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Yaoundé - 24 avril 2024 -

Le groupe Cfao vient d’annoncer qu’il investira bientôt la bagatelle de 500 millions de dollars (environ 275 milliards de francs Cfa) pour la construction de 20 centres commerciaux en Afrique centrale et de l’Ouest. Les pays concernés par ces investissements sont, apprend-on, le Cameroun, le Gabon, la RDC, le Sénégal, le Nigéria, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Au Cameroun, révèle notre source, le groupe Cfao, auquel est désormais associé l’enseigne Carrefour, le leader de la grande distribution en France, a d’ores et déjà identifié cinq sites sur lesquels pourront être construits les centres commerciaux en projet.

En plus de contribuer à la promotion de certains produits du terroir, ce positionnement de Cfao dans la grande distribution au Cameroun ouvrira à son associé Carrefour, les portes de la première économie de la zone Cemac.

Sur ce marché, le couple Cfao-Carrefour trouvera d’autres enseignes françaises telles que Casino, bien installé depuis des décennies, ou encore Super-U, qui a ouvert son premier centre commercial dans la capitale économique camerounaise en juin 2015. BRM

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Published in Entreprises

I&P, fonds d’investissements spécialement dédié à l’Afrique, a décidé de fermer sa succursale au Cameroun, apprend-on dans une annonce légale publiée le 7 mars 2016 par voie de presse. Avec 75 millions d'euros (environ 49 milliards FCfa) sous gestion, I&P revendique l’accompagnement d’une soixantaine de petites et moyennes entreprises (PME) réparties dans 15 pays africains.

Malgré la fermeture de sa succursale camerounaise, ce fonds est toujours présent au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, à Madagascar, au Maroc et au Sénégal, où il continue de financer «des entreprises africaines responsables, à forte valeur ajoutée locale et capables de développer une activité rentable et durable».

Créé en 2002, I&P jouit de la confiance d’investisseurs institutionnels, privés, ainsi que de certaines fondations. Parmi ces partenaires, on retrouve Proparco, la BAD, le FMO, la BEI, CFAO, Danone, Bank of Africa, la Fondation Edmond de Rothschild, etc.

BRM

Published in Finance

Nous vous proposons ci-dessous des extraits d’un entretien avec le ministre camerounais de l’Economie, dont l’intégralité sera publié dans le magazine Investir au Cameroun de ce mois de mars 2016, à paraître dans les prochains jours.

Dans son allocution de fin d’année, le chef de l’Etat a de nouveau stigmatisé les lenteurs administratives, qui sont parmi les freins au développement économique du Cameroun. A votre avis, pourquoi est-il si difficile de lutter contre les lenteurs administratives, qui freinent par exemple l’industrialisation du pays ?

Je vais vous raconter une anecdote qui va vous surprendre. L’année dernière au mois de mars, j’ai assisté, avec les ministres de l’Economie, à un forum à Genève. J’y ai rencontré un ancien Premier ministre de Bulgarie, je crois, qui était venu faire un exposé sur le Doing Business. Notamment sur les efforts que son pays avait fait à l’époque, pour gagner 40 points dans ce classement. Nous avons essayé de parcourir l’ensemble des décisions prises par ce pays à cette époque-là, et nous nous sommes rendu compte que le chef de l’Etat camerounais avait déjà pris ces mêmes décisions en 1990.

Notre chef de l’Etat avait déjà pris des décisions futuristes en 1990, avec le vent des lois sur les libertés, y compris sur la liberté des affaires, la liberté d’entreprendre. Par exemple, lorsqu’un opérateur économique sollicitait un agrément, au lieu d’attendre indéfiniment de l’obtenir, c’est l’administration qui avait un délai pour se prononcer. Passé ce délai, l’accord était tacite. Mais, qu’est-ce que l’administration a fait ? Elle n’a pas cru devoir s’arrimer à ces nouvelles décisions, au prétexte qu’elle risque de perdre son pouvoir.

