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Yaoundé - 24 avril 2024 -

Le gouvernement camerounais vient de lancer, avec le concours de la FAO, le projet intitulé «Appui au développement de l’élevage du tilapia en cage au Cameroun». Ce projet doté d’une enveloppe de près de 300 millions de francs Cfa consiste en la production locale des alevins, afin d’approvisionner les aquaculteurs du pays.

Ces alevins devront certainement permettre une productivité maximale dans les centres de production intensive, dont le gouvernement a lancé la construction dans plusieurs régions du pays en 2014. La première unité de ce type a été inaugurée dans la localité de Meyomessala, dans la région du Sud. En plus de l’encadrement et des différents appuis apportés aux jeunes aquaculteurs, ces structures abritent des étangs modernes pour la production du poisson.

En plus de ces centres spécialisés, le gouvernement camerounais multiplie des agropoles de production de poissons depuis au moins 2 ans. Les deux derniers en date sont ceux inaugurés le mois dernier dans les localités de Ngoulémakong et de Limbe, respectivement situées dans les régions du Sud et du Sud-Ouest, où il est attendu une production de plus de 1000 tonnes de poissons par an sur le court terme.

L’objectif visé par cette multitude de projets dans le domaine de l’aquaculture, apprend-on du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, est de porter la production aquacole du pays à 100 000 tonnes de poissons par an, contre un peu plus de 1000 tonnes actuellement, sur une production nationale officiellement estimée à environ 176 000 tonnes.

Pour rappel, le déficit actuel de production du poisson au Cameroun est estimé à environ 250 000 tonnes. Pour combler ce déficit, le pays exporte pour environ 100 milliards de francs Cfa de poissons par an, pendant que des chalutiers étrangers sont constamment arraisonnés sur les côtes du pays pour pêche illicite.

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Au Cameroun, pendant les fêtes de fin d’année, les populations font souvent face à des pénuries plus ou moins fictives, généralement organisées par les opérateurs économiques pour des fins de spéculation, au regard de la demande grandissante des consommateurs pendant cette période.

Afin de prévenir ce phénomène, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atanga (photo), vient d’organiser une série de rencontres avec les opérateurs de diverses filières, afin de s’assurer que le marché sera régulièrement approvisionné pendant cette période de grande consommation.

De ce point de vue, les opérateurs économiques rassurent. Selon eux, les stocks disponibles devraient largement dépasser la demande. Ainsi de la filière des oléagineux, qui annonce des stocks d’huiles végétales d’environ 40 000 tonnes, pour une demande mensuelle qui ne dépasse pas 12 000 tonnes. Environ 70 000 tonnes de poissons congelés sont également disponibles, contre une demande mensuelle de 20 000 tonnes, affirme le PDG de Congelcam, importateur qui contrôle plus de 80% du marché du poisson au Cameroun.

Dans le même temps, le Groupement des professionnels du pétrole (GPP), qui met la pénurie actuelle du gaz domestique sur le compte de certains «dysfonctionnements», annonce la mise en circulation prochaine de 50 000 bouteilles, pour éviter aux ménagères de recourir au réchaud à pétrole ou au feu de bois pendant les fêtes de fin d’année.

Published in Entreprises

Le projet de promotion de la pisciculture lancé par le ministère camerounais de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales dans la localité de Gounougou, village de l’arrondissement de Lagdo, situé dans la région du Nord du pays, vient de livrer ses premiers résultats. Au cours d’une récente descente sur le terrain du Ministre Taïga, l’on a appris que ce projet a permis de produire 16 tonnes de poissons au bout de sept mois d’implémentation.

Selon les prévisions des responsables du projet, deux autres productions sont attendues en octobre et décembre prochains, pour des volumes respectifs de quatre et cinq tonnes. Ce qui correspondra à une production d’environ 25 tonnes supplémentaires dans l’arrondissement de Lagdo, dont les populations sont davantage habituées à la pêche de capture grâce au barrage construit dans cette partie du Cameroun.

Grâce à ce projet qui pourra fournir 100 tonnes de poissons sur deux cycles annuels en phase de production optimale, le ministère de l’Elevage, des Pêches et des industries animales entend réduire le déficit de production dans cette partie du pays en période de repos biologique. La pêche étant l’une des principales activités génératrices de revenus pour les populations, avec la riziculture.

 

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Au sortir d’une audience avec le ministre des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga, le 3 octobre 2014 à Yaoundé, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Michaël Hoza, a annoncé que son pays souhaite apporter son appui au gouvernement camerounais, afin d’aider le pays à résorber son déficit de production du poisson, qui fait exploser les importations au fil des ans.

«Nous avons avec le Cameroun une longue collaboration et un solide partenariat en ce qui concerne la pêche. Actuellement, nous explorons les voies par lesquelles nous pouvons progresser dans ce partenariat, aussi bien en matière de promotion d’une pêche responsable sur les côtes camerounaises, que dans le domaine de l’aquaculture», a déclaré le diplomate américain.

Pour rappel, la production nationale de poissons tourne autour de 170 000 tonnes, dont seulement 1000 tonnes provenant de l’aquaculture, sur une demande annuelle totale officiellement estimée à 400 000 tonnes. Aussi, le pays dépense-t-il plus de 100 milliards de francs Cfa chaque année pour combler le déficit au moyen d’importations massives.

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Selon le ministre camerounais des Pêches, le Dr Taïga, le Cameroun ambitionne de produire environ 100 000 tonnes de poissons par an, grâce au développement de l’aquaculture. C’est l’objectif visé par les centres de production intensive, dont le gouvernement camerounais vient de lancer les constructions dans plusieurs régions du pays.

La première unité de ce type vient d’être inaugurée à Méyomessala, dans la région du Sud, et va produire environ 17 tonnes de poissons, grâce à la construction d’étangs modernes et à l’encadrement de jeunes aquaculteurs par le ministère des Pêches.

En effet, sur les 176 000 tonnes de poissons produits au Cameroun chaque année, selon les chiffres officiels, seulement 1000 tonnes proviennent de l’aquaculture, c'est-à-dire 0,1% de la production nationale. Dans le même temps, le Cameroun dépense officiellement près de 100 milliards de francs Cfa chaque année pour combler au moyen des importations son déficit de production estimé à 230 000 tonnes.

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Sur les 176 000 tonnes de poissons produits au Cameroun chaque année, seulement 1000 tonnes, c'est-à-dire 0,1% de la production nationale, provient de l’aquaculture. Cette révélation a été faite par le Dr Taïga, ministre des Pêches et des industries animales du Cameroun, au cours d’un atelier pour la promotion de l’aquaculture organisé à Yaoundé.

En effet, a-t-il rappelé, en considérant que le pays fait face à un déficit de production de poissons estimé à plus de 230 000 tonnes (la demande est de 40 000 tonnes l’an), le ministre Taïga soutient que l’aquaculture a sa partition à jouer dans la croisade contre les importations de poissons, qui coûtent plus de 100 milliards de francs Cfa chaque année au pays.

Ce d’autant que, a-t-il confié, «la pêche est limitée par la protection de certaines espèces». Mais, ont reconnu les participants à l’atelier sus mentionné, le développement de l’aquaculture au Cameroun passe d’abord par l’éradication d’obstacles tels que l’accès au crédit bancaire et l’amélioration du dispositif de formation des acteurs de la filière aquacole.

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