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Yaoundé - 19 avril 2024 -

Un convoi de 400 véhicules militaires tchadiens, chars, véhicules blindés et pick-ups, accompagnés par des hélicoptères de combat, a franchi, le 17 janvier 2015, le fleuve Chari, pour rejoindre la ville camerounaise de Kousséri. «Nos forces traversent aujourd'hui la frontière, et demain, elles seront opérationnelles» avait lancé quelques heures plus tôt le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno, dont l’armée vient ainsi en renfort des forces camerounaises pour combattre les avancées de la secte islamiste nigériane Boko Haram, dont les incursions en territoire camerounais sont devenues quasi-quotidienne.

L’arrivée des soldats tchadiens dans le cadre de cette croisade contre Boko Haram, apprend-on, a été accueillie le 17 janvier 2014 dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, par des applaudissements des populations. «Je lance un appel aux autres pays de la CEEAC pour constituer une large coalition pour combattre Boko Haram (…) Nous avons répondu à la sollicitation du président Paul Biya. Nous ne pouvons pas rester indifférents à ce qui se passe chez nos voisins. Le Cameroun est la porte d'entrée et de sortie du Tchad sur le plan économique et donc nous sommes les plus proches et les plus concernés par ce qui se passe au Cameroun (…) Le Cameroun ne doit pas faire face seul à cette nébuleuse qui a fait trop du mal aux populations innocentes du Cameroun comme du Nigeria », a déclaré le Président Déby du Tchad.

Ce dernier a annoncé son intention de libérer la ville nigériane de Baga, où Boko Haram a perpétré ces derniers jours des massacres de masse. Son élan s’est toutefois heurté aux mises en gardes de l’armée nigériane : «Tout soutien à nos opérations sera bienvenu mais il doit se conformer à nos propres opérations en cours, étant donné qu'il s'agit du territoire nigérian», a déclaré Chris Olukolade, porte-parole de l'armée de la première puissance économique du continent, qui s’est révélée jusqu’à lors incapable de contenir les avancées des terroristes, abandonnant des populations entières aux exactions les plus cruelles.

Avant ce secours à l’armée camerounaise, les soldats tchadiens étaient déjà venus combattre aux côtés des Français pour libérer le Nord Mali. Ils ont également accouru pour empêcher un génocide en Centrafrique.

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La note d’information de l’emprunt-obligataire 2014-2019 de 150 milliards de francs Cfa lancé le 24 novembre 2014 par l’Etat du Cameroun, révèle que sur les fonds recherchés, 27 milliards de francs Cfa seront destinés à payer la contrepartie de l’Etat camerounais dans le bitumage du «réseau routier structurant».

Il s’agit, apprend-on, d’un vaste projet qui permettra de construire, sur le moyen terme, environ 766 kilomètres de routes entre les pays-membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Bien que les tracés de ces axes routiers transnationaux ne soient pas précisés, l’on sait par exemple que le Cameroun et le Congo bitument actuellement la route Sangmélima-Ouesso, longue de 215 Km, qui va permettre de booster les échanges entre les deux pays. Un second pont est également prévu sur le fleuve Logone, au Cameroun, afin de relier la ville camerounaise de Yagoua, dans la région de l’Extrême-Nord, à la ville tchadienne de Bongor.

Figure également dans les plans du gouvernement camerounais, le projet de «bitumage de la route Maltam-Fotokol et de la bretelle Bodo-Makary-Hilealifa-Karena-Katekime», devant relier la République fédérale du Nigéria à la République du Tchad, en passant par la République du Cameroun. Ce tronçon est long de 143 Km, dont 73 Km sur le territoire camerounais.

Le «réseau routier structurant», précise la note, prévoit particulièrement un développement des infrastructures routières entre le Cameroun et le Nigéria, avec pour objectif de densifier les échanges avec le pays le plus peuplé d’Afrique, récemment devenu la première puissance économique du continent africain devant l’Afrique du Sud.

De ce point de vue, les deux pays seront bientôt reliés, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, par la route Enugu-Bamenda, longue de 443 km. Les travaux confiés à une entreprise chinoise pour une durée de 3 ans, concernent 203 km sur le territoire camerounais (Bamenda-Ekok) et 240 km sur le territoire nigérian.

