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Yaoundé - 24 avril 2024 -

Le Crédit foncier du Cameroun (CFC), la banque de l’habitat du pays, et le Pari mutuel urbain du Cameroun (PMUC) viennent de signer un protocole d’accord, afin de faciliter aux employés de cette entreprise de paris sur les courses hippiques, l’accès au logement et à la propriété foncière à des conditions préférentielles.

Selon les termes du protocole, apprend-on, les agents du PMUC porteurs de projets immobiliers n’auront qu’à réunir l’équivalent de 10% des investissements nécessaires, pour bénéficier de l’appui du Crédit foncier. La banque de l’habitat leur accordera alors des prêts remboursables sur 300 mois au maximum, frappés d’un taux d’intérêt annuel de 5% toutes taxes comprises (contre 16% dans les banques classiques).

Selon le DG du CFC, Jean Paul Missi, cette convention avec le PMUC porte à dix-huit, le nombre de protocoles d’accord déjà signés avec des entreprises camerounaises, soucieuses de faciliter à leurs agents l’accès à la propriété immobilière. Depuis le début de l’année 2015, a souligné Jean Paul Missi, le CFC a déjà débloqué 2 milliards de francs Cfa en faveur des différents bénéficiaires de ces partenariats.

 

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Published in Entreprises

Ulrike Maenner, directrice de la GIZ au Cameroun, et Célestine Ketcha Courtes, maire de la Commune de Bangangté, située dans la région de l’Ouest du Cameroun, viennent de conclure un accord visant à faciliter les investissements dans cette commune, des membres de la diaspora camerounaise en Allemagne. Cet accord a été conclu dans le cadre du Programme migration pour le développement (Pmd) de la Giz, l’organisme de coopération allemand.

Ce partenariat, qui devrait s’étendre à d’autres entités, selon le vœu de la GIZ, prévoit le recrutement d’experts issus du Centre international pour la migration (Cim) de la Giz, des appuis financiers et techniques, des conseils pour la conception des projets et l’insertion professionnelle des membres de la diaspora camerounaise qui souhaitent retourner au pays.

A en croire la GIZ, la diaspora camerounaise en Allemagne compte 17 000 membres, dont 6000 étudiants. Ces Camerounais, parmi lesquels on dénombre des experts de domaines d’activités les plus pointus, préfèrent souvent se mettre au service de leur pays d’accueil, au détriment du Cameroun qui a pourtant besoin de leurs expertises.

Published in Gestion publique

Selon une «étude diagnostic du partenariat secteur privé-société civile au Cameroun», que s’apprête à restituer le Projet d’appui à la société civile (Pasc) financé par l’Union européenne, le partenariat entre les deux entités sus-mentionnées se traduit par «une faible efficacité», qui se «vérifie par la faible contribution du secteur privé et de la société civile à l’atteinte des objectifs de développement à long terme du Cameroun».

En effet, l’état des lieux du partenariat secteur privé-société civile dressé par l’étude du Pasc révèle que «la collaboration entre les acteurs de ces deux secteurs est impactée par leur faible appropriation de la vision, concepts, valeurs, principes, et objectifs visés pour l’atteinte des Omd». De même, ces rapports se caractérisent par «la faiblesse du cadre juridique et institutionnel du partenariat secteur privé-société civile pour l’atteinte des objectifs de développement du Cameroun ; la faiblesse des capacités managériales des acteurs de ces deux secteurs à gérer les partenariats à entretenir entre eux ; le déficit de confiance qui prévaut entre les acteurs du secteur privé et de la société civile ; la prédominance des préjugés entre les perceptions réciproques des acteurs et la faible valorisation des résultats issus du partenariat secteur privé-société civile».

Fort de ce constat, l’étude recommande à la société civile et aux entreprises de raffermir leur collaboration, par une synergie plus efficace. L’atteinte de cet objectif, apprend-on, passe par, pour les entreprises, une sortie «de la logique de donneur d’ordre pour s’inscrire dans celle de partenaire», l’entretien d’une «concertation avec la société civile pour le déploiement des programmes de RSE» l’inscription du «partenariat avec la société civile dans la perspective d’une volonté de respect de leurs différences de fonctionnement et d’objectifs». Dans le même temps, souligne l’étude, la société civile doit pouvoir «sensibiliser l’entreprise au partenariat» et «offrir au secteur privé les informations qui l’assureront du professionnalisme et de la qualité de ses interventions».

