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Yaoundé - 20 avril 2024 -

Le 26 février 2016 à Yaoundé, le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a officiellement annoncé l’ouverture des inscriptions pour les potentiels participants à l’édition 2017 du Salon de l’entreprise, de la Pme et du partenariat, baptisé Promote. Ces inscriptions, apprend-on, seront clôturées le 30 septembre 2016.

Ce rendez-vous économique, présenté par ses promoteurs comme étant le «1er rassemblement économique de l’Afrique centrale», se déroulera du 11 au 19 février 2017. Promote 2017 connaîtra la participation de plus de 1200 entreprises et institutions d’une trentaine de pays, à en croire la Fondation Inter Progress, organisatrice de l’évènement sous l’égide du gouvernement camerounais.

En 2017, indique le ministre du Commerce, la Salon Promote innovera principalement en organisant le site du palais des Congrès en zones thématiques, afin, apprend-on, de mieux rapprocher les opérateurs d’une même filière et ainsi faciliter les échanges et les possibilités de nouer des partenariats.

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Avec une offre locale actuelle estimée à près de 5 millions de tonnes (production et importations), pour une demande nationale qui culmine à environ 3 millions de tonnes, l’offre en ciment au Cameroun est largement supérieure à la demande. Cette situation a été rendue possible grâce à l’installation de deux nouvelles cimenteries dans le pays (Dangote et Cimaf), lesquelles usines sont venues mettre un terme à près d’un demi-siècle de monopole du groupe Lafarge sur ce marché.

Cependant, malgré la supériorité de l’offre et la multiplication des opérateurs, les prix du ciment au Cameroun continuent d’être alignés à ceux d’il y a 5 ans (4800 FCfa), avec une légère variation de plus ou moins 100 francs Cfa sur le sac de 50 Kg. En rencontrant récemment les opérateurs de la filière des matériaux de construction pour préparer l’approvisionnement des marchés pendant les fêtes de fin d’année, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), s’est interrogé sur cette curiosité aux antipodes de la logique de la concurrence, mais surtout de celle de l’offre et de la demande.

Après avoir requis des explications auprès des producteurs présents dans la salle, lesquels opérateurs ont préféré jouer la carte de la confidentialité des «prix sortie usine» pour se murer dans le silence, le ministre Mbarga Atangana a révélé son propre point de vue. «Il y a un jeu autour du prix du ciment que le gouvernement ne peut plus cautionner. Visiblement, vous vous êtes entendus pour nous imposer le prix homologué. On va donc revoir tout cela», a-t-il déclaré.

Amende égale à 50% du bénéfice ou à 20% du chiffre d’affaires

En clair, précise-t-on on ministère du Commerce, une étude sera menée sur ce phénomène sous 10 jours, afin de comprendre qui des producteurs, des distributeurs ou des gérants de quincailleries bloque la baisse des prix du ciment au Cameroun, rendant ainsi éphémère l’euphorie qui s’était emparée des consommateurs au lendemain de l’arrivée de nouveaux producteurs sur le marché camerounais.

Pour rappel, toute entente entre entreprises, avec pour but de fausser le jeu de la concurrence est jugée illicite selon la loi du 14 juillet 1998 relative à la concurrence. Depuis mai 2005, une Commission nationale de la concurrence a même été créée au Cameroun pour réprimer toutes les atteintes à la libre concurrence entre les entreprises.

La création de cette structure est, elle-même, une application de la loi du 14 juillet 1998 relative à la concurrence, qui stipule en son article 27 que les ententes illicites «sont passibles d’une amende égale à 50% du bénéfice ou à 20% du chiffre d’affaires réalisé sur le marché camerounais au cours de l’exercice précédant l’année durant laquelle l’infraction a été commise».

Brice R. Mbodiam

 

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Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a procédé le 30 juin 2015 à Douala, la capitale économique du Cameroun, à l’inauguration du premier hypermarché de la chaîne française Super U, lancée par le groupe Mercure International que préside Adnan Houdrouge, également propriétaire des supermarchés Casino.

Cet hypermarché, dont le montant de l’investissement n’a pas été dévoilé, est la consécration d’une ambition que nourrit le promoteur de la chaîne Super U depuis 2006, a-t-on appris. En effet, a révélé le ministre Mbarga Atangana, «à l’occasion d’une précédente visite au Cameroun en 2006, Monsieur Houdrouge avait sollicité l’accompagnement des pouvoirs publics en vue de la construction, à Yaoundé, d’un espace commercial plus ambitieux que les magasins Casino».