Les contributions des deux pays pour la réalisation de ce projet s’élèvent respectivement à 7,4 et 9,6 milliards de francs Cfa ; le reste étant financé par des bailleurs de fonds tels que la Bad (128 milliards de francs Cfa), la banque mondiale (12 milliards FCfa), l’Agence japonaise pour le développement (18 milliards FCfa).

 

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Le gouvernement camerounais a de nouveau autorisé le 10 octobre 2014, le transport aérien des marchandises avec le Nigéria, la première puissance industrielle du continent noir. Pour se prémunir de l’épidémie de l’Ebola, qui a fait au moins sept mois au Nigéria, le Cameroun avait décidé de fermer ses frontières avec ce pays voisin en août dernier.

«Nous avons analysé les risques de ce trafic, et les colis sont dans des palettes conditionnées ailleurs et pas à Lagos, qui n’est qu’un centre de distribution et non de conditionnement. Il n’y a donc pas de risque noté sur les biens transportés», a expliqué le ministre camerounais de la Santé, André Mama Fouda, pour justifier la décision gouvernementale de rouvrir le transport cargo entre le Cameroun et le Nigéria.

Pour rappel, avec son marché de près de 170 millions de consommateurs, le Nigéria est le premier fournisseur du Cameroun (22 et 17,8% des importations en2011 et 2012), avec lequel les échanges culminent à 382 milliards de francs Cfa par an, selon le ministère camerounais du Commerce, sans compter les produits de la contrebande, qui a pignon sur rue de part et d’autre de la frontière de 1500 Km que partagent les deux pays.

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Les laboratoires Biopharma, entreprise à capitaux majoritairement camerounais qui contrôle environ 20% du marché des produits cosmétiques dans le pays, va bientôt ouvrir une filiale en Côte d’Ivoire, afin de renforcer sa position sur le marché ouest-africain, a-t-on appris de sources internes à la société.

Le leader du marché des cosmétiques au Cameroun, apprend-on, envisage également, dans le moyen terme, des implantations au Nigéria, la plus grande économie du continent, et en République populaire du Congo. A partir de Pointe-Noire, explique une source autorisée, les laboratoires Biopharma lorgnent sur les marchés de la RDC, de l’Angola et de certains pays de l’Afrique australe.

Investissement d’un montant d’environ 30 milliards de francs Cfa, les laboratoires Biopharma emploient environ 500 personnes, et dominent le marché des produits cosmétiques du pays, qui est officiellement évaluée à quelques 150 milliards de francs Cfa.

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Selon les chiffres que vient de révéler le Comité technique national de la balance des paiements du Cameroun, le pays a pu capter 348,2 milliards de francs Cfa d’investissements directs étrangers (IDE) au cours de l’année 2013.

 

Le secteur des services s’en tire avec la plus grosse enveloppe de ces IDE, avec notamment 169,9 milliards de francs Cfa d’investissements captés par le secteur financier (contre 99,8 milliards en 2012), 10 milliards de francs Cfa pour le secteur les transports , 3,5 milliards de francs Cfa pour les télécoms et 53 milliards de francs Cfa pour le commerce.

 

L’industrie pétrolière à elle toute seule a capté 69,7 milliards de francs Cfa d’IDE, contre 42, 6 milliards de francs Cfa pour le secteur industriel hors pétrole. L’agriculture s’en tire avec seulement 4,1 milliards de francs Cfa, contre 59,9 milliards de francs Cfa en 2012.

 

Le premier pays pourvoyeur d’IDE au Cameroun en 2013 est la France avec près de 123 milliards de francs Cfa, contre 62,9 milliards de francs Cfa pour les Etats-Unis et 6,6 milliards de francs Cfa pour le Nigéria, la première puissance économique d’Afrique.

 

Mais de manière globale, les IDE captés par le Cameroun en 2013 sont en net recul par rapport à 2012 (413 milliards de francs Cfa), avec 65 milliards de francs Cfa en moins.

 

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Dans un communiqué signé le 30 août 2014, le directeur général de la compagnie aérienne équato-guinéenne, Ceiba International, Siméon Esono Alogo Nchama, annonce la suspension «jusqu’à nouvel avis», des liaisons aérienne Malabo-Douala-Malabo et Bata-Douala-Bata.

