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Yaoundé - 20 avril 2024 -

Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang (photo), a signé le 1er mars 2016, un décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité national de facilitation des échanges. Organe consultatif placé sous l’autorité du chef de gouvernement, ce comité, apprend-on, a pour mission principale «de proposer et d’assurer le suivi et la coordination de la mise en œuvre des mesures destinées à faciliter et à accélérer les échanges commerciaux et les transports internationaux».

A ce titre, précise le décret du PM, il revient à ce comité «d’assurer la coordination entre les organismes concernés par la facilitation des échanges commerciaux et des transports et de renforcer le partenariat entre le secteur public et le secteur privé ; de mener ou de faire mener des études visant non seulement à identifier les problèmes ayant un effet sur les coûts, les délais et l’efficacité du commerce international ; de proposer des mesures tendant à réduire les coûts et les délais, à améliorer l’efficacité du commerce international et à participer à leur mise en œuvre ; de contribuer à la diffusion des informations sur les méthodes et les avantages de la facilitation des échanges commerciaux et des transports internationaux… ».

Le Comité national de facilitation des échanges est constitué de tous les acteurs de la chaîne des transports, de douze responsables de départements ministériels, des responsables du patronat camerounais, des syndicats des opérateurs du secteur des Transports, de représentant de l’administration douanière, des assureurs, des banquiers, etc.

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S'adressant à ses investisseurs lors de l'Assemblée Générale annuelle qui s'est tenue ce 30 novembre 2015 en Australie, Giulio Casello, le directeur général de Sundance Resources, a annoncé que le gouvernement camerounais, son partenaire dans le projet d'exploitation du gisement de fer de Mbalam (Est du Cameroun), était proche d'un accord avec l'opérateur chinois qui construira le chemin de fer reliant cette localité au port d'évacuation de Kribi.

Les autorités camerounaises ne communiquent pas directement sur ce dossier, mais on peut faire une liaison entre cette annonce, et celle faite par le Premier Ministre Philemon Yang aux représentants du peuple, alors qu'il leur présentait son plan économique et social pour l'année 2016. A cette occasion, il a fait mention de l'intention de contracter des prêts-projet, pour un montant d'un peu plus de 500 millions $. Rappelons que c’est lui qui avait conduit les discussions sur le sujet, avec son homologue chinois.

Des propos du directeur général de Sundance Resources, c'est une entreprise chinoise, et très probablement la China Ghezouba Group, qui aura la charge de construire cette infrastructure. Le contrat, déjà rédigé, fait actuellement l'objet de relecture par les différentes parties, avant sa signature. Pour ce qui est du financement, il devrait prendre la forme d'un prêt souverain accordé par la Chine au Cameroun, mais aucun montant n'est encore avancé.

Cette évolution des choses est considérée par la firme australienne comme un atout majeur dans la poursuite du projet. Malgré un environnement international marqué par le repli des prix des matières premières, Sundance Resources estime que cette réduction de charge lui permettra d'avancer vers l'exploitation avec des coûts optimisés.

Toutefois, les premières tonnes de minerai de fer ne sortiront pas du Cameroun avant 2020. L'opérateur doit encore obtenir l'approbation du parlement pour la partie congolaise de son projet, mais il est confiant. La finalisation de l'accord de financement du chemin de fer entre le Cameroun et la partie chinoise devrait intervenir au cours du  deuxième trimestre 2016. La construction de la mine interviendra elle au cours du troisième trimestre 2017, avant la commercialisation du minerai.

Au cours de l'assemblée générale, l'essentiel des résolutions proposées par le conseil d'administration de Sundance Resources a été voté par les actionnaires. Un vote important a concerné celui du rééchelonnement de sa dette. De nouveaux acteurs ont trouvé place au conseil d'administration

Idriss Linge

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Le volume de bois débité vendu sur le territoire camerounais s’est établi à 429 000 m3 cette année, contre 800 000 m3 en 2014, a annoncé le Premier ministre, Philémon Yang, en présentant récemment le programme économique 2016 du gouvernement camerounais au Parlement. Calculette en main, ces statistiques révèlent une chute des volumes de débité vendus de plus de 370 000 m3.

Selon les experts de la filière bois, ce ralentissement observé sur le marché du bois débité au Cameroun peut s’expliquer par l’apparition de nouvelles habitudes de consommation dans le secteur de l’immobilier, principal consommateur du bois débité dans le pays.

En effet, apprend-on, les préfabriqués (portes, fenêtres, plafond, tables, chaises, etc.) importés sont de plus en plus privilégiés dans les projets immobiliers et d’équipements, au détriment des ouvrages en bois. Ce marché des préfabriqués est devenu d’autant plus florissant que la société américaine Southwest International Construction Corporation (SICC) vient d’investir 11 milliards de francs Cfa dans la construction, dans la ville de Douala, d’une usine de production de matériels pour la construction de bâtiments préfabriqués.