Mais, finalement, c’est à Douala que le projet sera réalisé, sans pour autant que le groupe Mercure International ait abandonné l’ambition de s’installer dans la capitale camerounaise. «Je prends acte de la volonté du groupe Mercure International de construire un autre centre commercial à Yaoundé», a annoncé le ministre du Commerce le 30 juin dernier.

Rappelant une prescription du chef de l’Etat camerounais, qui a récemment invité les Camerounais à consommer ce qu’ils produisent et à produire ce qu’ils consomment, le Ministre Mbarga Atangana a souhaité que «le manioc de Ngoulémakong, le plantain de Njombé, l’igname de Mbe, la viande de bœuf de Ngaoundal, le poisson de Youpé, les crevettes de Kribi» trouvent «leur juste place dans les rayons (de l’hypermarché Super U de Douala), au même titre que les produits manufacturés issus de l’importation».

Ce membre du gouvernement camerounais a, par ailleurs, suggéré aux responsables de ce nouveau hypermarché, de «multiplier les ventes promotionnelles pour en faire de véritables magasins discount, vecteurs d’une société de consommation démocratisée, des centres de vie, que je me plais à considérer comme des lieux de convivialité, de brassage et de fraternisation, au sein desquels seraient concentrés l’ensemble des prestations et autres services dont un consommateur ordinaire peut avoir besoin dans sa vie de tous les jours».

BRM

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Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, par ailleurs président du Conseil d’administration de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), procédera, le 14 mars 2015 à Bertoua, dans la région de l’Est du pays, à l’inauguration du centre emplisseur de gaz de la localité, a-t-on appris de bonnes sources. Investissement d’un montant de 5 milliards de francs Cfa consenti par la CSPH, cette infrastructure d’une capacité d’enfûtage de 100 tonnes métriques permettra de booster la consommation de cette source d’énergie dans la région de l’Est.

Le centre emplisseur de gaz de Bertoua devrait surtout permettre aux populations d’accéder à cette source d’énergie au prix officiel de 6500 francs Cfa la bouteille de 12 KG. En effet, jusqu’ici, le gaz domestique consommé à l’Est est enfûté dans les dépôts de la Société camerounaise des dépôts pétroliers de Yaoundé ou de Douala, avant d’être acheminé par route jusqu’à Bertoua et les localités environnantes. Du fait des coûts du transport exorbitants, la bouteille revient aux populations entre 8 000 et 10 000 FCfa dans certaines localités de la région de l’Est.

Dans sa stratégie de promotion de la consommation du gaz domestique au Cameroun, afin d’éviter la désertification (dans le septentrion) et la déforestation (dans la partie Sud), conséquences de l’utilisation du bois de chauffage dans les ménages, le centre emplisseur de gaz domestique de Bertoua est le 2ème â être construit par la CSPH, après celui de Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord.

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Après une campagne 2013/2014 qui l’a vu doubler sa production caféière, le Cameroun se donne comme objectif d’atteindre les 40 000 tonnes au terme de la nouvelle campagne, qui a été officiellement lancée le 5 février 2015 à Bafoussam, dans la région de l’Ouest du pays.

Selon les statistiques officielles, le pays qui est passé de 17 000 tonnes en 2012/2013 à 32 800 tonnes en 2013/2014, espère ainsi pouvoir avancer vers la réalisation de son ambition qui est de produire 160 000 tonnes de café en 2020.

Selon les dirigeants, les producteurs  devraient recevoir de meilleurs prix pour leur récolte au terme de cette campagne en raison du contexte mondial de l’offre qui connaîtra un déficit de 4% par rapport à la demande, faisant grimper les cours de la matière première. A la lecture de cette situation, Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du commerce, estime qu’«'il y a un espace, même si ce n'est pas un boulevard, qui s'ouvre pour les producteurs camerounais.»

Mais pour saisir ces opportunités, le gouvernement a bien conscience qu’il se doit de mener des actions destinées à soutenir l’expansion de la filière dans les principaux bassins de production. Aussi Eugène Dikongue Matam, inspecteur général du Ministère camerounais de l’agriculture a-t-il annoncé à cet effet la création d'une académie du cacao et café.

Aaron Akinocho

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Le ministre camerounais du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a décidé, dans un communiqué de presse daté du 5 janvier dernier, de geler «jusqu'à nouvel ordre» les prix des bouteilles de bières dans les débits de boisson, malgré la requête des sociétés brassicoles réclamant une revalorisation des prix, en réponse à la hausse du taux du droit d’accises consacré par la loi de Finances 2015. En effet, en 2015, l'administration fiscale devra désormais prélever 143 francs Cfa sur le litre de bière, contre seulement 110 francs Cfa précédemment.

