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Yaoundé - 25 avril 2024 -

Selon les responsables de la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun (Bstp), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp), le leader du stockage des produits pétroliers finis sur le territoire camerounais, recherche actuellement 25 PME locales auxquelles elle délivrera des contrats de sous-traitance.

Les activités de ces potentiels sous-traitants doivent répondre à celles de la Scpd, qui s’articulent principalement autour de la sécurisation des dépôts, du stockage des produits pétroliers et de leur distribution sur l’ensemble du territoire camerounais.

Mécanisme par lequel une grande entreprise cède tout ou partie de ses activités à une entreprise de taille inférieure, la sous-traitance permet généralement aux PME de survivre face aux entreprises de grande taille, beaucoup plus compétitives. La sous-traitance permet aussi aux grandes entreprises d’implémenter une sorte de division du travail, pour mieux se concentrer sur des activités plus stratégiques.

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Au Cameroun, huit entreprises sur dix disparaissent 2 ans seulement après leur création, soutient Lucien Ntamag Mahop, le DG d’Entreprises du Cameroun (Ecam), un regroupement patronal camerounais essentiellement tourné vers le développement des PME.

En première ligne des raisons invoquées pour justifier cette survie éphémère des entreprises au Cameroun se trouve l’abondance des taxes auxquelles sont assujetties les entreprises, indique le DG d’Ecam. Mais à côté des taxes, il y a l’amateurisme dans la gestion des promoteurs d’entreprises et le manque de financements.

Afin d’inverser cette tendance, plusieurs organismes d’encadrement de promoteurs de PME ont vu le jour dans le pays, avec le concours de partenaires au développement du Cameroun. L’une des plus importantes est l’agence de promotion des PME, qui, dans un attelage avec la banque des PME, devrait non seulement permettre de prolonger la survie des entreprises, mais aussi d’asseoir une certaine compétitivité de celles-ci.

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Le ministre camerounais des PME, Laurent Serge Etoundi Ngoa, a procédé le 21 août 2015 à Yaoundé, à l’installation officielle de Jean Marie Louis Badga, au poste de directeur général de l’Agence de promotion des PME (APME). Spécialiste en analyse et évaluation des projets, le tout premier DG de l’Agence de promotion des PME du Cameroun aura la responsabilité de contribuer à la modernisation des PME locales, encore caractérisées par une structuration inefficace et un amateurisme dans la gestion.

Une situation qui fait des PME camerounaises des entreprises très peu compétitives et en proie aux difficultés de financements pour le développement de leurs activités. L’équipe que dirigera Jean Marie Louis Badga devrait s’atteler à inverser cette tendance, au moyen de la formation des promoteurs des PME, et des accompagnements multiformes, notamment dans le domaine de l’accès aux financements.

De ce point de vue, apprend-on, l’Agence de promotion des PME travaillera en étroite collaboration avec la toute nouvelle Banque camerounaise des PME (BCPME), dans ce sens que l’Agence devrait contribuer à aider les PME à monter des projets bancables et améliorer leur gouvernance pour mieux assurer les retours sur investissements, et ainsi pouvoir rembourser les crédits reçus.

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Au Cameroun, les PME occupent officiellement 95% du tissu économique, affirme Laurent Serge Etoundi Ngoa (photo), le ministre des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, dans une interview au quotidien gouvernemental. Cependant, malgré cette prégnance des PME sur l’activité économique, souligne ce membre du gouvernement, ces entreprises, unanimement présentées par les experts comme le principal moteur de la croissance économique, ne participent qu’à 36% à la formation du PIB du Cameroun.

«Imaginez-vous que les PME contribuent pour 50%, nous serions déjà un pays émergent. Donc, les PME doivent faire un effort pour que les 14% qui restent puissent être comblés. Le gouvernement attend que les PME s’améliorent avec tout ce qu’il leur donne comme structures d’encadrement, afin que nous soyons émergents bien avant 2035», déclare le Ministre Etoundi Ngoa.

En effet, fort de l’importance des PME dans toute stratégie de développement, le Cameroun multiplie, depuis quelques années, des structures d’encadrement et d’accompagnement des PME. Il en est ainsi de la Banque des PME, qui a ouvert ses portes le 20 juillet 2015 à Yaoundé, avec pour ambition de réduire les difficultés d’accès aux financements que rencontrent les PME dans le pays.

De même, le gouvernement a mis en place un Bureau de mise à niveau (BMN), avec le concours de l’Union européenne (UE), dans l’optique de doper la compétitivité des PME camerounaises, dans la perspective de l’entrée en vigueur prochaine des APE entre les pays ACP et l’UE. Afin de contribuer à la réduction des difficultés d’accès aux financements, qui sont le principal obstacle au développement des PME camerounaises, selon les experts, le BMN a déjà noué des partenariats avec le Fagace et le crédit-bailleur African Leasing Company.

Par ailleurs, il existe désormais au Cameroun une Agence de promotion des PME, qui a pour but de faire migrer les PME du secteur informel vers le secteur formel ; objectif également poursuivi par les Centres de gestion agréés des impôts mis en place par le ministère des Finances, où les PME reçoivent gracieusement des conseils en matière de fiscalité, afin de mieux jouer leur partition dans le développement de l’économie camerounaise.