Donc, nous avons effectivement une administration qui est lourde, mais cela a également ses avantages. Cela permet, par exemple, de suivre et de respecter les procédures. Vous savez, quand il n’y a pas des procédures, c’est un peu la porte ouverte aux dérives. Mais, quand les procédures sont longues et rébarbatives, ça peut effectivement poser un certain nombre de problèmes.

En 2013, une loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun a été votée par l’Assemblée nationale. Mais, si l’on en fait le bilan aujourd’hui, force est de constater que les avantages qu’elle induit sont accordés à des opérateurs économiques dont les projets ne sont toujours pas jusqu’ici implémentés…

Est-ce que vous savez que cette loi est critiquée ? Lors de son récent passage au Cameroun, Mme Lagarde, la DG du Fmi, a dit qu’il n’y a pas que cela à faire ! Depuis longtemps, le gouvernement a compris qu’il fallait prendre un certain nombre de mesures visant à inciter les investisseurs à s’installer au Cameroun et a, de ce fait, concocter la loi de 2013. Après, il y a un courant de pensée selon lequel le gouvernement a accordé trop d’avantages aux investisseurs dans le cadre de cette loi. Voilà ce qui est critiqué dans la loi de 2013 !

Bref, le gouvernement camerounais fait des efforts pour attirer les investissements dans le pays. Et dieu merci, cela commence à produire des résultats, puisque beaucoup de conventions ont déjà été signées dans le cadre de cette loi. Des entreprises s’installent et il est question d’en attirer davantage.

Pour ce qui est de cette loi, nous nous sommes dit qu’au lieu de percevoir les recettes dès le départ, ce qu’on appelle la fiscalité de porte, il vaut mieux laisser d’abord l’activité se créer et percevoir les recettes plus tard. C’est un modèle qui a fait ces preuves ailleurs, notamment dans des pays tels que Dubaï ou encore l’île Maurice.

L’autre modèle c’est de se dire, surtout à l’heure actuelle où les prix des matières premières (dont le pétrole) sont en baisse, qu’il faut davantage mobiliser les recettes non pétrolières, parmi lesquelles ont retrouvent les impôts et les taxes. Ce modèle a également ses défenseurs, parmi lesquels Mme la DG du Fmi, puisque c’est cette thèse qu’elle a défendu lors de sa visite au Cameroun.

Ces deux modèles ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Mais, au Cameroun nous avons besoin d’attirer les investisseurs. Maintenant, peut-être qu’il est important d’améliorer le ciblage des bénéficiaires de cette loi, parce que l’inconvénient d’avoir quelque chose de général est que tout le monde peut en bénéficier, y compris ceux qui n’en n’ont forcément pas besoin.

Vous semblez toujours optimiste lorsque vous évoquez la question des APE entre le Cameroun et l’Union européenne. Qu’est-ce qu’il y a de positif dans ces accords, alors que le Cameroun va ouvrir à 80% ses frontières aux produits des pays nettement plus industrialisés ?

Vous savez, je pense qu’il faut être positif dans la vie. Au lieu de pleurer ou de critiquer, je pense que le mieux pour nous est de nous poser la question de savoir ce qu’on va tirer des APE. On n’a pas suffisamment dit que les 80% dont vous parlez sont progressifs. Il y a un calendrier de démantèlement. Et je crois me rappeler que la première phase de ce démantèlement concerne les produits qui sont importants pour nous, notamment les équipements, qui serviront à moderniser notre économie.

Si aujourd’hui vous apprenez, par exemple, que vous pouvez acheter un véhicule qui coûtait 30 millions à 12 millions de FCfa parce que les frais de douane ne s’appliquent plus, dites-moi si c’est une mauvaise ou une bonne chose ! Les premiers produits qui vont faire l’objet de libéralisation ne sont pas des produits qui entrent en concurrence avec les produits fabriqués localement. Ce sont davantage des produits qui vont nous aider à mieux fabriquer les nôtres.

Donc, il vaut mieux se dire que les APE, comme toute médaille, ont leur revers, mais intéressons-nous au bon côté de la médaille. Plus nous allons bien exploiter les APE, parce que nous allons importer à moindre coût des équipements qui nous coûtent jusqu’ici trop cher à l’importation, plus nous deviendrons compétitifs.

