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Yaoundé - 29 mars 2024 -

Le Conseil d’administration de Kellogg Brown Root Overseas (KBR), firme américaine d’ingénierie et de construction active dans le secteur pétro-gazier, a décidé de dissoudre sa succursale au Cameroun, apprend-on dans une annonce légale.

La liquidation de cette compagnie au Cameroun a été confiée à Thérèse Bikom épouse Engoulou, et le siège de la liquidation est basé à Douala, la capitale économique camerounaise.

Le départ de l’Américaine Kellogg Brown Root Overseas du Cameroun intervient pratiquement au même moment que celui de Maersk Driling Services, spécialisée dans l’accompagnement des sociétés pétro-gazières auxquelles elle fournit des services de forage à haute efficacité sur plusieurs projets à travers le monde.

Ces deux départs surviennent surtout dans un contexte marqué par un léger ralentissement de l’exploration pétro-gazière au Cameroun, les opérateurs étant davantage concentrés sur la production des gisements découverts lors de l’intense période d’exploration qui s’est achevée vers 2010.

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Le 4 mars 2015, l’homme d’affaire camerounais, Yves Michel Fotso (photo), fils du milliardaire Victor Fotso, comparaîtra de nouveau devant le Tribunal criminel spécial (TCS), juridiction d’exception chargée de poursuivre les détourneurs de deniers publics, pour avoir causé un préjudice financier de près de 18 milliards de francs Cfa à la défunte Camair, l’ancienne compagnie aérienne nationale, dont il a été l’administrateur directeur général (ADG).

La plainte contre cet opérateur économique déjà condamné en 2012 à 25 ans de prison dans une affaire d’achat foireuse d’un avion présidentiel, émane du cabinet Bekolo and Partners, qui a liquidé la Camair, défunte compagnie aérienne des cendres de laquelle est née Camair Co. Selon le liquidateur de l’Ex-Camair, l’ancien ADG de la compagnie a causé ce préjudice financier de près de 18 milliards de francs Cfa à la compagnie qu’il dirigeait, au travers de payements injustifiés à «des sociétés écrans», l’achat avorté de deux aéronefs auprès du constructeur canadien Bombardier, et la conduite du processus d’’indemnisation du sinistre du Boeing 747 Combi, ainsi que la «vente frauduleuse» de l’épave de cet aéronefs qui faisait office de fleuron de la flotte de la compagnie.

D’abord, sur les indemnisations suite à la sortie de piste du Combi en France, le liquidateur de la défunte Camair accuse l’ancien ADG d’avoir encaissé 29 milliards FCfa émanant de la société d’assurances Chanas dans un compte de la Commercial Bank of Cameroon (il en était l’un des principaux actionnaires) à Paris. Somme qui a été reçu en dollars, mais retournée dans un autre compte de la CBC au Cameroun, cette fois-ci, en francs Cfa. «Parce que ces fonds ont été envoyés à Douala après plusieurs jours et parce qu’ils sont passés du dollar au Cfa, il est clair que la CBC, qui à ma connaissance appartenait à M. Fotso, a bénéficié de cet argent alors que la Camair subissait un préjudice financier de 4,6 milliards FCfa», explique M. Bekolo, le liquidateur.

Sociétés écrans

Ensuite, soutient-il, au-delà de ce préjudice financier, une somme de 4 milliards de francs Cfa a été débitée des 29 milliards virés par Chanas assurances, au profit d’une entreprise dénommée Aircraft incident recovery (qui est également une société écran appartenant à M. Fotso, selon le liquidateur de la Camair), sans que la prestation fournie par cette entreprise soit précisée et traçable. Dans le même temps, M. Bekolo estime que l’épave du Boeing 7474 Combi, qui a été vendue par GIA International (qui appartiendrait aussi à M. Fotso) à la somme de 1,4 milliard de francs Cfa après sa sortie de piste en France, l’a été en pure perte pour la Camair. Ce qui, de son point de vue, constitue également un préjudice financier à mettre à l’actif de l’ancien ADG.