 

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La représentation locale de l’Amade, entendez «Accès aux marchés publics pour le développement économique», vient d’être inaugurée à Douala, la capitale économique du Cameroun. Amade, a-t-on appris, est une initiative lancée depuis 2005 par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), afin d’appuyer techniquement les organismes en charge du secteur privé, dans l’optique que celles-ci facilitent aux entreprises, notamment les PME, l’accès aux marchés publics.

L’arrivée de l’Amade au Cameroun est très bien accueillie par la Chambre de Commerce, dont le président, Christophe Eken (photo), a reconnu que bien que constituant «l’essentiel du tissu industriel du pays», les PME camerounaises «ne bénéficient pas des retombées des marchés publics». Ce, malgré des dispositions réglementaires du Code des marchés publics, qui impose la sous-traitance aux grandes entreprises.

A l’origine de cette situation préjudiciable au développement optimum des PME, indiquent les experts, de nombreux obstacles tels que le manque d’accès à l’information, la petite taille des entreprises, l’absence de mutualisation, les lourdeurs administratives… Autant d’écueils que devrait éliminer l’Amade, au travers de son assistance aux organes en charge de l’organisation et de l’accompagnement du secteur privé au Cameroun.

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Le directeur général d’Afriland First Bank, Alphonse Nafack, vient de signer avec Hu Huaibang, le président du Conseil d’administration de la China Development Bank, un accord de financement d’un montant de 40 millions d’euros, soit environ 26,2 milliards de francs Cfa. C’était au cours de la visite effectuée du 17 au 21 juin 2015 en Chine, par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang.

Ce financement, qui rentre en droite ligne de la politique globale de la Chine visant à améliorer les capacités de financement sur le continent africain, a-t-on appris de bonnes sources, devrait permettre à l’institution bancaire camerounaise de décupler ses concours financiers aux PME, structures unanimement reconnues comme étant les principaux moteurs de la croissance économique. L’accord entre les deux banques prévoit également un échange d’expérience en matière de financement de l’économie et de formation des personnels.

Pour rappel, Afriland First Bank est une institution bancaire à capitaux majoritairement camerounais. Le groupe fondé par Paul Kammogne Fokam figure dans le trio de tête des banques les plus importantes du pays avec la BICEC et la Société générale, et dispose de bureaux de représentation en Chine et en France, ainsi que de filiales dans une dizaine de pays africains.

BRM

 

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Le gouvernement camerounais, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et la Société financière internationale (SFI) sont actuellement en discussion, pour la mise en place au Cameroun d’un système de crédit bureau, afin de faciliter aux PME locales l’accès aux financements bancaires. L’information a été révélée par Henri Rabarijohn (photo), le représentant-résident de la SFI en fin de séjour dans le pays. C’était au sortir d’une audience avec le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey.

Structure qui s’articule autour d’un système de partage d’informations sur les engagements et antécédents financiers des acteurs économiques auprès des établissements de crédits, le crédit bureau, apprend-on, permet d’avoir une sorte de notation individuelle des entreprises et des opérateurs économiques, en termes de solvabilité, de crédibilité... Toutes choses qui permettent aux banques d’avoir une visibilité maximale sur le profil des emprunteurs avant de s’engager dans une relation de crédit.

Selon la SFI, la disponibilité de ces informations est non seulement susceptible de réduire les taux d’intérêts sur les crédits accordés aux opérateurs économiques, notamment les PME généralement peu structurées, mais aussi d’augmenter substantiellement l’enveloppe globale de crédits déboursés par les banques, pour financer l’économie.

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Avant 2010, créer une entreprise au Cameroun s’apparentait à un long chemin de croix. Et les instruments d’évaluation de l’environnement des affaires, à l’instar du Doing Business, classaient toujours le Cameroun dans les profondeurs de leur hit-parade. Avec le lancement en 2010 des Centres de formalités de création des entreprises (CFCE), la donne a considérablement changé.

En effet, avec le lancement de ces guichets uniques regroupant toutes les administrations intervenants dans le processus de création des entreprises, 33 000 entreprises ont été créées de 2010 à nos jours, dans un délai n’excédant pas souvent 72h, a-t-on appris au cours d’une journée d’information sur les CFCE que vient d’abriter la capitale camerounaise.

En plus de la réduction substantielle des délais de création des entreprises, les CFCE ont contribué, a-t-on appris, à réduire les coûts de ces opérations. Ces coûts, précise-t-on au ministère des PME, sont en effet passés de 250 000 francs Cfa, à près de 50 000 francs Cfa seulement.

 

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Entre septembre 2013 et septembre 2014, le Comité national de crédit du Cameroun, qui a siégé le 13 janvier 2015, a constaté «une hausse appréciable» des crédits accordés aux entreprises, apprend-on dans un communiqué ayant sanctionné cette rencontre. Dans cette évolution des crédits aux entreprises, les PME camerounaises s’en tirent à très bon compte, avec une progression de 48% du volume de crédits reçus, tandis que les dépôts de ces entreprises augmentaient de 25% sur la même période, apprend-on.

