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Yaoundé - 25 avril 2024 -

Arrivée au Cameroun à l’occasion de la mise en service officielle, le 19 octobre 2015 à Douala, de neuf nouvelles locomotives acquises par Camrail pour renforcer les capacités de traction du transporteur ferroviaire camerounais, Cyrille Bolloré (photo), président de Bolloré Transport Logistics, a clarifié les ambitions du logisticien français dans le cadre de sa concession du terminal à conteneurs du port de Douala, avec l’entrée en service prochaine du port en eau profonde de Kribi. Le groupe Bolloré vient en effet de s’adjuger la concession du terminal à conteneurs de ce nouveau port, en groupement avec le chinois CHEC et l’armateur français CMA CGM.

«C’est (…) l’occasion de préciser que notre groupe, actionnaire avec APMT,  le Port autonome de Douala (PAD) et les privés camerounais sur DIT (Douala International Terminal, qui est le concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala, Ndlr), va poursuivre ses investissements dans la plateforme portuaire de Douala qui restera un pôle logistique de 1er ordre», a-t-il annoncé. Ces propos de Cyrielle Bolloré sonnent comme une réponse aux inquiétudes de nombreux observateurs et autres experts sur l’avenir du port de Douala, dans la mesure où une certaine opinion prédit déjà la mort de cette plateforme portuaire après la mise en service du port en eau profonde de Kribi.

Ramant à contre-courant de cette prédiction, le président de Bolloré Transport Logistics a même précisé que le groupe prépare actuellement, «avec l’autorité portuaire, un plan d’extension et de modernisation de la plateforme portuaire de Douala», qui sera présenté «avant la fin de l’année». «Je confirme que nous avons en collaboration étroite avec Monsieur le Directeur général du Port de Douala, lancé le processus d’acquisition du 3ème portique de quai, dont l’échéance d’acquisition avait été reportée en 2011 à la demande de la Direction générale du Port d’alors», a-t-il indiqué par ailleurs.

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Alors que toutes les formalités pour leur sortie du port de Douala ont été accomplies, plus de 3000 containers à destination de la République centrafricaine encombrent l’espace portuaire depuis plusieurs mois, a-t-on appris le 20 août 2015 dans la capitale économique camerounaise. C’était au cours d’une réunion de concertation entre le ministère des Finances et les responsables des administrations douanières du Cameroun, du Tchad et de la RCA, en vue de fluidifier le transit des marchandises sur les corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui.

Cette situation, dont les raisons n’ont pas été officiellement explicitées, peut s’expliquer par la réticence de certains camionneurs desservant le corridor Douala-Bangui, à entrer en territoire centrafricain à cause de l’insécurité qui y règne depuis le déclenchement de la crise politique dans ce pays en mars 2013.

Afin de réclamer plus de garantie en matière de sécurité, les camionneurs camerounais habitués de ce corridor ont d’ailleurs décidé, depuis le 29 juillet 2015, de ne plus franchir la frontière dans la ville de Garoua-Boulaï. Aussi, selon nos sources, plus de 400 camions sont-ils garés dans cette ville frontalière depuis quelques semaines. Les conducteurs attendent d’être davantage sécurisés, afin de ne pas subir les violences et les assassinats perpétrés ces derniers temps sur des camionneurs, par des bandes armées qui essaiment sur le territoire centrafricain.

 

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A fin mai 2015, c’est-à-dire à deux mois de la fin de la campagne cacaoyère 2014-2015 débutée le 1er août 2014, le Cameroun a exporté 188 383 tonnes de fèves, selon les statistiques de l’Office national du cacao et du café (Oncc). La même source précise que sur la même période, les broyeurs locaux ont acheté 25 580 tonnes de fèves auprès des producteurs. Cela correspond théoriquement à une production nationale d’environ 214 000 tonnes au cours de la campagne courante.

Ce tonnage est en hausse d’environ 5000 tonnes, comparé aux 209 000 tonnes de fèves produites au cours de la campagne cacaoyère 2013-2014. Même en prenant en compte les fèves restées en stock en fin de campagne 2013-2014, la production 2014-2015 est toujours en légère hausse par rapport à celle de la campagne précédente. Cependant, cette augmentation projetée de la production cacaoyère au cours de la campagne qui s’achève dans quelques jours, est toujours en dessous du record de 240 000 tonnes de fèves produites au Cameroun au cours de la campagne 2010-2011.