Le second avantage des APE c’est l’ouverture des marchés. Nous avons des choses à vendre. Et l’Union européenne se propose de nous ouvrir son marché sans contingentement. De ce point de vue, le problème est que c’est notre production qui risque d’être insuffisante alors que des marchés nous sont ouverts. Comme l’Agoa avec les Américains, les APE sont une possibilité qui nous est offerte d’exporter.

Ma conviction c’est qu’aucun pays au monde ne s’est développé en s’enfermant derrière les barrières douanières. Si vous en avez un, montrez-le moi ! J’ai presqu’envie de vous dire qu’ailleurs, la douane n’est pas tellement considérée comme une source de recettes. La douane est considérée comme un instrument de politique industrielle.

Propos recueillis par BOD et BRM

Published in Gestion publique

Tout au long de l’année 2016, le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) va investir une enveloppe globale de 34 milliards de francs Cfa dans les communes camerounaises, a-t-on appris officiellement.

Cette somme représente 23% de l’enveloppe budgétaire globale de 145 milliards de francs Cfa dont s’est dotée la banque des communes camerounaises pour le compte de l’exercice 2016.

Véritable bras armé des investissements communaux au Cameroun, le Feicom a pour vocation de financer, au sein des collectivités locales décentralisées, des infrastructures routières, scolaires et communales ; les projets d’adduction d’eau potable ; d’électrification rurale…

Mais, au-delà des infrastructures communautaires, le Feicom finance souvent la participation des communes dans certains projets d’envergure réalisés sur leurs territoires respectifs.

Ainsi de la participation des communes de l’Est dans le projet de complexe sucrier de Batouri, ou encore de la prise de participation de la commune de Mbalmayo dans le projet de construction d’une unité de transformation de cacao.

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Published in Gestion publique

Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise de patrimoine dans le secteur de l’électricité au Cameroun, s’est doté d’une enveloppe budgétaire destinée aux investissements et au suivi de projets, d’un montant de 65,6 milliards de francs Cfa pour le compte de l’année 2016, a-t-on appris dans un communiqué officiel ayant sanctionné le conseil d’administration de l’entreprise tenu le 21 janvier dernier.

Parmi les projets que conduira EDC cette année, l’on retrouve l’achèvement des travaux de construction du barrage réservoir de Lom Pangar, le plus grand jamais construit dans le pays, dont la livraison est prévue pour juillet 2016 ; ainsi que la construction d’une usine de pied d’une capacité de production de 30 MW. Est également prévu cette année, le lancement des travaux de construction d’une ligne de transport d’électricité longue de 120 Km, afin d’alimenter les villages de la région de l’Est en électricité.

Tombés dans l’escarcelle d’EDC au cours de l’année 2015, à la faveur d’une convention de rétrocession signée avec Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité, les barrages réservoirs de Mapé, Bamendjin et Mbakaou seront également gérés par l’entreprise publique de patrimoine à partir de cette année.

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Published in Energie

La Société sucrière du Cameroun (Sosucam), filiale du groupe français Vilgrain et leader du marché camerounais du sucre, escompte une production de 124 000 tonnes au cours de la campagne 2015-2016, qui a démarré le 26 octobre dernier et s’achèvera en juin 2016, a-t-on appris officiellement.

Cette production qui est en baisse par rapport aux 150 000 tonnes prévues pour la dernière campagne, n’est surtout pas très éloignée de la moyenne de 130 000 tonnes produite par cette firme agro-industrielle sur les cinq dernières années. Ce qui, à l’analyse, révèle que les investissements consentis jusqu’ici ne portent pas encore des fruits.

