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Yaoundé - 28 mars 2024 -

En octobre prochain, «l’Ecole de l’entreprise du Gicam» (Groupement inter-patronal du Cameroun) ouvrira officiellement ses portes, annonce le plus important regroupement patronal du Cameroun dans un communiqué rendu public ce 31 août 2015. Cette école, qui répond à «une demande expresse» formulée par les chefs d'entreprises membres du Gicam, souligne Alain Blaise Batongué, le secrétaire exécutif de cette association, sera «dédiée à la formation continue des salariés et la formation en alternance des étudiants».

Pour le compte de la rentrée académique 2015/2016, apprend-on, l’EEG offrira deux programmes de Licence professionnelle en Management des PME/PMI et de Master professionnel dans les spécialités suivantes : Management et stratégie d’entreprise,   Management des ressources humaine, Marketing-vente-commerce international,  Comptabilité et finance, Audit-contrôle-fiscalité, Gestion de la qualité et des opérations.

L’admission dans cette Ecole se fait uniquement sur étude du dossier, et les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 septembre prochain. «L’EEG s’appuie sur la qualité de son enseignement pratique, l’excellence de ses enseignants nationaux et internationaux, ainsi que sa proximité avec l’environnement des affaires, pour offrir une formation adaptée et de pointe», indique le communiqué sus-mentionné.

 

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Published in Entreprises

Dans la nuit du 24 mai 2015, les éléments de la marine camerounaise ont arraisonné quatre bateaux de pêche au large de la ville de Limbé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, avant de les conduire à Douala, la capitale économique du pays. Les équipages chinois de ces navires, a-t-on appris de bonnes sources, s’adonnaient aux activités de pêche, alors qu’ils ne disposaient d’aucune autorisation réglementaire.

A la demande de la marine camerounaise, ces derniers ont présenté comme unique document, précise une source proche du dossier, «une attestation de dépôt» d’une demande de licence de pêche dans les eaux camerounaises, délivrée le 21 mai 2015. Mais, leur carnet de bord, lui, a révélé que ces pêcheurs étaient en activité dans les eaux camerounaises depuis le 18 mai, soit trois jours avant d’introduire leur demande de licence auprès des autorités compétentes.

En décembre 2013, deux autres bateaux de pêche chinois, baptisés «Da Lian Yu 15027 et 15028», avaient déjà été arraisonnés au large des côtes camerounaises, avec à leur bord plus de 100 tonnes de poissons, qui avaient été aussitôt vendues aux enchères.

Selon des sources internes au ministère des Pêches, la pêche illégale, pour laquelle les Chinois, Ghanéens, Indiens et Nigérians sont souvent mis à l’index, fait perdre au Cameroun des ressources halieutiques évaluées à environ 20 milliards de francs Cfa chaque année, alors que le pays dépense quelque 100 milliards de francs Cfa par an pour les importations de poisson.

360 Km de côtes maritimes à protéger

La pêche illégale au Cameroun prend généralement la forme de ce que les experts appellent la technique du «chalut-bœuf». Celle-ci, apprend-on, consiste à  jeter à l’eau un grand filet tiré de chaque côté par un bateau. Cette technique a le malheur de tout capturer, y compris les alevins, empêchant ainsi une reproduction des poissons.

En plus des autorisations réglementaires dont ils ne disposent généralement pas, les pêcheurs illégaux, renseigne-t-on au ministère des Pêches, utilisent souvent des filets aux mailles non réglementaires, qui capturent également les alevins.

Afin de combattre ce phénomène, les ministres camerounais de la Défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o, et le Dr Taïga, des Pêches, de l’Elevage et des Industries animales, ont signé en décembre 2013 à Yaoundé, la capitale du pays, une convention pour la sécurisation des zones de pêche sur le territoire nationale, afin de combattre «la pêche illicite, non déclarée et non réglementée».

C’est dans cette optique que la marine camerounaise a réceptionné, en novembre 2013, trois navires neufs livrés par le groupe espagnol Aresa International, afin de pouvoir se déployer sur les 360 kilomètres de côte maritime du pays, pour protéger les eaux territoriales de la pêche illicite.