Les exportations, elles, ont pris une courbe plus ascendante lors de cette campagne. Selon les pointages de l’Oncc, les expéditions camerounaises sont en hausse de plus de 27% par rapport à la dernière campagne, malgré les désagréments causés aux exportateurs par la congestion du port de Douala. Selon Commodafrica, «sur le seul mois de mai, le Cameroun a expédié 6 490 tonnes, grimpant de 33% par rapport aux volumes d'avril 2015 et de 186% par rapport à mai 2014 !»

BRM

 

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Depuis le 15 février 2015, les caboteurs de la Société nationale de raffinage (Sonara) n’ont pas pu effectuer trois voyages en direction du port de Douala, où sont situées les cuves de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), à partir desquelles les produits raffinés sont livrés dans huit régions du pays, exception faite des régions de l’Ouest et le Sud-Ouest.

Cette situation qui est mise sur le compte de la congestion ambiante au port de Douala, la plus grande infrastructure portuaire du pays, a officiellement causé un manque à gagner de 6 milliards de francs Cfa à l’unique raffinerie du Cameroun, a-t-on appris le 30 mars dernier à Yaoundé. C’était au cours d’une session du comité de pilotage et de suivi du projet de construction d’un pipeline long de 355 Km, en vue de la distribution des produits pétroliers au Cameroun.

Cet exemple révélé au cours de la première session du comité de pilotage que préside Basile Atangana Kouna, le ministre de l’Energie, est venu remettre au goût du jour l’importance de ce projet d’oléoduc, dont le premier tronçon s’étirera sur 110 Km entre la ville pétrolière de Limbé, et Douala, la capitale économique. Le 2ème tronçon quant à lui s’étendra sur 70 Km entre Douala et Edéa, tandis que le 3ème tronçon, long de 175 Km, ralliera Yaoundé, la capitale du pays, à partir d’Edéa.

Projet d’un montant total de 218 milliards de francs Cfa, ce pipeline devrait non seulement permettre de se départir des aléas tels que la congestion de l’espace portuaire, mais aussi et surtout de réduire considérablement les coûts des transports des produits pétroliers. En effet, selon le document du projet, la construction de cette infrastructure de transport des produits pétroliers va «permettre de réaliser un gain tarifaire de l’ordre de 46% sur le fret maritime entre Limbé et Douala ; de 24% sur le transport moyen par route et chemin de fer, en supposant que le réseau routier représente 35% et le réseau ferroviaire 65% des transports des produits pétroliers entre Douala et Yaoundé ; de réduire de 28% le coût du transport entre Limbé et Douala et entre Douala et Yaoundé».

 

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Sept mois après le début de la campagne cacaoyère 2014-2015, le 1er août dernier, le Cameroun a déjà exporté 166 699 tonnes de fèves, selon les derniers pointages de l’Office national du cacao et du café (ONCC), qui souligne que ces importations sont en hausse de 19% comparées à la même période de la campagne 2013-2014. A titre d’exemple, l’ONCC indique qu’au cours du seul mois de février 2015, 19 806 tonnes de fèves ont été exportées, contre 6580 tonnes seulement sur la même période de la campagne précédente, soit une augmentation de plus de 300%.

Cependant, les exportations de février 2015 sont en forte baisse par rapport au 30 942 tonnes exportées au mois de janvier 2015. En clair, entre le 6ème et le 7ème mois de la campagne en cours, les exportations de fèves ont reculé de plus de 11 000 tonnes. Une situation qui peut être mise sur le compte des difficultés d’importation et d’exportation observées au port de Douala, la plus importante plateforme portuaire du pays.

En effet, selon le collège des exportateurs du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), malgré les instructions du gouvernement camerounais autorisant l’ouverture d’un corridor spécial pour accélérer les exportations du cacao, environ 74 000 tonnes de fèves sont encore stockées au port de Douala, à cause des lenteurs observées dans les opérations d’import-export.

Ces lenteurs, apprend-on, sont elles-mêmes la conséquence de l’encombrement de l’espace portuaire par les marchandises aussi bien en transit (vers le Tchad et la RCA, avec l’insécurité qui règne sur les corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui, du fait respectivement de la menace Boko Haram et des exactions des rebelles de la Séléka) qu’en séjour prolongé au port (plus de 30 jours), les opérateurs économiques locaux ne se pressant pas de les dédouaner.