Published in Gestion publique

Le 9 janvier 2015 à Douala, la capitale économique du Cameroun, a eu lieu la toute première rencontre des membres de la plateforme de partenariat public-privé des filières cacao-café. Le lancement des activités de cette plateforme, suggérée depuis 2012 par l’Organisation internationale du cacao (ICCO), et mise en place au Cameroun en juillet 2014, participe du plan de relance des filières cacao-café camerounaises, adopté le 30 septembre 2014. Ce plan quinquennal, qui nécessite des financements d’un montant total de 600 milliards de francs Cfa, a d’ailleurs été le principal sujet discuté au cours de la rencontre inaugurale de la plateforme sus-mentionnée.

«Pendant longtemps, ç’a été l’affaire des pouvoirs publics vers les acteurs privés, le "top-down approach". Dans la plateforme, c’est l’inverse, le "bottom-up". Si nous voulons atteindre les objectifs qui sont les nôtres et répondre aux exigences du marché, il faut impliquer tous ceux qui interviennent dans ces filières : producteurs, acheteurs, traiteurs, vendeurs d’intrants, consommateurs… Ce n’est plus seulement l’affaire de l’Etat», a expliqué au quotidien gouvernemental le directeur général de l’Office national du cacao et du café (ONCC), Michaël Ndoping, pour justifier le bien-fondé de cette nouvelle structure de concertation, qui vise à synchroniser les actions afin d’asseoir un développement durable des filières concernées.

Les participants à la rencontre de Douala, apprend-on, ont d’ailleurs été édifiés sur les retombées de pareille plateforme en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, qui a atteint un record de production au cours de la campagne cacaoyère 2013-2014, avec plus de 1,7 million de tonnes de fèves sorties des champs. Une performance encore bien éloignée des ambitions du Cameroun, qui n’escompte que 600 000 tonnes de fèves de cacao à l’horizon 2020.

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Published in Agriculture

La filiale centrafricaine de l’opérateur camerounais de la distribution des produits pétroliers Tradex, et Tristar, une entreprise «de logistique liquide» basée à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis ; ont signé le 26 septembre 2014 à Douala, «un contrat de partenariat (d’une durée d’un an, Ndlr) pour la fourniture de produits pétroliers et de lubrifiants en République centrafricaine (RCA), dans le cadre de missions humanitaires», annonce Tradex dans un communiqué rendu public le 23 octobre 2014.

Contrôlée par la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Tradex s’est d’abord spécialisé dans le trading des hydrocarbures et le soutage maritime, avant de diversifier ses activités plus tard en se lançant dans la distribution des produits pétroliers raffinés. Avec un réseau de 72 stations-service à ce jour, Tradex, porte-flambeau des nationaux dans le secteur de la distribution des produits pétroliers au Cameroun, est aussi présent en République centrafricaine et au Tchad.

Depuis le déclenchement de la crise politique qui secoue la Centrafrique, née du renversement du régime du Président Bozizé en mars 2013, les activités de Tradex dans ce pays de la zone CEMAC ont été sérieusement perturbées. Après plusieurs mois d’inactivité, Tradex avait cependant rouvert 80% des 20 stations-service qu’il compte en RCA au mois d’août 2013, avait annoncé Emmanuel Tamnga, le directeur commercial de l’entreprise, en inaugurant une nouvelle station-service en septembre 2013 à Yaoundé.

Dans un communiqué publié en janvier 2014, Adolphe Moudiki, ADG de la SNH et PCA de Tradex, a annoncé que cette entreprise à capitaux publics a «amélioré ses parts de marché» dans la distribution des produits pétroliers sur le territoire camerounais en 2013, après une progression de 23% sur son chiffre d’affaires en 2012, année au terme de laquelle Tradex avait affiché un résultat net en hausse de 6%.

Brice R. Mbodiam

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Published in Energie

La compagnie aérienne kenyane, Kenya Airways, et l’opérateur de téléphonie mobile camerounais, MTN Cameroon, viennent de sceller un partenariat pour la promotion du Mobile Money, un service de mobile banking lancé par la filiale locale du groupe sud-africain MTN International.

Grâce à ce partenariat, apprend-on, les clients de la compagnie arienne kenyane, titulaires d’un compte Mobile Money, pourront acheter leur titre de transport à partir de leurs téléphones portables, sans avoir besoin de se déporter vers une agence de voyage.

Kenya Airways est la seconde compagnie aérienne, après Brussels Airlines, à se connecter au Mobile Money de MTN Cameroon. Pendant un mois, les premiers acheteurs de billets d’avion par ce canal bénéficient d’une réduction de 5%.