 

Mais, cette sollicitude des banques vis-à-vis des PME cachent une autre réalité : le niveau élevé des taux d’intérêt des crédits accordés à ces structures généralement présentées comme le principal moteur de la croissance économique des pays. En effet, selon le comité de crédit du Cameroun, «les Pme supportent les taux d’intérêts les plus élevés sur les crédits que leur accordent les banques, par rapport aux taux appliqués aux grandes entreprises». Une situation que les banquiers expliquent par le manque de structuration des PME, réalité susceptible d’augmenter le risque de crédit.

 

Afin d’échapper à ces taux d’intérêt des crédits bancaires exorbitants, qui sont au demeurant plus abordables que ceux à la limite usuraires pratiqués par les établissements de microfinance, les PME se rabattent généralement vers les tontines. Selon les statistiques du ministère des finances, environ 190 milliards de francs Cfa circulent dans ces regroupements généralement constitués de membres de la même famille, d’amis, d’anciens camarades de classe ou de promotion, de voisins du quartier…

 

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La Caisse autonome d’amortissement (CAA), qui assure au Cameroun les fonctions de dépositaire central des valeurs mobilières (DCVM), a annoncé le 22 janvier 2015 l’arrivée à son terme, depuis le 17 décembre 2014, de l’emprunt obligataire «IFC 4,25% 2009-2014». Une situation qui intervient, souligne la CAA, «à la suite du remboursement de l’intégralité du principal et du paiement de la dernière échéance aux investisseurs par la Société financière internationale, émettrice de cette valeur», a-t-on appris dans un communiqué officiel.

L’opération a sûrement été bénéfique pour les arrangeurs et chefs de file du placement de cet emprunt obligataire. Il s’agit notamment de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC), la filiale locale du groupe français Banque populaire ; EDC Investment Corporation, la branche investissement du groupe Ecobank ; et BGFI Bourse, la filiale intermédiation boursière du groupe BGFI. La mobilisation de l’épargne qui, au final, était garantie uniquement par la notation AAA de la SFI à l’exclusion de la Banque Mondiale (groupe mère de la SFI) et  des gouvernements des pays membres de la CEMAC, a témoigné d’une certaine réussite, pour une première dans la sous-région.

Pour les investisseurs qui ont acheté des titres IFC (abréviation de SFI en anglais), l’affaire aura aussi été juteuse, car ils ont empoché (hors frais et taxes) des intérêts d’une valeur globale de 850 millions de francs Cfa en 5 ans. Mais au-delà de ces points positifs, le vrai bilan de l’opération est encore attendu. «Par le biais de cet emprunt obligataire, l’IFC contribuera au développement des marchés de capitaux locaux et soutiendra le financement à long terme en monnaie locale pour les sociétés locales», avait déclaré la vice-présidente pour les finances et trésorière d’IFC de l’époque, Nina Shapiro.

De ce point de vue, les avancées ont été peu nombreuses. Même si on a assisté à la multiplication de levées de fonds sur la Douala Stock Exchange, force est de constater que cette dernière peine encore à trouver une place de choix dans l’univers de l’intermédiation financière dans le pays. En effet, en plus de 10 ans d’existence, la DSX compte seulement 3 entreprises sur le compartiment actions, et les emprunts obligataires inscrits à sa côte ont été organisés par des Etats (Tchad et Cameroun), ou des institutions publiques (FAGACE et BDEAC).

Un privilège de grandes entreprises

On peut aussi relever le faible volume de négociation des titres sur son marché secondaire atone et assez morose. A côté du faible volume de l’activité boursière, des observateurs attendent aussi le bilan de l’opération sur le plan de l’intermédiation financière et de son impact sur l’atteinte des objectifs de développement. Selon des analyses faites par des regroupements de la société civile internationale, cet aspect des choses aura été moins visible dans le bilan de cette activité. En effet, très peu de PME et très jeunes entreprises auront finalement bénéficié de cet emprunt de la SFI, au contraire de structures plus solidement implantées.

Par exemple, on a vu la SFI intervenir dans des entreprises comme Activa Assurance (qui a déjà une certaine dimension), des projets comme celui de la centrale à gaz de Kribi avec AES Sonel récemment devenu Eneo, l’aménagement en vue d’une centrale hydroélectrique à Natchigal avec le groupe français EDF, ou encore l’entrée dans le capital de la structure de microfinance Advans Cameroun, qui bénéficie déjà d’une bonne fourchette d’investisseurs internationaux, dont la Banque européenne d’Investissement ou encore l’Agence française de développement.

La SFI devra donc davantage apporter des précisions sur le volume réel des PME et des petites initiatives (au sens local du terme), qui ont bénéficié de son emprunt obligataire 2009-2014. Elle devra, par ailleurs, démontrer comment cet engagement à leurs côtés, a été un levier essentiel pour le développement, soit local, soit global dans l’environnement de ces acteurs. Un exercice qui risque de révéler de nombreux défis et de soulever encore plus de questions.

Idriss Linge

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