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Yaoundé - 23 avril 2024 -

Selon les responsables de la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun (Bstp), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp), le leader du stockage des produits pétroliers finis sur le territoire camerounais, recherche actuellement 25 PME locales auxquelles elle délivrera des contrats de sous-traitance.

Les activités de ces potentiels sous-traitants doivent répondre à celles de la Scpd, qui s’articulent principalement autour de la sécurisation des dépôts, du stockage des produits pétroliers et de leur distribution sur l’ensemble du territoire camerounais.

Mécanisme par lequel une grande entreprise cède tout ou partie de ses activités à une entreprise de taille inférieure, la sous-traitance permet généralement aux PME de survivre face aux entreprises de grande taille, beaucoup plus compétitives. La sous-traitance permet aussi aux grandes entreprises d’implémenter une sorte de division du travail, pour mieux se concentrer sur des activités plus stratégiques.

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La société Corlay, filiale de MRS Holdings, qui revendique le leadership dans le stockage, la distribution et la vente au détail des produits pétroliers en Afrique centrale et de l’Ouest, recherche des transporteurs pour son réseau de distribution au Cameroun, principalement dans les villes de Yaoundé et de Bafoussam, apprend-on dans un communiqué officiel.

Les postulants à cette offre de partenariat, apprend-on, devront s’assurer de disposer de camions d’une capacité de 15 ou 20 000 litres. Lesdits camions devront être âgés de 4 ans au plus, et disposer d’un système GPS.

Pour rappel, Corlay Cameroun a repris il y a quelques années le réseau de stations-service de Texaco (laquelle société avait elle-même racheté le réseau de Shell Cameroun), aujourd’hui connu sous l’enseigne MRS.

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Les transports n’ont connu aucune perturbation au Cameroun ce 16 novembre 2015. C’est que le 13 novembre dernier, c’est-à-dire à trois jour de l’entrée en vigueur du mot d’ordre de grève déposé sur la table du gouvernement camerounais par différents syndicats de transporteurs, les deux parties sont finalement parvenues à un accord, au bout de quatre jours de tractations, a-t-on appris de sources autorisées.

En effet, accédant à l’une des requêtes des transporteurs, le gouvernement camerounais a signé un texte portant création, dans les services du Premier ministre, d’un comité de lutte contre le transport clandestin. Dans le même temps, a-t-on appris, une décision conjointe des ministres des Transports et de l’Administration territoriale, institue et organise le fonctionnement des brigades spéciales de lutte contre le transport clandestin sur l’ensemble du territoire national.

Ces deux décisions gouvernementales ont visiblement suffi pour que les syndicats des transporteurs abandonnent leur revendication principale, à savoir la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe, suite à la baisse des cours mondiaux du brut. L’examen de cette question a simplement été renvoyé sine die, a-t-on appris.

Pour rappel, depuis le 1er juillet 2014, le gouvernement a procédé à une révision à la hausse des prix à la pompe, prenant prétexte de la hausse des prix du brut à l’international et de l’augmentation vertigineuse des subventions à la consommation interne des produits pétroliers. A cet effet, le prix du litre de super est passé de 569 francs Cfa à 650 francs Cfa, soit une hausse de 81 francs Cfa, tandis que le litre de gasoil, lui, est passé de 520 francs Cfa à 600 francs Cfa, en augmentation de 80 francs Cfa.

 

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Les syndicats des transporteurs urbains du Cameroun annoncent une grève générale pour le 16 novembre 2015, afin d’obliger le gouvernement à procéder à une baisse des prix des produits pétroliers à la pompe. Les deux réunions de crises tenues jusqu’ici dans les services du Premier ministre ces derniers jours n’ont pas réussi à faire plier les syndicalistes, les pouvoirs publics n’étant pas disposés à accéder à cette requête.

Prenant au mot le gouvernement camerounais, qui avait invoqué la hausse continue des prix du brut sur le marché mondial pour augmenter les prix des produits pétroliers à la pompe à partir du 1er juillet 2014, les syndicalistes demandent aujourd’hui à l’Etat de rester dans cette logique en baissant les prix à la pompe, le prix du brut étant reparti à la baisse depuis plusieurs mois.

Une requête à laquelle le gouvernement ne souhaite pas accéder, malgré une économie de 300 milliards de francs Cfa annoncée cette année sur la subvention à la consommation des produits pétroliers à la pompe, selon certaines sources. A l’origine de cette réticence du gouvernement, peut-on analyser, la suppression dans le projet de loi des Finances 2016, du poste lié à la subvention sus-mentionnée.

Pour rappel, depuis le 1er juillet 2014, le prix du litre de super est passé de 569 francs Cfa à 650 francs Cfa, soit une hausse de 81 francs Cfa, tandis que le litre de gasoil, lui, est passé de 520 francs Cfa à 600 francs Cfa, en augmentation de 80 francs Cfa. Dans le même temps, la bouteille de gaz domestique de 12 Kg (la dernière hausse des prix de ce produit est intervenue en 2006), qui coûtait 6000 francs Cfa, est désormais cédée à 6500 francs Cfa.