Enfin, il y a une perte de 8,9 milliards de francs Cfa subit par la Camair, dans une opération d’achat de deux aéronefs chez Bombardier. En effet, apprend-on, alors que le contrat d’acquisition passé entre le Cameroun et Bombardier excluait tout défaut de paiement, Bombardier a, en cours du processus, notifié la Camair d’un défaut de payement et a rompu le contrat, faisant perdre à la compagnie camerounaise les 8,9 milliards Fcfa déjà engagés pour l’achat des aéronefs.

Face à toutes ces accusations qu’il nie en bloc, Yves Michel Fotso et ses avocats crient à «l’acharnement judiciaire». Ce d’autant plus qu’en plus de ses procès pour détournements de deniers publics (l’affaire sus-évoquée n’est qu’un volet d’une procédure disjointe pour détournement de près de 70 milliards FCfa), l’ancien capitaine d’industrie qu’est Yves Michel Fotso est poursuivi par certains partenaires d’affaires, pour abus de confiance dans le cadre de la gestion de la Commercial Bank of Cameroun, d’abord placée sous administration provisoire, mais qui fait actuellement l’objet d’une interminable restructuration.

BRM

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Le tribunal de grande instance du Wouri, à Douala, a rendu le 26 février 2014, la décision de mise en liquidation de la compagnie d’assurances camerounaise dénommée Alpha assurances, a appris l’agence Ecofin de sources proches du dossier. Le tribunal a, par ailleurs, désigné l’expert comptable Marcel Tchagongom comme liquidateur.

Ce dernier a d’ailleurs rendu public le 6 mai 2014, un communiqué invitant les créanciers d’Alpha assurances à lui produire lesdites créances dans un délai de 30 jours, à compter de la date de diffusion du communiqué sus mentionné, pour les créanciers résidant sur le territoire camerounais, et 60 jours, pour ceux résidant à l’étranger.

En rappel, la totalité des agréments d’Alpha assurances avait été retirée en mars 2013 à Dakar au Sénégal, au terme d’une réunion de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), l’instance de contrôle de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), le gendarme du secteur en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le 7 mai 2013, la CIMA avait rendu publique une liste de griefs ayant conduit à cette décision d’interdire à Alpha assurances tout droit d’exercer dans la zone CIMA.

Entre autres reproches faits aux dirigeants de la compagnie, la CIMA avait énuméré un besoin de financement en 2008 de 1,269 milliard de francs Cfa, qui s’est accentué en décembre 2010 pour se situer à 3,575 milliards de francs Cfa ; l’incapacité de la compagnie à honorer ses engagements vis à vis des assurés ; la perception indue des fonds de la société par le président du Conseil d’administration et des agents de la compagnie ; le non remboursement d’une créance de 250 millions de francs Cfa détenue par Alpha Assurances sur Socadhya, une entreprise appartenant au PCA d’Alpha assurances.

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Selon un communiqué dont l’agence Ecofin a eu copie, la société camerounaise de transformation de bois dénommée Patrice Bois, située dans la banlieue de Yaoundé, a été mise en liquidation par un jugement rendu le 21 octobre 2013 par le tribunal de grande instance du Mfoundi.

Les créanciers de cette entreprise qui résident sur le territoire camerounais ont un délai de 30 jours pour produire les pièces justificatives desdites créances auprès des liquidateurs, tandis que ceux se trouvant hors du territoire camerounais ont un délai de 60 jours.

Créée en 1987 à la faveur d’un joint-venture entre opérateurs italiens et camerounais, Patrice Bois fait face à des difficultés financières depuis 2007. En 2008, les employés avaient lancé une grève illimitée, pour réclamer sept mois d’arriérés de salaires et le payement des droits des employés licenciés quelques mois plus tôt.

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De nationalité australienne, le PDG du groupe First Stone Africa Sarl, repreneur de la société forestière Transformation Reef Cameroun (TRC), liquidée il ya quelques mois par la justice, séjourne au Cameroun depuis plusieurs jours.

