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Yaoundé - 25 avril 2024 -

Sur la période 1997-2014, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) a construit 1533 salles de classe dans 122 écoles primaires situées dans les 10 régions du Cameroun. Ces investissements ont coûté environ 57,6 milliards de francs Cfa, a-t-on appris de sources internes au ministère de l’Education de base.

Bien que ce projet d’appui à la promotion de l’éducation implémenté par le gouvernement japonais au Cameroun ait concerné les 10 régions du pays, la région du Centre s’en est tirée avec le plus de salles de classe, soit 481 au total. Viennent ensuite le Nord-Ouest (202), le Littoral (195), l’Ouest (163), le Sud (112) et le Sud-Ouest (110).

Les régions les moins loties dans le cadre de ce projet ont été celles de l’Extrême-Nord (74), du Nord (64), de l’Adamaoua (66) et de l’Est (66), qui sont classées comme zones d’éducation prioritaire, du fait, officiellement, du faible taux de scolarisation des populations.

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Depuis 4 ans, grâce à la mise en œuvre du Forest-savana sustanability projet (FOSAS), co-financé par l’Etat du Cameroun et le gouvernement japonais à travers son agence de coopération internationale (Jica), rien n’est plus comme avant dans le village Andom, situé dans la région de l’Est, certainement la plus enclavée du Cameroun. «De nombreux enfants vont désormais à l’école grâce à l’apport de ce projet. Les parents cultivateurs ont augmenté leur production grâce aux facilités de séchage et de transformation du manioc», confie un habitant du village.

En effet, dans cette localité de l’arrondissement de Diang, le FOSAS, qui promeut l’exploitation des ressources naturelles locales pour améliorer les conditions de vie des populations, tout en préservant l’environnement, a misé sur la production et la transformation du manioc pour sortir les populations d’Andom de la pauvreté. Résultat des courses au bout de 4 années de mise en œuvre du projet, les 200 ménages d’Andom ont produit 33 tonnes de couscous grâce à la transformation du manioc. Cet engouement pour la transformation a renchéri les prix du tubercule sur le marché local, pourvoyant ainsi des revenus supplémentaires aux producteurs. Dans le même temps, les ménages d’Andom ont engrangé d’importantes ressources financières en vendant environ 800 000 boutures de manioc aux producteurs des localités environnantes.

Tel est le bilan global que viennent de dresser les promoteurs de ce projet agricole, qui s’achève dans un an, et qui a fait sortir de terre plusieurs dizaine d’hectares de manioc dans le village Andom. Cette expansion de la culture du manioc a été rendue possible par la mise à disposition des producteurs de boutures améliorées pourvues par l’Institut de recherche agronomique pour le développement (IRAD), partenaire du FOSAS, projet qui a également permis de construire des infrastructures de séchage dans le village, ainsi que la formation des producteurs aux pratiques et techniques culturales modernes.

 

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Trois ans après le lancement, en 2011, du Projet de développement de la riziculture pluviale de plateaux en zone de forêt à pluviométrie bimodale (Proderip), cette initiative du gouvernement camerounais avec le concours de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a permis une augmentation de la production nationale de riz d’environ 2500 tonnes seulement, grâce à la production puis la distribution de 152 tonnes de semences aux producteurs.

Ce bilan que vient de dresser le Proderip, bien que satisfaisant selon les responsables du projet, n’augure pas d’un futur radieux pour l’ambition du gouvernement et de la JICA d’atteindre une production rizicole nationale de 650 000 tonnes à l’horizon 2018. En effet, le Proderip est l’une des épines dorsales de cette ambition d’augmentation de la production du riz au Cameroun depuis que le pays a été admis à bénéficier de l’appui de la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (CARD), en 2010.

A la faveur de cet appui, l’on se souvient que le gouvernement camerounais à élaborer une stratégie nationale de développement de la riziculture, avec pour ambition d’augmenter la production nationale d’un peu plus de 100 000 tonnes à l’époque, à 650 000 tonnes à l’horizon 2018 et 700 000 tonnes d’ici à 2020. Cette stratégie reposait essentiellement sur l’augmentation du nombre de producteurs de riz dans le pays.

Concrètement, en plus de la traditionnelle culture du riz dans les zones irriguées, il était question de développer la riziculture pluviale dans le pays, tâche à laquelle se dédie le Proderip depuis un peu plus de 3 ans maintenant, avec des résultats qui ne permettent cependant pas d’être optimiste quant à l’atteinte de l’objectif d’une production annuelle de 650 000 tonnes en 2018. Car, pour réaliser cet objectif au regard des résultats actuels, il faut non seulement augmenter la production annuelle actuelle d’environ 100 000 tonnes, à une moyenne de 150 000 tonnes par an pendant 3 ans d’affilées, mais aussi promouvoir la consommation locale de la production de la Semry, généralement vendue au Nigéria.