Selon les autorités équato-guinéennes, cette mesure supplémentaire, qui intervient après la suspension du trafic aérien entre leur pays et la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, vise à se prémunir de l’épidémie de l’Ebola.

En effet, bien qu’aucun cas ne soit jusqu’ici suspecté, ni déclaré au Cameroun, son voisin le Nigéria, enregistre déjà 18 cas confirmés de cette fièvre hémorragique, qui a déjà officiellement tués sept personnes dans ce pays, dont cinq à Lagos et deux à Port Harcourt.

Dès l’officialisation du premier cas d’Ebola au Nigéria, les autorités camerounaises avaient, eux aussi, aussitôt annoncé la fermeture, en août dernier, de la frontière longue de 1500 Km que partagent les deux pays.

 

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Le 18 août 2014, afin de se prémunir contre l’épidémie de l’Ebola, qui sévit en Afrique de l’Ouest et dont des cas ont été signalés au Nigéria, les autorités camerounaises ont décidé de fermer les frontières avec la première économie du continent africain. Avec son marché de près de 170 millions de consommateurs, le Nigéria est le premier fournisseur du Cameroun (22 et 17,8% des importations en2011 et 2012), avec lequel les échanges culminent à 382 milliards de francs Cfa par an, selon le ministère camerounais du Commerce, sans compter les produits de la contrebande, qui a pignon sur rue de part et d’autre de la frontière de 1500 Km que partagent les deux pays.

 

Dix jours après cette décision de fermeture des frontières, des complaintes se font déjà jour. «Je devais aller au Nigéria renouveler certains contrats avec mes fournisseurs. Mais, je n’ai pas pu le faire à cause de cette décision gouvernementale», confie Christopher Lena, vice-président des commerçants nigérians du Camp Yabassi, à Douala, haut lieu de vente de pièces détachées essentiellement importées du Nigéria. «J’ai passé des commandes au Nigéria. Malheureusement, elles ne sont pas encore arrivées à cause de la fermeture des frontières», affirme un autre ressortissant nigérian.

 

En effet, dans les prochains jours, les vendeurs de pièces détachées pour véhicules craignent des ruptures de stocks. Idem pour les commerçants d’appareils électroniques, de produits de beauté, des détergents et de multiples friandises importées du Nigéria, qui inondent le marché camerounais. Dans le même temps, la vente des produits pétroliers dans la partie septentrionale du pays, approvisionnée essentiellement à partir du Nigéria, devrait également connaître un coup de frein.

 

Les agriculteurs camerounais commerçant avec le Nigéria, et principalement les producteurs de «l’Okok», un légume très prisé au Nigéria et pour lequel il existe une véritable filière au Cameroun, ont également de bonnes raisons de s’inquiéter. De même que la société Aluminium du Cameroun (Alucam), contrôlée par Rio Tinto Alcan, et dont les filiales Alubassa et Socatral sont de grandes pourvoyeuses d’ustensiles de cuisine et de tôles en aluminium au marché nigérian.

 

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Le Conseil d’administration de la Société de développement du coton (Sodecoton), fleuron de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun, vient de révéler que cette entreprise parapublique a réalisé un résultat net de 3,583 milliards de francs Cfa à fin 2013, en baisse de plus de 40% par rapport aux 5,6 milliards de francs Cfa de bénéfices réalisés en 2012.

La production de l’entreprise, indiquent des sources internes à la Sodecoton, a, quant à elle, culminée à 210 000 tonnes en 2013. Cette production est officiellement projetée à 240 000 tonnes cette année, en hausse de 30 000 tonnes.

Pour rappel, la Sodecoton encadre plus de 250 000 producteurs de coton dans la partie septentrionale du Cameroun, lesquels contonculteurs sont souvent accusés de vendre leur récolte au Nigéria, où les prix à l’achat sont plus attractifs, bien qu’ayant bénéficié des crédits de campagne pourvus par la Sodecoton. Une pratique qui obère la production nationale et fait perdre de l’argent à l’entreprise.

 

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Commodafrica annonce qu’après le rejet par le Mexique, depuis juin 2013, d’une centaine de cargaison de riz pakistanais infesté par des trogodermes, les exportateurs pakistanais viennent de rediriger ces cargaisons vers l’Afrique, ainsi que le confie l’ancien président de l’Association des exportateurs de riz du Pakistan (Reap) au site internet oryza.com.