«Le ministre du Commerce a l’honneur d’appeler l’attention des grossistes et des tenanciers des débits de boisson que jusqu’à nouvel avis, les prix des bières et boissons alcoolisées demeurent inchangés. Il les met en conséquence en demeure contre toute tentative de dissimulation ou de constitution de stocks spéculatifs à des fins de renchérissement des prix», peut-on lire dans le communiqué ministériel qui prévient aussi de la fermeté du gouvernement face aux contrevenants.

La sortie de ce membre du gouvernement camerounais fait suite au comportement observé chez certains grossistes pendant les fêtes de fin d’année. En effet, de nombreux tenanciers de débits et de dépôts de boisson ont refusé de vendre leurs stocks, afin de les écouler sous le régime des prix affectés des droits d'accise revalorisé, misant ainsi sur un surplus de marge. La quantité des stocks concernés n'a pas été évaluée, mais perçu sous cet angle, l'intervention du ministre s'avère justifiée, dans la mesure où elle préserve l'équilibre des transactions.

Cependant, l'idée de geler définitivement les prix de la bière semble moins réaliste selon certains experts, car de leur point de vue, cela serait contraire à la nature même du droit d’accise, qui est une taxe dans laquelle revendeurs et producteurs ne sont que des intermédiaires entre le consommateur, véritable redevable de cette taxe, et l’administration fiscale. En faire supporter la charge aux brasseurs ne serait, toujours de leur avis, pas conforme à la législation applicable à cette taxe.

La situation soulève donc des incompréhensions chez les consommateurs, mais aussi des interrogations sur le niveau de collaboration entre les ministères du commerce et des finances dans cette affaire. Les brasseurs vont plus loin et demandent la suppression pure et simple de la mesure consacrant la hausse des droits d’accises, redoutant «un effondrement du marché» en  2015. D’ici au 15 janvier prochain, date limite de déclaration des impôts au Cameroun, une décision finale devra être prise par le comité ad-hoc mis en place dans les services du Premier ministre, pour étudier et vider ce dossier.

Des trois brasseurs concernés, seule la SABC, filiale du groupe Castel associée au groupe Heineken, est cotée sur le compartiment alternatif de la bourse de Paris (avec un flottant en bourse de1 millions de titres). Sur ce marché financier, son titre a bondi de 2,61% au cours de la journée du 6 janvier 2015, mais dans un volume insignifiant de moins de 10 titres échangés. Il faut rappeler tout de même que sur les 6 derniers mois, l’action SABC a perdu 23,4%.

Idriss Linge

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Le 7 novembre 2014 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a officiellement remis à 13 entreprises installées sur le territoire camerounais, l’agrément au régime préférentiel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui va permettre à 81 produits de ces entreprises d’être exportés en franchise de droits de douane dans les 10 pays que compte la CEEAC.

Au rang de ces entreprises, se trouvent des industriels tels que la société des Aluminium du Cameroun (Alucam), l’agro-industriel Nestlé, le fabricant de buchettes d’allumettes Unalor, mais surtout la Société camerounaise de verreries (Socaver), entreprise la mieux lotie dans le lot des 13 élus de la CEEAC.

En effet, cette filiale des Brasseries du Cameroun, qui est spécialisée dans la fabrication de bouteilles, bonbonnes et flacons en verre, est à elle seule autorisée à exporter gracieusement en direction des pays de la CEEAC, 28 produits sur les 81 retenus pour les 13 entreprises camerounaises. Ces produits ont été choisis sur la base de critères tels que l’utilisation d’au moins 40% de matières premières locales et l’incorporation dans leur processus de fabrication, d’au moins 30% de la valeur ajoutée communautaire.

Marché de 140 millions de consommateurs, la CEEAC qui s’ouvre ainsi à ces 13 entreprises camerounaises regroupe dix Etats : l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale; la RDC, Sao Tomé & Principe et le Tchad. Le Rwanda a annoncé le 27 octobre 2014, son intention de rejoindre l’organisation après l’avoir quitté en 2010.

En avril 2014, ce sont 19 entreprises camerounaises et 145 produits qui avaient été agréés au régime préférentiel de la CEMAC, un autre espace communautaire qui compte six Etats sur les 10 qui constituent la CEEAC. Onze de ces 19 entreprises figurent également sur la liste des 13 bénéficiaires de l’agrément de la CEEAC officiellement remis le 7 novembre dernier.

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Le 10 septembre 2014, au sortir d’une audience avec le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le vice-ministre de l’Administration d’Etat, de l’Industrie et du Commerce de la République populaire de Chine, Liu Yuting, a indiqué que 18 entreprises camerounaises sont déjà installées en Chine, a rapporté le Quotidien gouvernemental camerounais.