BRM

 

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Published in Gestion publique

Ce mercredi 11 mars 2015, la filiale camerounaise de l’opérateur télécoms sud-africain MTN signe avec le gouvernement camerounais, la convention portant renouvellement de sa licence d’exploitation de la téléphonie mobile, arrivée à expiration depuis le début de cette année. Selon nos sources, 48 heures plus tard, c’est-à-dire le vendredi 13 mars 2015, ce sera au tour de la filiale locale du groupe Orange, de renouveler également sa licence octroyée par l’Etat du Cameroun.

Après plusieurs semaines de tractations, apprend-on de bonnes sources, les deux opérateurs se sont finalement résolus à payer, chacun, les 75 milliards de francs Cfa exigés par le gouvernement camerounais, pour le renouvellement de leurs licences assorties, cette fois-ci, de l’autorisation de déployer les technologies 3G et 4G. L’on se souvient qu’au début des négociations, Orange avait campé sur une enveloppe de 40 milliards de francs Cfa, tandis que MTN avait d’abord proposé 35 milliards de francs Cfa, avant de réévaluer son offre à 65 milliards de francs Ca face à l’intransigeance de l’Etat camerounais.

Pour l’instant, la seule inconnue sur les deux licences demeure la période de validité. Selon nos sources, s’il a été intransigeant sur le montant à payer au titre de la redevance donnant accès à la nouvelle licence, l’Etat camerounais s’est cependant montré disposé à prolonger la période de validité des deux licences, initialement arrêtée à 10 ans.

C’est certainement fort de cette bonne disposition de la partie camerounaise que MTN, après son offre de 35 milliards de francs Cfa pour une licence sur 10 ans, avait sollicité une période de validité de 13 ans, au moment de réévaluer son offre à 65 milliards de francs Cfa. A 75 milliards de francs Cfa, les deux opérateurs auraient finalement obtenus une durée de validité de 15 ans, selon des informations qui n’ont cependant pas pu être confirmées.

Brice R. Mbodiam

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Published in TIC

Depuis le 15 février 2015, la licence de mobile au Cameroun, attribuée à l’opérateur des télécoms sud-africain, MTN, est arrivée à expiration. Mais, le réseau de l’opérateur demeure opérationnel. MTN Cameroon rejoint ainsi dans cette illégalité de fait son concurrent, Orange, dont la licence GSM est arrivée à expiration depuis le 17 janvier 2015, donc depuis un plus d’un mois.

En vertu de la loi du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, ces deux opérateurs, qui continuent d’exercer leurs activités sans licence valide, sont passibles d’une amende comprise entre 100 et 500 millions de francs Cfa.

Cependant, aussi bien au ministère des Postes et Télécoms qu’à l’Agence de régulation des télécommunications (ART), l’on affirme avoir conscience de cette situation, mais l’heure est à ce qu’on appelle généralement dans le pays «la tolérance administrative». A l’origine de cette tolérance, les négociations interminables entre l’Etat du Cameroun et ces deux opérateurs, pour le renouvellement de leurs licences assorties, cette fois-ci, de la 3G et 4G.

En effet, depuis plusieurs semaines, les deux parties ne s’accordent pas sur le montant à débourser pour le renouvellement desdites licences. L’Etat du Cameroun exige 75 milliards de francs Cfa à chacun des opérateurs, pour des licences d’une durée de validité de 10 ans. Après avoir proposé 35 milliards de francs Cfa, MTN Cameroon a, selon certaines sources, revu à la hausse sa proposition pour la porter à 65 milliards de francs Cfa, mais pour une durée de validité de 13 ans. Dans le même temps, Orange Cameroun campe sur sa proposition initiale, qui est de 40 milliards de francs Cfa.

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La filiale camerounaise de l’opérateur des télécoms sud-africain MTN, a nettement revu à la hausse son offre pour obtenir auprès du gouvernement camerounais, un renouvellement de sa licence d’exploitation GSM, assortie de la technologie 3G et 4G, a révélé la presse locale.