Selon les mêmes sources, ces cargaisons impropres se dirigeraient principalement vers la Sierra Leone, le Ghana, le Sénégal et, surtout, le Nigéria, qui partage une frontière poreuse de 1500 Km avec le Cameroun. Il n’est donc pas à exclure qu’une partie de ces cargaisons de riz refoulées du Mexique se retrouvent sur le territoire camerounais.

Ce d’autant que, du fait de la taxation dissuasive (110%) du riz importé au Nigéria depuis 2013, avait révélé en avril 2014 la Seaport Terminal Operators Association of Nigeria (STOAN), le regroupement des opérateurs des places portuaires du Nigéria, «environ 600 000 tonnes de riz ont été redirigées vers les ports de pays voisins comme le Bénin, le Cameroun, le Ghana et le Togo cette année, à cause de cette taxe».

De plus, selon les statistiques de la direction générale des douanes, le Pakistan, dont la qualité du riz est ainsi dénoncée par les autorités sanitaires mexicaines, figure parmi les quatre premiers fournisseurs de riz au Cameroun. En effet, même si la palme d’or des fournisseurs de riz est détenue par la Thaïlande (52% des importations camerounaises), le Pakistan s’adjuge, quant à lui, quelque 2,7% des importations, derrière l’Inde (26,9%) et le Vietnam (16,6%).

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Dès le mois de juillet, ou alors au plus tard en août 2014, Nestlé Cameroun, filiale du géant suisse de l’agro-alimentaire, produira du Nescafé à base du café produit sur le territoire camerounais, a révélé Richard Dongué, le directeur de la Communication institutionnelle et des Affaires publiques pour l’Afrique centrale de Nestlé. C’était le 23 mai 2014 à Douala, au cours d’une rencontre avec la presse. Selon ce responsable de la firme Nestlé, les cargaisons de café devant permettre de réaliser cet objectif ont déjà été achetées.

Nestlé Cameroun, apprend-on, entend ainsi profiter de son admission par le gouvernement camerounais, au «schéma de perfectionnement passif» prévu par le code des douanes camerounais, et qui induit la réduction d’une partie des droits de douane. En effet, explique M. Dongue, le Nescafé commercialisé jusqu’ici sur le territoire camerounais et dans l’ensemble de la zone Cemac par Nestlé Cameroun, est importé de Côte d’Ivoire.

Selon les pratiques en vigueur au sein du groupe, la filiale ivoirienne qui produit tout le Nescafé commercialisé en Afrique (9000 tonnes) et exporté vers la Pologne et la Grèce (3000 tonnes), cède le produit à toutes les autres filiales au même prix. Cependant, alors que le Cameroun paye des droits de douane de 30% sur ces cargaisons de Nescafé importées, un pays comme le Nigéria, qui partage une longue frontière très poreuse avec le Cameroun, importe son Nescafé en franchise de douane (0%), grâce à la zone de libre échange instituée par le traité de l’UEMOA, espace communautaire auquel appartiennent le Nigéria et la Côte d’Ivoire.

Du coup, explique M. Dongué, le Nescafé importé de Côte d’Ivoire par Nestlé Cameroun est très peu compétitif sur le marché, notamment dans la partie septentrionale du pays, où les habitudes de consommation du café sont établies. Et pour cause, le même produit en provenance du Nigéria voisin est vendu nettement moins cher, et envahi le marché à cause de la porosité des frontières. C’est à l’effet de faire face à ce que Nestlé Cameroun qualifie de «concurrence déloyale», que l’entreprise envisage désormais de produire Nescafé localement.

Concrètement, indique M. Dongue, Nestlé Cameroun achètera désormais du café localement, l’enverra en Côte d’Ivoire pour une première transformation. Ce café sera ensuite retourné au Cameroun sous la forme semi-fini, ce qui lui permettra de bénéficier de l’exonération d’une partie des droits de douane, selon le «schéma de perfectionnement passif». Nestlé Cameroun achèvera alors de le transformer surplace et le conditionnera, afin de pouvoir le commercialiser à des prix plus compétitifs.

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