Pour rappel, le riz est parmi les denrées alimentaires les plus consommées au Cameroun, avec une moyenne de consommation d’environ 11.180 francs Cfa par tête d’habitant et par an en milieu urbain, indique une enquête sur les ménages (Ecam 3) réalisée par l’Institut national de la statistique (INS). Mais, avec une production nationale annuelle qui ne dépasse pas 100 000 tonnes de riz paddy (généralement vendues au Nigéria), le Cameroun dépense en moyenne 120 milliards de francs Cfa par an pour les importations, afin de satisfaire une demande nationale qui est officiellement estimée à 300 000 tonnes.

BRM

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Dans les prochains jours, le gouvernement camerounais signera avec la Japan International Cooperation Agency (JICA), un accord de prêt d’un montant de 26 milliards de francs Cfa, pour le financement partiel du projet de construction du tronçon routier Batschenga-Yoko-Ntui-Lena, long de 248,6 Km, dans la région du Centre. C’est ce que révèle un décret signé le 5 mars 2015 par le président de la République, Paul Biya, qui habilite le ministre de l’Economie à signer cet accord de financement pour le compte du Cameroun.

Pour rappel, le linéaire concerné par ce financement fait partie d’un projet global de bitumage de 598 Km de routes entre la région du Centre du Cameroun (Batschenga-Yoko-Ntui-Lena) et la région de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du pays (Tibati-Ngaoundéré). Ce projet va coûter 258 milliards de francs Cfa. Il est financé non seulement par la JICA, mais aussi par la BAD, la BDEAC, l’AFD et l’Etat du Cameroun.

Selon la BAD, cette route qui est l’itinéraire le plus court (200 km de moins) pour relier les parties méridionales et septentrionales du Cameroun, est surtout «un des maillons camerounais essentiels  à la facilitation du transport inter-Etats en Afrique centrale, en offrant une nouvelle alternative de transit vers le Tchad, pays enclavé de la région qui s’approvisionne principalement via le Port de Douala».

 

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Le Projet de développement de la riziculture pluviale de plateaux en zone de forêt (Proderip) a déjà formé plus de 2500 producteurs dans la région de l’Est du Cameroun, a-t-on appris au cours d’une séance symbolique de dégustation du riz pluvial produit dans la ville de Batouri. C’était le 20 novembre 2014, en présence d’Omemoto Shinji, le représentant résident de l’agence japonaise de coopération (Jica), qui appui le gouvernement camerounais dans la vulgarisation du riz pluvial.

Désormais mieux outillés dans les techniques de production de cette variété de riz cultivable dans des zones non irriguées, ces agriculteurs formés par le Proderip reçoivent depuis quelques semaines des semences de riz, produites à partir des 5 hectares de champs semenciers plantés dans le cadre de ce projet. «Chaque producteur reçoit 5 kg de semence de riz», précise Hermann Biscene à Ngon du Proderip.

Après les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et de l’Ouest, bassins naturels de production de cette denrée, la région de l’Est goûte désormais aux délices de la production du riz, grâce au Proderip. Doté d’un budget de 1,5 milliard de francs Cfa, le Proderip ambitionne, dans le cadre de la vulgarisation du riz pluvial, de former 9000 producteurs et pouvoir porter la production rizicole camerounaise à environ 700 000 tonnes à l’horizon 2020, contre 100 000 tonnes actuellement.

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Le directeur pour l’Afrique de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Inui Eiji, vient d’annoncer, au sortir d’une audience avec Laurent Serge Etoundi Ngoa, le ministre camerounais des PME, que le gouvernement japonais travaille actuellement à la création au Cameroun, de centres de développement des PME.

Selon ce denier, le Cameroun est un terrain fertile au développement des PME, parce que le pays regorge d’importantes ressources naturelles et humaines. Inui EIji a par ailleurs déclaré qu’il souhaite voir de grosses firmes japonaises telles que Toyota, qui travaille beaucoup avec les PME, s’implanter au Cameroun, dès que ces centres seront opérationnels.

Reconnus comme principaux moteurs de la croissance économique, les PME constituent 90% des entreprises recensées au Cameroun. Face aux difficultés que rencontrent ces structures dans le pays, le gouvernement a engagé un certain nombre d’actions pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans le développement économique.

C’est ainsi que la Banque camerounaise des PME (BC-PME) devrait bientôt ouvrir ses guichets, avec un capital de 10 milliards de francs Cfa, afin de réduire les difficultés d’accès au financement auxquelles font face les PME camerounaises.

Cette année, le chef de l’Etat a créé l’Agence de promotion des PME, les centres de gestions agréés ont été mis en place auprès des services des impôts pour accompagner les PME, tandis que depuis 2005, les Centres de formalités et de création des entreprises (CFCE) facilitent la mise en place de ces structures, avec l’appui de l’Union européenne.

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