A côté de ces préfabriqués de plus en plus prisés par les Camerounais, la percée du fer forgé et des matériaux locaux tels que le rotin dans la confection des meubles de maison, bousculent également le bois dans les habitudes de consommation observées dans le pays.

Cependant, d’autres sources autorisées mettent ce recul du commerce du bois débité sur le compte de l’inactivité observée ces derniers mois dans les forêts concédées, au profit des opérations d’enlèvement urgent du bois dans les zones abritant les grands projets d’infrastructures. Une situation qui a contribué à focaliser davantage les exploitants forestiers sur la production de grumes à exporter, au détriment des débités.

Pour preuve, a révélé le Premier ministre camerounais devant le Parlement, en 2015, le volume des essences de promotion commercialisé en 2015 a cru de 220 000 m3, passant de 500 000 m3 en 2014, à 720 000 m3 en 2015.

BRM

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Published in Agriculture

L'information n'a pas été donnée directement, mais le gouvernement du Cameroun semble avoir décidé de relancer le processus des privatisations. Intervenant au parlement dans le cadre de la présentation aux députés du programme économique et social pour l'exercice 2016, le premier ministre, Philémon Yang, a révélé qu'entre autres sources de revenus de l’Etat en 2016, 120 milliards de francs Cfa sont attendus des recettes des privatisations.

L'initiative circule dans les coulisses de l'administration depuis plusieurs mois, cependant peu d'informations filtrent à ce sujet. Par exemple, alors qu'il présentait le climat des affaires à des investisseurs sud-africains, Ekoko Mukete, un des vice-présidents de la chambre de commerce du Cameroun, avait déclaré le 4 octobre 2012, que le gouvernement planifiait de céder d'autres actifs de son portefeuille, citant la Cameroon Development Corporation (CDC), une entreprise ayant des actifs diversifiés dans le secteur agricole.

Bien avant cela, le Ministre Ousmane Mey (photo) en charge des Finances avait déjà vendu la mèche dans un discours prononcé le 23 janvier 2012, en ouverture de la conférence annuelle des services centraux du ministère des Finances. Evoquant les grandes lignes de son action pour cette année-là, il avait fait savoir que, dans le cadre du cinquième programme, il était question de la relance du processus de privatisation des entreprises du secteur public en rapport avec les directives du gouvernement, et sous réserve de la validation par la présidence de la République.

Par ailleurs, un responsable du Douala Stock Exchange rencontré très récemment par l'Agence Ecofin a indiqué, sans donner plus de détails et sous anonymat, qu'une stratégie a été mise en œuvre pour redynamiser le marché financier et que le public devrait s'attendre à voir se multiplier des offres publiques (introductions en bourse de nouvelles entreprises) au cours de l'exercice 2016.

Quoiqu'il en soit, il semble désormais clair que la validation préalable du Président Paul Biya qui était évoquée par le Ministre Ousmane Mey dans son discours lorsqu'il parlait des privatisations, semble avoir été obtenue, le gouvernement s'étant déjà fait une idée des montants qu’il pourrait tirer de ces privatisations.

Dans la ligne de mire de ces nouvelles privatisations, on retrouve plusieurs entreprises, telles que Camtel, Camair-Co, la branche banane de la CDC, la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) ou encore la Société de Développement du Coton (Sodecoton).

Idriss Linge

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Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a procédé le 17 novembre 2015 dans la capitale économique du pays, à l’inauguration de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala. Ce complexe hospitalier ultra-moderne a coûté 15 milliards de francs Cfa, financés grâce à un accord de prêt signé en 2007 entre le Cameroun et la République de Chine, au cours d’une visite du chef de l’Etat camerounais en terre chinoise.

Les travaux lancés en octobre 2009 ont été réalisés par la société China Shanxi Construction Engineering Group Corp. «C’est un joyau de la coopération dans le secteur de la santé entre nos deux pays. L’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala est un autre bijou technologique octroyé par le gouvernement chinois au peuple camerounais après celui de Yaoundé», a commenté l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wei Wenhua.

Pour rappel, la Chine, qui finance et construit actuellement la majeur partie des infrastructures d’envergure au Cameroun, est devenue le premier bailleur de fonds de l’Etat camerounais. A fin 2014, ce pays émergent revendiquait officiellement un portefeuille de projets estimé à 1850 milliards de francs Cfa dans le pays.

Cette enveloppe correspond à 67% des 2750 milliards de francs Cfa d’investissements directs étrangers (IDE) captés par le Cameroun sur la période 2000-2014, selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced).