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Lundi le 5 octobre 2015, des files d’attentes ont été vues dans certaines stations-services de la capitale camerounaise, dans lesquelles les pompistes affirmaient n’avoir pas reçu de livraison de super, de gasoil et de gaz domestique depuis plusieurs jours.

Même si la situation a semblé être revenue dans l’ordre en fin d’après-midi, avec des livraisons venues mettre un terme à l’assèchement des cuves de certains distributeurs le week-end d’avant, la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), elle, dénonce une «supposée pénurie», soutenant dans le quotidien gouvernemental qu’elle dispose bien de stocks, dont 13 millions de litres de super et 22 millions de litres de gasoil.

Pour rappel, le Cameroun dispose de très faibles capacités de stockage de produits pétroliers, ce qui provoque généralement des tensions en matière d’approvisionnement du marché. Mais, pour pallier ce problème, la SCDP, le stockeur public, s’est lancée dans un vaste programme d’augmentation de ses capacités.

C’est ainsi que la société canadienne Blaze Energy Limited s’est vue attribuer, en avril 2015, un contrat de près de 4 milliards de francs Cfa, pour la construction de cuves de stockage d’une capacité globale de 13 000 m3 à Douala. En 2014, un investissement du même type a été réceptionné à Yaoundé.

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Les travaux de construction au Cameroun d’un pipeline de 355 Km de long au total débuteront en janvier 2017, par un premier tronçon de 110 Km entre les villes de Limbe, dans la région du Sud-Ouest, et de Douala, la capitale économique du pays située dans la région du Littoral. C’est ce qui ressort du chronogramme des activités de ce projet que le comité de pilotage vient de révéler au gouvernement camerounais.

Après l’oléoduc Douala-Limbé, le consortium 3PL qui conduit ce projet réalisera le pipeline entre les villes de Douala et d’Edéa, sur une distance de 70 Km, puis le plus long tronçon (175 Km) entre Edéa et Yaoundé, la capitale camerounaise.

Pour financer cette infrastructure destinée à transporter les produits pétroliers raffinés, 3PL compte sur un «tour de table des investisseurs originaires de Corée, Suisse, Chine, Russie, Nigeria… Ils apporteront 30% des capitaux. Nous emprunterons le reste auprès des banques», explique Chrysanthus Esunge Longonje, le DGA de 3PL.

Selon Mohammadou Dabo, le PCA du consortium 3PL, le coût global de ce projet est estimé à environ 218 milliards de francs Cfa, sous réserve des évaluations plus affinées. Aussi bien au sein du gouvernement camerounais que du côté de 3PL, l’on s’accorde à dire que la réalisation de cette infrastructure contribuera à baisser les coûts des produits pétroliers sur le territoire camerounais de plus de 20%.

 

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Le secteur de la distribution des produits pétroliers au Cameroun vient de s’enrichir d’un nouvel opérateur. Il s’agit de la Société des produits pétroliers du Cameroun (Sopropec), qui vient d’être lancée avec un capital initial de 500 millions de francs Cfa, a-t-on appris dans une annonce légale.

Sopropec arrive ainsi sur un marché de plus en plus concurrentiel, où les opérateurs nationaux, en dehors de Tradex, la filiale de la Société nationale des hydrocarbures (Snh), ont du mal à s’imposer face aux multinationales telles que Total, l’actuel leader du marché.

Dirigée par Loïc Fokou Fongang, Sopropec ambitionne également de distribuer du bitume, du carburant d’aviation, du fuel lourd, des produits phytosanitaires et, surtout, de créer sa propre marque de gaz domestique, renseigne l’annonce légale relative à la création de cette entreprise.

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Dans 24 mois (durée de la période des études de faisabilité), le consortium 3PL donnera, en principe, le premier coup de pioche, pour la construction d’un réseau de pipelines, en vue de distribuer les produits pétroliers au Cameroun. C’est la teneur d’un accord de partenariat discrètement signé le 2 décembre 2014, entre le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, et les responsables du consortium 3PL, contrôlé par des opérateurs coréens.

Long de 355 Km, le premier tronçon de cet oléoduc s’étirera sur 110 Km entre la ville pétrolière de Limbé et Douala, la capitale économique ; tandis que le 2ème tronçon, a-t-on appris, s’étendra sur 70 Km entre Douala et Edéa. Quant au 3ème tronçon, long de 175 Km, il ralliera Yaoundé, la capitale du pays, à partir d’Edéa.

Le montant total des investissements est estimé à 436 millions de dollars (environ 218 milliards de FCfa), dont 30% sur fonds propres du consortium 3PL, et le reste sur emprunts. Une fois construite, l’infrastructure sera exploitée par 3PL sur une période de 27 ans, avant d’être rétrocédée à l’Etat du Cameroun, précisent nos sources.

L’accord signé le 2 décembre 2014 marque la fin d’un long processus, ponctué d’âpres négociations, qui auront duré un an, entre le 12 décembre 2013 et le 1er décembre 2014. Une période également marquée par une brève volte-face du chef du gouvernement camerounais.