En effet, l’on se souvient que Louis Yinda, le PDG de la Sosucam, avait annoncé à l’ouverture de la campagne 2013-2014 que cette entreprise investira successivement 110 milliards de francs Cfa à partir de cette campagne-là, afin d’atteindre un niveau de production de 170 000 tonnes dès 2017. L’argent ainsi mobilisé devait principalement permettre d’étendre les 23 000 hectares de canne à sucre actuellement exploités par Sosucam dans les localités de Nkoteng et de Mbandjock, dans la région du Centre du pays.

Concrètement, avait alors précisé M. Yinda, sur les 10 000 nouveaux hectares concédés à l’entreprise en 2005 grâce à un bail emphytéotique signé avec l’Etat du Cameroun, près de 3500 ont servi au tracé des routes et à l’installation de certaines infrastructures de base, tandis que 3500 hectares avaient déjà été plantés. Il restait donc à planter 3000 nouveaux hectares, au rythme de 1000 hectares en moyenne chaque année à compter de la campagne 2013-2014, de manière à pouvoir augmenter la production.

Pour rappel, la demande nationale en sucre au Cameroun oscille entre 250 et 300 000 tonnes par an. L’offre cumulée de la Sosucam et des agglomérées locales telles que Nosuca, Sumocam, etc. peinent généralement à la satisfaire. D’où le recours à des exportations souvent autorisées par le gouvernement.

Mais en 2014, le gouvernement a dû prendre des mesures de sauvegarde en interdisant toute importation de sucre sur le marché camerounais, afin de protéger l’industrie locale mise à mal par des importations massives parfois issues de la contrebande.

Brice R. Mbodiam

 

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Published in Agriculture

Elim Beverage and Food SA. C’est le nom de l’entreprise dans laquelle Francis Nana Djomou, promoteur de la firme de cosmétiques Biopharma, envisage d’investir 17,5 milliards de francs Cfa avec des partenaires espagnols. Ce projet vient d’être déclaré éligible au bénéfice des avantages prévus par la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun, qui prévoit des exonérations fiscalo-douanières sur 5 à 10 ans, pendant les phases d’installation et de production des entreprises. 

Elim Beverage sera la seconde unité agro-alimentaire mise sur pied par l’industriel camerounais, Francis Nana Djomou, après l’unité de production du bouillon alimentaire de la marque «Jumbo», construite dans la ville de Douala. Elim Beverage devrait induire la création de 891 emplois dans le pays, apprend-on.

Outre la diversification de ses activités, avec notamment le lancement successif de deux entreprises agro-alimentaires, en plus de la cosmétique, Francis Nana Djomou est également dans une logique de conquête de nouveaux marchés. C’est ainsi qu’il projette par exemple d’ouvrir une filiale de Biopharma en Côte d’Ivoire, afin de se renforcer sur le marché ouest-africain.

Le leader du marché des cosmétiques au Cameroun, apprend-on, envisage également, sur le moyen terme, des implantations au Nigéria, la plus grande économie du continent, et en République populaire du Congo. A partir de Pointe-Noire, explique une source autorisée, les laboratoires Biopharma lorgnent sur les marchés de la RDC, de l’Angola et de certains pays de l’Afrique australe.

BRM

 

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Published in Entreprises

Certains détails financiers de la convention de partage de production pour la recherche pétrolière sur le bloc Thali, signée le 15 septembre 2015 entre l’Etat du Cameroun et Tower Resources, opérateur pétro-gazier coté à Londres, sont désormais connus. Au total, sur une période de 7 ans, apprend-on, cet explorateur pétro-gazier pourrait investir près de 24 milliards de francs Cfa pour explorer ce bloc couvrant 119,2 Km2 dans l’offshore camerounais.

En effet, selon un communiqué officiel de la SNH, l’entreprise pétrolière publique, à la faveur de ce contrat, Tower Resources s’est engagé à investir 13 millions de dollars (plus de 7 milliards de francs Cfa) pour conduire des travaux de recherche sur une première période «ferme de 3 ans». Ces travaux intègrent, apprend-on, «la réalisation d’études géologiques et géophysiques ; l’acquisition, le traitement et l’interprétation de 100 Km2 de données sismiques 3D ; et le forage d’un puits d’exploration».