BRM

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De janvier à septembre 2015, la quantité d’or rétrocédée au ministère camerounais des Finances par le Cadre d’appui à l’artisanat minier (Capam), organe gouvernemental chargé de prélever auprès des exploitants miniers la part d’or revenant à l’Etat camerounais, s’élève à 168 Kilogrammes, apprend-on officiellement. Cette quantité, au prix moyen de l’or sur le marché, correspond à une valeur en numéraire de plus de 3 milliards de francs Cfa.

Jusqu’ici, les mois d’août et de septembre 2015 ont été les plus prolifiques, avec respectivement 58,4 et 63,4 kilogrammes d’or brut prélevés auprès des sociétés minières, avec près de 2 milliards de francs Cfa à la clé. A titre de comparaison, sur l’ensemble de l’année 2013, seulement 31,7 kilogrammes d’or avaient été transférés à l’Etat camerounais, contre 36,8 kilogramme sur toute l’année 2012.

A l’origine de cette augmentation des réserves d’or de l’Etat camerounais, se trouve le renforcement des pouvoirs opérationnels et financiers du Capam dans le cadre des contrats de partage de production avec les opérateurs. En effet, le 1er août 2014, le Premier ministre, Philémon Yang, a pris un décret autorisant le Capam à prélever directement sur site, 15% de la production des sociétés minières.

Ces prélèvements sont répartis ainsi qu’il suit : 70% pour l’Etat, dont 40% déposés au ministère des Finances pour la constitution des réserves d’or, et 30% pour la poursuite des activités sur le terrain (10% pour la prise en charge du comité de suivi de l’artisanat minier mécanisé, 10% pour la réalisation de projets en faveur des populations riveraines des sites miniers et 10% pour l’appui au fonctionnement des équipes de collecte).

 

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La vente ambulante des cartes SIM est désormais interdite sur l’ensemble du territoire camerounais. Les opérateurs de téléphonie doivent créer des points de vente ou contracter avec des partenaires disposant d’espaces bien identifiés pour la commercialisation de leurs SIM. C’est l’une des principales dispositions du décret signé le 3 septembre 2015 par le Premier ministre camerounais, lequel texte clarifie et renforce les procédures d’identification des abonnés à la téléphone mobile dans le pays.

En plus de proscrire la vente ambulante des cartes SIM, le décret du Premier ministre Philémon Yang limite à trois par opérateur, le nombre de SIM pouvant être possédées par chaque abonné. En clair, avec bientôt quatre opérateurs existant au Cameroun (la licence de Camtel devrait être activée incessamment), chaque abonné ne peut donc posséder plus de 12 cartes SIM. «Nous avons retrouvé dans la base des opérateurs, des personnes qui enregistraient 100 voire 200 puces avec une même Carte nationale d’identité (CNI) et cela suscitait des interrogations», explique Thomas Marcellin Manyanye, sous-directeur des systèmes d’information à l’ART, le régulateur des télécoms dans le pays.

Le décret du 3 septembre 2015 fixe également les conditions d’identification des mineurs désirant disposer de cartes SIM. Selon le texte, ceux-ci pourront bel et bien se procurer des puces téléphoniques, à condition de présenter une autorisation parentale, qui sera joint à leur dossier d’identification. Lequel dossier d’identification des abonnés au téléphone, apprend-on, contient globalement de nouveaux éléments.

En effet, souligne le décret du PM, en plus d’une copie originale de la carte nationale d’identité ou de la carte de résident ou de séjour, l’abonné devra également y joindre un plan de localisation de son domicile, ainsi que son adresse complète, de même que le code IMEI de son téléphone portable.

Grâce à ce nouveau décret, qui abroge celui existant depuis 2012, l’identification des abonnés au mobile, prescrite par la loi régissant les communications électroniques au Cameroun, se trouve ainsi renforcée. Ce renforcement survient surtout dans un contexte marqué par des attentats terroristes conduits sur le territoire camerounais par la secte nigériane Boko Haram, attentats kamikazes dans lesquels les téléphones portables sont toujours mis à contribution pour déclencher l’explosion des bombes.

BRM

 

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Philémon Yang, le Premier ministre camerounais, procède ce 27 août 2015 à Douala, la capitale économique du pays, à l’inauguration de la cimenterie Dangote, d’une capacité de production de 1,5 million de tonnes. Investissement d’un montant de 50 milliards de francs Cfa, cette cimenterie construite sur les berges du Wouri par le milliardaire nigérian Aliko Dangote, ambitionne de capter 30% du marché camerounais en 2015, actuellement dominé par le groupe Lafarge.