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«Je tiens à réaffirmer devant vous que le Cameroun sera toujours heureux d’accueillir des investisseurs étrangers, publics ou privés. Nous leur proposerons des partenariats mutuellement avantageux», a déclaré le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, le 10 Janvier 2014 à Yaoundé, en recevant les vœux du nouvel an du corps diplomatique accrédité dans la capitale camerounaise.

Paul Biya a par ailleurs rappelé que dans sa quête de partenaires devant accompagner le Cameroun vers l’émergence en 2035, il a, au cours de l’année 2013, «eu l’occasion de [s]’entretenir avec divers dirigeants de grands groupes industriels internationaux disposés à investir» au Cameroun.

L’on se souvient en effet qu’en janvier et mars 2013, le chef de l’Etat camerounais a respectivement conduit, en France et en Turkie, deux missions économiques pendant lesquelles les investisseurs de ces pays occidentaux ont été édifiés sur les différentes opportunités que leur offre le Cameroun.

Aussi bien à Paris qu’à Ankara, le chef de l’Etat camerounais avait annoncé la mise en place prochaine d’une loi portant incitation à l’investissement privé au Cameroun. Cette loi, qui offre des exonérations fiscalo-douanières de 5 à 10 ans aux entreprises qui s’installent dans le pays, contre un cahier de charges, a finalement été promulguée le 13 avril 2013 après son adoption par l’assemblée nationale.

En rappel, dans son ambition de devenir un pays émergent à l’horizon 2035, le Cameroun s’est lancé depuis 3 ans dans un vaste programme d’investissement, qui va doter le pays d’infrastructures dans pratiquement tous les secteurs. Ces investissements, pour la plupart, nécessitent encore d’importants financements. Ainsi, par exemple, du seul plan ferroviaire national, dont le coût est estimé à 15 000 milliards de francs Cfa.

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Published in Gestion publique

De sources internes à la Cameroon Postal Services (CAMPOST), l’opérateur public du secteur postal camerounais vient de conclure avec la compagnie d’assurance Allianz Cameroun, un partenariat pour offrir les services d’assurances.

Il s’agit, apprend-on, du service classique d’assurance auto dénommé «Campost-Auto», de «Campost-Retraite», un service de bancassurance permettant au souscripteur de bénéficier d’un capital au terme de sa période d’activité, et de «Campost-individuelle Accidents», qui permet de couvrir les risques corporels et professionnels de l’assuré.

Ce partenariat, apprend-on, est en droite ligne du plan de restructuration de la Campost, née des cendres de la Sonaposte, qui elle-même était le fruit de la fusion de la poste camerounaise et de sa branche financière, la Caisse d’épargne postale (CEP), tombée en faillite en 2003.

Créée en 2004, la Campost est dirigée depuis 2010 par une équipe de la société française Sofrepost, grâce à un contrat d’assistance technique signé avec le gouvernement camerounais, dans l’optique de restructurer cette entreprise postale publique.

Mais avant Sofrepost, Campost avait bénéficié de l’expertise du cabinet canadien Tecsult International Ltd, qui avait bouclé son contrat d’assistance technique en laissant un trou de caisse de 2 milliards de francs Cfa, manquant imputé à des détournements dans lesquels était impliqué Jean Louis Esposito, alors directeur financier de l’entreprise, arrivé dans les valises de Tecsult.

Le 5 janvier 2012, le tribunal de Grande Instance du Mfoundi, à Yaoundé, a rendu un verdict dans cette affaire dans laquelle le cabinet Tecsult International Ltd a été reconnu «civilement responsable» de ces détournements, et les six accusés (dont M. Esposito) condamnés à rembourser une somme de plus de 2 milliards de francs Cfa à l’entreprise postale camerounaise.

BRM

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Published in Finance

Au sortir d’une audience avec le ministre camerounais des Transports, le nouveau directeur général de Brussels Airlines au Cameroun, Kim Vancauwenberghe, a confié que la compagnie aérienne belge va explorer la possibilité de nouer un partenariat avec la compagnie aérienne nationale camerounaise.

«On va regarder s’il y a possibilité de travailler ensemble, de faire des combinaisons de tickets. C'est-à-dire, un ticket qui donne par exemple la possibilité de continuer à partir de l’Europe, mais au-delà du Cameroun, en combinaison et en partenariat», a déclaré le Dg de Brussels Airlines.

Ce dernier, qui accompagnait le nouvel ambassadeur de Belgique au Cameroun chez le Ministre Robert Nkili, répondait ainsi à une doléance de ce membre du gouvernement camerounais, qui a souhaité voir Brussels Airlines explorer les voies d’une collaboration avec Camair Co.

Published in Transports
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