En fonction des résultats obtenus, indique la SNH, Tower Resources pourra prétendre à un renouvellement de sa convention d’exclusivité, pour deux nouvelles périodes de 2 ans chacune. Dans ce cas, l’opérateur pétro-gazier britannique forera un nouveau puits au cours de chaque période de renouvellement de son contrat. Ce qui correspond, révèle la SNH, à des engagements financiers d’environ 15 millions de dollars (environ 8,2 milliards FCfa) pour chaque nouvelle période, soit environ 16,5 milliards de francs Cfa sur 4 ans.

Avec cette nouvelle convention de partage de production, le Cameroun totalise désormais 21 contrats de ce type avec des opérateurs pétro-gazier, depuis la promulgation de la loi du 22 décembre 1999 portant Code pétrolier en République du Cameroun.

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Published in Energie

Grenor SA, une entreprise de joint-venture constituée par des investisseurs camerounais et norvégiens, construira dans la ville d’Edéa, située dans la région du Littoral du Cameroun, une centrale électrique d’une capacité de production de 150 à 300 MW, a-t-on appris le 17 septembre 2015 à Yaoundé. C’était à l’occasion de la signature d’une convention avec le gouvernement camerounais, laquelle convention ouvre aux porteurs de ce projet la porte de l’accès aux exonérations fiscalo-douanières contenues dans la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun.

Grenor SA investira 109 milliards de francs Cfa dans cette infrastructure énergétique, soit plus de 60% de l’enveloppe globale de 160 milliards de francs Cfa, qui sera investie dans l’ensemble des six projets ayant fait l’objet de la signature de conventions avec le gouvernement camerounais le 17 septembre dernier.

En effet, en plus de Grenor SA, qui cible le secteur de l’électricité, quatre entreprises agro-alimentaires (Quantum Cocoa SA, Elim Beverage, First Industry et les Jardins Masoumbou Sarl) et une société de textile (CTA Sodexcam) ont été admises au bénéfice des avantages de cette loi, qui accorde des exonérations allant de 5 à 10 ans aux entreprises, pendant leur phase d’installation et de production.

Avec les six dernières conventions, ce sont 44 entreprises au total, qui sont déjà éligibles aux avantages contenues dans cette loi datant d’avril 2013. Selon les pointages officiels, ces bénéficiaires cumulent des investissements d’un montant total de 700 milliards de francs Cfa, avec plus de 20 200 emplois escomptés.

 

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Published in Energie

L’opérateur télécoms vietnamien Viettel, qui opère au Cameroun sous la marque Nexttel, a déjà investi plus de 200 milliards de francs Cfa pour le développement de son réseau dans le pays. Lequel réseau est actuellement constitué de 1200 stations BTS et de 1600 sites, qui lui permettent de couvrir les 10 régions du pays et 95% de la population camerounaise.

Ces informations sont révélées dans un communiqué officiel de l’entreprise, qui annonce la nomination de Joël Awono-Ndjodo au poste de directeur marketing et commercial. Ce Camerounais de 39 ans, qui revendique une expérience professionnelle de 16 ans, dont 11 ans dans le secteur des télécoms, aura «en charge la stratégie marketing et commercial, le développement de la marque, la production de revenus viables, le développement des parts de marché et la réforme de la communication» de l’entreprise.

Autant dire qu’une tâche titanesque attend le nouveau promu, qui prend ainsi la tête de l’une des directions les plus stratégiques du premier détenteur d’une licence 3G au Cameroun, mais qui a visiblement du mal à prendre ses marques sur un marché sur lequel MTN et Orange, auréolés de la 3G depuis le début cette année 2015, l’ont précédé 14 années plus tôt.

Au mois de mai 2015, Nexttel, qui a obtenu sa licence en 2012, mais qui a pris 2 années pour finalement lancer ses activités en septembre 2014, revendiquait un parc de 2 millions d’abonnés. Contre 10,1 millions d’abonnés pour MTN Cameroon à fin 2014, et 6,2 millions d’abonnés pour Orange Cameroun.

Brice R. Mbodiam

 

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