A partir du Cameroun, l’homme le plus riche d’Afrique ambitionne même de conquérir toute la région Afrique centrale, en construisant sa seconde cimenterie camerounaise à Yaoundé (1,5 million de tonnes également), la capitale du pays. Il a lui-même annoncé cette nouvelle le 2 juillet 2015 à Yaoundé, au sortir d’une audience avec le chef du gouvernement camerounais.

Le 26 août 2015, le directeur général du groupe Dangote, l’Indien Edwin Devakumar, a officiellement annoncé que ce groupe signera bientôt des contrats d’un montant global de 4,34 milliards de dollars (plus de 300 milliards de francs Cfa) avec la société chinoise Sinoma International Engineering Co, pour la construction de nouvelles usines dans huit pays en Afrique et en Asie, dont le Cameroun.

Brice R. Mbodiam

 

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Après plusieurs mois de procédures empreints de suspense, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a signé le 26 août 2015, deux communiqués portant publication des résultats des appels d’offres pour la concession des terminaux à conteneurs et polyvalent du port en eau profonde de Kribi (photo), dont la construction de la première phase est achevée dans la région du Sud du Cameroun.

Selon ces documents, dont la publication officielle devrait intervenir incessamment, le très convoité terminal à conteneurs échoit au groupement constitué par Bolloré Africa Logistics, qui revendique le leadership en matière de logistique intégrée en Afrique sub-saharienne ; CHEC, l’entreprise chinoise qui a construit le port en eau profonde de Kribi, et CMA CGM, le 3ème armateur mondial.

Avec une offre financière définitive de 623,4 millions d’euros (environ 409 milliards de francs Cfa), ce consortium franco-chinois, qui a fait la course en tête depuis la phase d’ouverture des offres jusqu’au dialogue de pré-qualification, a devancé ICTSI, dont l’offre financière de 472,4 millions d’euros (environ 309 milliards de francs Cfa) était de 100 milliards de francs Cfa inférieure à celle du groupement conduit par Bolloré. Quant au 3ème concurrent, APMT en l’occurrence, il n’a bouclé le processus qu’avec une offre financière de 403,6 millions d’euros (environ 264 milliards de francs Cfa).

Smit Lamnalco règne sur le remorquage

A côté de l’adjudicataire de la concession du terminal à conteneurs, le communiqué du PM camerounais attribue la concession du terminal polyvalent de ce qui deviendra la plus grande infrastructure portuaire du Cameroun au groupement constitué par le logisticien français Necotrans, et KPMO, un consortium de neuf opérateurs nationaux (APM, 2M, Transimex, Sapem, 3T Cameroun, Cam-Transit, Copem, STAR et GOS) en activité au port de Douala. Ici encore, ICTSI et APMT ont été battus. Selon nos sources, KPMO lorgne également sur les 20% des actifs réservés aux nationaux dans le capital de l’entreprise qui sera créée pour la gestion du terminal à conteneurs.

Les deux derniers concessionnaires désignés le 26 août 2015 par le gouvernement camerounais rejoignent sur le port en eau profonde de Kribi, la société néerlandaise Smit Lamnalco, qui a décroché la concession des services de remorquage et de lamanage, selon les termes d’un communiqué rendu public le 20 avril 2015 par le président du Comité de pilotage et du suivi de la réalisation du complexe industrialo-portuaire de Kribi, Louis Paul Motazé, par ailleurs secrétaire général des services du Premier ministre.

En attendant la signature des différents contrats, la constitution de l’entité publique qui va gérer cette infrastructure portuaire, la liste des futurs opérateurs du port en eau profonde de Kribi, qui revendique déjà le meilleur tirant d’eau sur la côte ouest-africaine, affiche donc complet. Pour rappel, cette plateforme, dont la seconde phase de la construction prévoit entre autres infrastructures, la mise en place d’un 2ème terminal à conteneurs et de terminaux minéralier et hydrocarbures ; dispose depuis plusieurs mois de portiques et de deux remorqueurs acquis par l’Etat du Cameroun.

Brice R. Mbodiam

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Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, qui a posé la première pierre du Centre des urgences médicales de Yaoundé il y a 42 mois, a procédé, le 18 août 2015, à l’inauguration de la toute première institution sanitaire du pays spécialement dédiée aux urgences.

Investissement d’un montant total de 3,3 milliards de francs Cfa, dont un don coréen de près de 2 milliards de francs Cfa, a précisé le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, cet hôpital a pour mission fondamentale de lever le pronostic vital sur le malade avant son transfert vers une autre formation hospitalière. De ce fait, a poursuivi ce membre du gouvernement, ce centre hospitalier priorisera «la prise en charge sans condition».

L’entrée en service de cet établissement hospitalier, qui accueille des patients depuis juin 2015, a-t-on appris, intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des accidents de la circulation, qui tuent officiellement 1400 personnes sur les routes du pays chaque année.

 

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