En effet, le 21 février 2014, au bout du premier round des négociations intervenu en décembre 2013, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a rendu public un communiqué déclarant infructueux l’appel d’offres lancé le 13 juin 2013 par le ministère de l’Energie et de l’Eau, pour le financement, la construction et l’exploitation d’un pipeline pour la distribution des produits pétroliers entre les villes de Limbe, Douala, Edéa et Yaoundé ; marché pour lequel le gouvernement et 3PL avaient déjà signé un Mémorandum d’entente.

Le va-et-vient du Premier ministre

Mais le 18 mars 2014, avant le 2ème round des négociations qui a eu lieu du 20 au 23 mars 2014, le Premier ministre camerounais faisait volte-face, en annulant son communiqué précédent. Des décisions antinomiques que des experts n’hésiteront pas à rapprocher aux enjeux que charrie la construction de ces pipelines. En effet, souffle une source autorisée, plusieurs opérateurs économiques dont les principales activités sont assises sur le transport des produits pétroliers ne voient pas d’un bon œil l’arrivée de cet oléoduc, et font feu de tout bois pour empêcher la réalisation de ce projet.

Le gouvernement, lui, compte pourtant sur cette infrastructure pour pouvoir réduire les subventions aux produits pétroliers, en réduisant les coûts du transport qui pèsent énormément sur le prix final des hydrocarbures à la pompe. En effet, apprend-on du document du projet, la construction de ces pipelines va «permettre de réaliser un gain tarifaire de l’ordre de 46% sur le frêt maritime entre Limbé et Douala ; de 24% sur le transport moyen par route et chemin de fer, en supposant que le réseau routier représente 35% et le réseau ferroviaire 65% des transports des produits pétroliers entre Douala et Yaoundé ; de réduire de 28% le coût du transport entre Limbé et Douala et entre Douala et Yaoundé».

Par ailleurs, ces nouvelles infrastructures de transport et de distribution des produits pétroliers constitueront une nouvelle source de revenus pour le trésor public. En effet, apprend-on, elles seront assujetties au versement de la taxe foncière (76 millions de FCfa par an) ; des frais à l’organe expert qu’est le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat, en abrégé CARPA (95 millions de FCfa par an) ; de la redevance pour le suivi et la sécurité du projet (16 millions de FCfa par an).

Mais par-dessus tout, il y a l’impôt sur les sociétés dont le cumul à verser à l’Etat du Cameroun par 3PL fera plus de 700 millions de dollars (environ 350 milliards de FCfa) sur toute la durée du projet ; ainsi que les 3000 emplois directs et indirects que génèrera le projet pendant la phase de construction, contre 150 emplois directs et 300 indirects pendant la période d’exploitation.

Brice R. Mbodiam

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Selon le ministère camerounais de l’Energie et de l’Eau, le frelatage des produits pétroliers occasionnent des pertes cumulées estimées à 32 milliards de francs Cfa chaque année. De même, cette pratique contribue à la destruction de l’environnement, dans la mesure où, apprend-on, «les opérations de frelatage sont pratiquées dans des espaces non appropriés, permettant ainsi aux résidus physicochimiques de s’infiltrer dans le sol et de détruire la faune et la flore».

Le frelatage, renseignent les experts du ministère de l’Energie et de l’Eau, consiste «à dénaturer une substance notamment pétrolière, en y mêlant d’autres substances étrangères susceptibles de modifier sa nature physicochimique à l’effet d’obtenir une quantité plus importante de produit».

Face à ce fléau que le Comité de lutte contre la fraude des produits pétroliers tente d’endiguer depuis sa création au sein du ministère de l’Energie, les consommateurs sont invités à s’approvisionner dans les stations-service, dont certaines sont malheureusement souvent accusées de cette pratique.

 

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La séance de négociation entre une dizaine de membres du gouvernement camerounais et les syndicats des transporteurs tenue le 3 juillet 2014 à Yaoundé, s’est achevée en queue de poisson. Le gouvernement, qui espère toujours obtenir la levée du mot d’ordre de grève lancé par les syndicats du secteur des transports, au lendemain de la hausse des prix du super, du gasoil et du gaz domestique, se voit jusqu’ici opposer une résistance farouche des syndicalistes.

Ces derniers ont purement et simplement claqué la porte des négociations le 3 juillet dernier, exigeant ni plus ni moins l’annulation de la hausse des prix des produits pétroliers entrée en vigueur sur le territoire camerounais depuis le 1er juillet 2014. Une correspondance adressée à cet effet au chef de l’Etat a été remise au gouvernement par les représentants syndicaux.

A trois jours de la grève générale des transporteurs, annoncée pour le 7 juillet 2014, les positions sont figées. Plusieurs associations de protection des droits des consommateurs et certains partis politiques de l’opposition camerounaise ont joint leurs voix au concert de protestation né de la hausse des prix des produits pétroliers.

Cette augmentation de 81, 80 et 500 francs Cfa, respectivement sur les litres de super, du gasoil, et sur la bouteille de 12 Kg du gaz domestique, a pourtant été accompagnée d’une promesse de revalorisation des salaires dans le secteur public, et de la réduction de moitié des taxes de stationnement et à l’essieu, ainsi que de l’impôt libératoire.

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