 

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Conformément à une prescription faite le 18 novembre 2014 par le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, en vue d’accélérer la décongestion du port de Douala, le concessionnaire du terminal à conteneurs de cet espace portuaire, Douala International Terminal (DIT), a lancé le 28 décembre 2014 dans la capitale économique camerounaise, l’opération de transfert des conteneurs ayant séjourné pendant plus de 90 jours au terminal.

Au moyen de cette opération prescrite par le gouvernement camerounais, et dont on se souvient qu’elle avait été suggérée par le Comité national de facilitation du trafic maritime international (Comité FAL), DIT va transférer près de 1000 containers du terminal y dédié dans l’enceinte du port de Douala, vers un espace de 3 hectares pouvant accueillir 2900 containers équivalents vingt pieds, aménagé dans la «zone dite Udeac-Cotcolaquelle zone devra désormais être considérée comme zone d’entreposage longue durée», précise DIT dans un communiqué publié le 28 décembre 2014.

Comme l’avait déjà annoncé le ministre des Transports dans son communiqué du 18 novembre 2014 adressé aux opérateurs économiques concernés par cette mesure, le concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala rappelle que le transfert de ces conteneurs en séjour de plus de 90 jours (le code douanier prescrit un délai maximum de 90 jours), vers la zone sus-indiquée, se fera «aux risques et périls de leurs propriétaires».

Selon DIT, «ce transfert va permettre la libération des espaces et la fluidité des opérations avec les impacts suivants : réduction du «dwel time» (séjour moyen des conteneurs sur le terminal), réduction des mouvements intermédiaires des engins de manutention, accélération de la durée de livraison des conteneurs aux camions, amélioration de la vitesse de traitement des navires, hausse de la productivité du terminal avec un impact direct sur l’économie camerounaise…»

Pour rappel, au mois d’août 2014, selon les pointages de DIT, plus de 1800 conteneurs étaient encore stockés au terminal du port de Douala, plus de 90 jours après leur débarquement des navires. A l’origine de cette transformation de l’espace portuaire en entrepôt par les opérateurs économiques, les faibles coûts de l’entreposage au port, comparés à ceux pratiqués par les propriétaires des entrepôts hors du port.

En effet, explique-t-on chez DIT, depuis plusieurs années, au-delà d’une franchise de 10 jours, les opérateurs économiques payent pour un conteneur, seulement «600 FCfa par jour de stockage supplémentaire dans l’enceinte du port, contre 3800 FCfa par jour pour un véhicule dans un parking d’aéroport par exemple».

 

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Au mois d’octobre 2014, annonce la Société d’exploitation des parcs à bois du Cameroun (SEPC), le concessionnaire du parc à bois du port de Douala, dans la capitale économique du pays, a évacué 122 562 m3 de bois (91 196 m3 de grumes et 31 366 m3 de débités), ce qui porte à 246 196 m3 de grumes et 82 550 m3 de bois débités, les quantités totales de bois livrées entre août et octobre 2014.

Ces performances qui permettent de désengorger le parc à bois de Douala, renseigne la SEPC, ont été rendues possibles grâce à l’acquisition récente de nouveaux équipements de manutention, destinés à renforcer les capacités opérationnelles du concessionnaire. Il s’agit notamment, apprend-on, d’une chargeuse Volvo, engin de manutention des charges allant jusqu’à 12 tonnes, et d’une barge de marque Speed Appro, sorte de bateau à fond plat, dépourvu de moteur, généralement utilisé en convois et poussé sur les rivières et canaux à grand gabarit. Elle peut transporter jusqu’à 400 tonnes de chargement, apprend-on.

D’un montant total de 382 millions de francs Cfa, ces investissements de l’année 2014 seront portés à «plus de 2 milliards de francs Cfa avant la fin de l’année», soutient l’entreprise, grâce à l’acquisition d’une grue de quai Treillis. Aussi, les responsables de la SEPC affichent-ils davantage d’optimisme face à la décongestion définitive du parc à bois du port de Douala, qui, pendant plus de 9 mois, est resté engorgé.

«Nous allons maintenir le cap des performances actuelles. Et je dois dire aussi que le dialogue qui a prévalu entre les acteurs de la filière bois et SEPBC, face à la congestion, nous a permis de nous solidariser et d’unir nos efforts pour améliorer les performances de notre terminal à bois. Nous atteignons aujourd’hui des pics de chargement de l’ordre de 4.700 m3 par jour. Nous avons l’ambition d’atteindre le cap de 6.000 m3 de bois évacués quotidiennement», confie Eric Gerbet, le DG de la SEPBC.