 

Ce membre du gouvernement chinois rassurait ainsi le ministre du Commerce, qui souhaitait voir de plus en plus de «produits camerounais sur le marché chinois», en guise de retour d’ascenseur de la partie chinoise au Cameroun, pays dont le marché est littéralement inondé de produits bon marché, en provenance de la Chine.

 

Face à son hôte du 10 septembre dernier, Luc Magloire Mbarga Atangana, qui a précisé que le Cameroun exporte essentiellement du coton, du bois brut et du bois scié vers la Chine, a aussi plaidé pour une sensibilisation des opérateurs économiques chinois, afin que ces derniers transforment localement des produits camerounais et les exportent vers leur pays et dans la sous-région Afrique centrale, afin de contribuer «à la promotion du label Cameroun».

 

Selon les statistiques de la Direction des affaires économiques (DAE) du ministère des Finances (rapport de l’ exercice 2013 sur les perspectives économiques, sociales et financières du Cameroun), en 2012, la Chine est devenue le premier client bilatéral du Cameroun, en étant la destination de 15% des exportations du pays, devançant ainsi l’Espagne et les Pays-Bas (consommateur de près de 70% du cacao camerounais), qui étaient les deux premiers clients du pays en 2011.

 

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La côte d’Ivoire et le Cameroun seront bientôt liés par un accord commercial formel, qui sera signé «dans les prochaines semaines», a annoncé le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. C’était le 19 juin 2014, à l’ouverture officielle de la Foire transfrontalière de la CEMAC (Fotrac), qui s’achève le 23 juin prochain à Kyé-Ossi, ville camerounais frontalière au Gabon et à la Guinée équatoriale.

Selon ce membre du gouvernement camerounais, la conclusion prochaine de cet accord, au lendemain de la signature de celui avec le Nigéria, désormais reconnu comme première puissance économique africaine, participe de la volonté des autorités camerounaises à aller à la conquête de nouveaux marchés, et de jouer une partition dans le concert de l’intégration africaine.

Pour rappel, à l’issue d’une commission mixte ivoiro-camerounaise, qui s’est achevée le 7 mars 2014 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, après 33 ans d’hibernation, les deux pays avaient déjà signé une dizaine d’accords dans les domaines de l’agriculture, de l’enseignement, de la recherche scientifique et de l’énergie.

A en croire les statistiques du ministère camerounais du Commerce, les échanges commerciaux entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire ont culminé à 33 milliards de francs Cfa en 2012, contre 10,7 milliards de francs Cfa en 2011, en augmentation de près de 300% en un an.

 

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Selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), la ratification des accords de partenariats économiques avec l’Union européenne devrait positivement impacter le développement de l’agriculture camerounaise, principalement en favorisant sa mécanisation, a-t-on appris dans un entretien accordé par ce membre du gouvernement à Commodafrica. En effet, rappelle-t-il, dans le cadre des APE, «les machines et outils, notamment les machines agricoles, font partie de la deuxième vague de produits à libéraliser dans un délai de l’ordre de 3 ans, voire davantage. Mais, on peut accélérer le processus».

Fort de ce qui précède, Luc Magloire Mbarga Atangana soutient que, «étant donné que la loi de Finances prévoit effectivement des droits de douane élevés (entre 30 et 40% pour l’importation d’équipements agricoles, Ndlr), c’est une raison supplémentaire à l’adresse des opérateurs économiques. Il faut qu’ils comprennent le sens et l’impact de ces APE pour la relance, notamment de notre agriculture. Tout ce qui est engin, tracteur, tout ce qui relève de la mécanisation agricole devrait faire l’objet d’une exonération accélérée des droits de douane. Il faut espérer qu’on va y arriver assez vite».

Pour rappel, le Cameroun a conclu, en 2009, des APE d’étape avec l’Union européenne, qui, à ce jour, n’ont pas encore été ratifiés par l’Assemblée nationale. Face à cette réticence de la partie camerounaise, l’UE a fixé à fin octobre 2014, la date butoir pour la ratification de cet accord, faute de quoi le Cameroun perdra toutes ses préférences commerciales actuelles sur le marché européen.

Cet ultimatum n’a cependant pas freiné les ardeurs des opérateurs économiques, de la société civile camerounaise et des experts, qui soutiennent mordicus que, sans une remise à niveau préalable, efficace et efficiente des entreprises locales, les APE contribueront à la désindustrialisation du Cameroun. De plus, après avoir conclu un APE d’étape individuel en 2009, essuyant ainsi les critiques pour son mépris de la dynamique sous-régionale, le Cameroun a récemment réaffirmé son soutien et son intérêt pour la conclusion des APE à l’échelle de l’Afrique centrale.

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