de produits alimentaires chaque année. Le dernier élément justifiant l’augmentation du niveau général des prix au 30 juin 2013 au Cameroun, apprend-on, est la hausse des services de transport.
En effet, bien que les prix des produits pétroliers soient bloqués à la pompe depuis 2008 au Cameroun, à cause des subventions de l’Etat, les coûts des transports à l’international continuent d’être arrimés aux différentes fluctuations du brut sur le marché mondial. Ce qui augmente les prix à l’importation.
Selon le rapport de l’enquête annuelle dans les entreprises que vient de publier l’Institut national de la statistique (INS), révèle le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, le chiffre d’affaire cumulé réalisé par les entreprises camerounaises, est passé de 10 225 milliards de francs Cfa en 2009, à 11 737 milliards de francs Cfa en 2011, soit une hausse de plus de 1500 milliards de francs Cfa en 2 ans.
L’enquête, apprend-on, a été réalisée sur un échantillon de 750 entreprises installées au Cameroun. Elle révèle également des disparités importantes, selon l’activité desdites entreprises. C’est ainsi que le rapport relève, par exemple, les bonnes performances des entreprises du secteur sylvicole (bois), qui arrivent largement en tête, devant les entreprises agro-industrielles.
Sur le profil des chefs d’entreprises, l’enquête de l’INS révèle que seulement 2,5% des chefs d’entreprises au Cameroun sont sans niveau, tandis que 90% sont au moins titulaires du baccalauréat, alors que plus de 56% d’entre eux revendiquent un Master ou plus.