 

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Selon Emmanuel Etoundi Oyono,  le directeur général du Port autonome de Douala (PAD), l’entreprise publique qui gère la plus importante infrastructure portuaire du Cameroun, environ 200 000 mètres cubes de bois sont actuellement stockés au port de Douala, à cause de la congestion de cette infrastructure, qui a provoqué un ralentissement des activités d’import-export depuis environ 9 mois.

A en croire le DG du PAD, l’évacuation urgente de cette cargaison, qui obstrue l’espace portuaire, nécessite l’embarquement d’au moins  3000 mètres cubes de bois chaque jour. Cette performance, apprend-on de sources autorisées, est dans les cordes du concessionnaire du parc à bois, qui, ces derniers jours, revendique des «taux d’évacuation quotidienne qui atteignent quelques fois le cap de 4.000 m3 par jour».

A en croire les rapports du Comité de facilitation du trafic maritime international (Comité FAL), le stockage massif du bois au port de Douala depuis des mois est l’une des principales causes de la congestion de cette infrastructure portuaire. Le Comité FAL a d’ailleurs suggéré que les cargaisons de bois ne soient plus admises à l’intérieure du port, avant l’évacuation complète du parc à bois. Il est également envisagé la réouverture du parc à bois de Kribi, dans la région du Sud, afin de résorber la crise au parc à bois du port de Douala.

Cette situation préjudiciable aux exportateurs intervient alors que l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), dans un rapport de mai 2014, a annoncé une année rose pour la filière bois du Cameroun. «Les récentes hausses de prix pour les espèces de bois les plus demandées se sont aujourd’hui consolidées avec une demande qui est maintenant ferme et les producteurs sont convaincus qu’elle va le rester au troisième trimestre (…) Les exportateurs camerounais sont particulièrement bien placés, leurs commandes portant jusqu’au dernier trimestre 2014», a analysé l’OIBT.

Même si elle manifestait quelques craintes par rapport à «la capacité des producteurs à disposer suffisamment de grumes pour honorer les calendriers des expéditions», l’OIBT se voulait plutôt rassurante pour les consommateurs du bois camerounais : « Les exportations de grumes du Cameroun, limitées seulement aux essences secondaires, sont très fortes et ce niveau de demande supporte l’ensemble du marché». Une analyse aujourd’hui mise à rude épreuve par les difficultés observées au port de Douala.

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Les armateurs transportant les marchandises entre la Chine et le port de Douala, au Cameroun, viennent de revoir à la hausse les coûts de leurs prestations. Selon le quotidien gouvernemental camerounais qui révèle l’information, le coût du transport d’un conteneur de 40 pieds est passé de 2,1 millions de francs Cfa (4400 dollars) il y a encore quelques mois, à 2,7 millions de francs Cfa (5400 dollars), voire 2,9 millions de francs Cfa (5800 dollars), selon les armateurs. Ce qui correspond, calculette en main, à une augmentation d’au moins 600 000 francs Cfa (1200 dollars).

Cette révision des coûts, que les importateurs répercutent directement sur le consommateur final, apprend-on des opérateurs économiques camerounais en relation d’affaires avec la Chine, est consécutive aux difficultés rencontrées depuis plus de 9 mois dans l’exploitation du port de Douala, lesquelles difficultés occasionnent une prolongation des délais de séjour et de déchargement des bateaux. Avec les surcoûts induits.

En effet, depuis bientôt un an, le port de Douala fait face à une congestion sans pareille. Une situation qui ralenti considérablement le rythme des opérations d’import-export. A l’origine de ce désagrément : l’encombrement de l’espace portuaire par des marchandises importées mais non dédouanées depuis plusieurs années ; la transformation de l’espace portuaire en magasin de stockage par les opérateurs économiques fuyant les coûts de l’entreposage hors du port ; le mauvais état du chenal du port ; l’insuffisance ou alors les dysfonctionnements des équipements de certains opérateurs de l’espace portuaire ; le dépassement des capacités structurelles du port, qui, selon l’Autorité portuaire nationale (APN), a été construit pour traiter 10 millions de tonnes de marchandises par an, contre par exemple 10,6 millions de tonnes effectivement traitées en 2013.

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