Ainsi, apprend-on, l’offre de l’opérateur est passée de 35 milliards de francs Cfa à 65 milliards de francs Cfa, tandis que le gouvernement camerounais, conseillé dans les négociations par le cabinet américano-camerounais Maas Telecom, a mis la barre à 75 milliards de francs Cfa.

Par ailleurs, alors que l’Etat camerounais exige une enveloppe de 75 milliards de francs Cfa pour une licence d’exploitation valable pour une durée de 10 ans, MTN Cameroun souhaite proroger cette durée de 3 ans pour la porter à 13 ans, contre son enveloppe de 65 milliards de francs Cfa.

Pour l’instant, selon les mêmes sources, le gouvernement camerounais ne s’est pas encore prononcé sur cette nouvelle offre de MTN, mais ne tardera pas à la faire, dans la mesure où la licence actuellement exploitée par MTN Cameroun arrive à expiration le 15 février prochain, c’est-à-dire dans moins de 10 jours.

De son côté, Orange Cameroun, qui négocie également le renouvellement de sa licence assortie de la 3G et 4G, campe sur son offre initiale de 40 milliards de francs Cfa, contre une enveloppe de 75 milliards FCfa exigée par le gouvernement camerounais. Cette offre devrait logiquement évoluer dans les prochains jours.

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Selon l’hebdomadaire Repères, les opérateurs de téléphonie mobile MTN et Orange sont actuellement en négociations avec le gouvernement camerounais pour faire baisser la somme de 75 milliards de francs Cfa demandée à chacun pour le renouvellement de leur licence mobile 2G, assortie de la 3G et 4G. Le montant que les sociétés télécoms jugent élevé a été déterminé par le cabinet américain Maas Telecom, retenu comme expert par le gouvernement pour évaluer financièrement la nouvelle licence.

Les 75 milliards de francs Cfa par opérateur arrêtés par Maas Telecom ont été déterminés selon la situation financière actuelle d’Orange et MTN, leurs prévisions financières pour les 10 prochaines années ; durée de cette nouvelle licence ; et les procédures de renouvellement de concession appliqués dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne.

Selon Maas Telecom, avec la 3G, sur les 10 prochaines années, MTN Cameroon va réaliser 3571 milliards de francs Cfa de recettes, avec un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 1282 milliards. Orange Cameroun, lui, enregistrera des recettes de 2 147 milliards francs Cfa, avec un BAIIA de 750 milliards de francs Cfa.

Selon le journal L’Œil du Sahel, Orange Cameroun proposerait la somme de 40 milliards de francs Cfa pour la nouvelle licence, tandis que son rival MTN tablerait sur 35 milliards de francs Cfa. Au cas où les deux sociétés soulèveraient l’argument des charges liées à l’investissement infrastructurel pour justifier leur volonté de baisser le montant qui leur est réclamé, Repères indique que, selon le ministère des Postes et Télécommunications, MTN et Orange ne dépenseront pas grand chose : au plus 18 milliards de francs Cfa pour moderniser 900 sites télécoms et arrimer leur réseau à la 3G.

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Cameroon Telecommunications, l’opérateur historique des télécommunications, a obtenu l’autorisation du gouvernement pour l’établissement et l’exploitation de réseaux de communications électroniques à couverture nationale ouverts au public. En clair, Camtel peut désormais offrir de la téléphonie mobile à ses abonnés, en plus de la téléphonie fixe.

La branche mobile de Camtel, la Cameroon Mobile Telecommunications (CMT) S.A., a été créée en 2006 au cours d’une assemblée générale constitutive tenue à Yaoundé.

David Nkoto Emane, le directeur général de l’opérateur historique, avait annoncé à la presse que « très rapidement, nous allons mettre en exploitation la troisième licence du mobile ». Mais rien n’a plus suivi pendant sept ans.

Avec ce nouvel opérateur de téléphonie mobile sur le marché, les Camerounais nourrissent l’espoir de voir Camtel devenir une entreprise de qualité comme Sonatel au Sénégal, Maroc Télécom ou encore Tunisie Télécom.

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