A en croire le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, qui révèle l’information, cet investisseur australien qui se dit prêt à injecter 10 milliards de francs Cfa dans la transformation du bois au Cameroun, et à créer 2000 emplois, est venu parachever le processus de reprise de la société TRC, à travers le payement des droits sociaux dus aux ex-employés (1000 personnes), pour un montant total de 955 millions de francs Cfa.

Un payement bloqué depuis des mois, à cause d’un litige foncier entre la défunte TRC et la Mission d’aménagement des zones industrielles du Cameroun (MAGZI), qui a déjà attribué le site convoité par First Stone Africa à une autre entreprise (les Aciéries du Cameroun). Ce blocage tient en deux volets : la quantification du terrain loué à l’époque par la Magzi à TRC et qui doit être transféré au repreneur First Stone Africa, d’une part, et le payement du loyer de ce terrain, d’autre part.

A la Magzi, l’on soutient dans une correspondance adressée au liquidateur, Paul Awouda Essengué, que TRC, avant sa liquidation, a accumulé des arriérés de loyer pour un montant de 44 millions de francs Cfa, une dette qui doit être réglée par le liquidateur avant toute autre transaction. Dans le même temps, le liquidateur, lui, affirme la main sur le cœur que TRC a « régulièrement payé» sont loyer auprès de la Magzi, et ne reconnaît donc pas la dette de 44 millions de francs Cfa qui lui est réclamée.

Par ailleurs, alors que la Magzi soutient avoir mis à la disposition de TRC un terrain de 93.636 m2, le liquidateur de TRC annonce plutôt que l’espace loué par l’entreprise dont il assure la liquidation était de 143.636 m2. Autant de points de désaccords que tentera de dissiper le PDG de First Stone Africa, pendant son séjour actuel au Cameroun.

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Une partie des 1000 employés que comptait la société de transformation de bois dénommée Transformation Reef Cameroun (TRC), vient d’organiser un sit-in sur les anciennes installations de cette entreprise créée en 1999 et dont la liquidation a été prononcée en 2012 par la justice camerounaise.

Selon le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, qui révèle cette information, ces employés réclamaient le payement de leurs droits sociaux estimés à 950 millions de francs Cfa par le liquidateur, Paul Essengué, mais surtout le transfert des installations de la défunte TRC à sa repreneuse First Stone Africa Sarl. Lequel transfert est actuellement bloqué à cause d’un litige entre la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) du Cameroun et la TRC. A en croire les manifestants, seule la résolution de ce litige entre les deux entreprises peut ouvrir la voie à la liquidation définitive de leurs droits.

En effet, selon des informations puisées à très bonnes sources par l’agence Ecofin, la mésentente entre la Magzi et le liquidateur de TRC tient à deux volets : la quantification du terrain loué à l’époque par la Magzi à TRC et qui doit être transféré au repreneur First Stone Africa, d’une part, et le payement du loyer de ce terrain, d’autre part.

A la Magzi, l’on soutient mordicus que TRC, avant sa liquidation, a accumulé des arriérés de loyer pour un montant de 44 millions de francs Cfa, une dette qui doit être réglée par le liquidateur avant toute autre transaction. Dans le même temps, le liquidateur, Paul Essengué, lui, affirme la main sur le cœur que TRC a « régulièrement payé» sont loyer auprès de la Magzi, et ne reconnaît donc pas la dette de 44 millions de francs Cfa qui lui est réclamée.

Par ailleurs, alors que la Magzi soutient avoir mis à la disposition de TRC un terrain de 93.636 m2, le liquidateur de TRC annonce plutôt que l’espace loué par l’entreprise dont il assure la liquidation était de 143.636 m2. Autant de points de désaccords qui freinent la conduite de la liquidation de TRC, et sur lesquels les différentes parties sont visiblement décidées à camper. A la Magzi, certaines sources affirment d’ailleurs que le terrain querellé a déjà été mis à la disposition d’une entreprise, et non pas transféré la repreneuse de TRC comme le souhaitent les ex-employés de cette société et son liquidateur.

BRM

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