Dans le cadre de sa stratégie de promotion des produits made in Cameroun à l’étranger, à l’effet d’aider les opérateurs économiques locaux à conquérir de nouveaux marchés, le gouvernement camerounais entend organiser des Journées économiques et commerciales camerounaises (JEC) à Moscou (Russie) au cours de l’année 2015.

L’information a été révélée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, en marge de son passage devant les membres de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, dans le cadre de la défense du budget 2015 de son département ministériel.

«Nous allons particulièrement nous déployer en Russie. Même si la Russie se situe à cheval entre le groupe des pays dits développés et les économies émergentes, le point de concentration sera l’organisation des Journées économiques et commerciales camerounaises à Moscou», a-t-il indiqué.

Bien qu’aucune statistique ne soit avancée, Russes et Camerounais s’accordent à reconnaître que les échanges commerciaux entre les deux pays «sont très faibles». A l’effet d’inverser cette tendance, le Russian Business Center (RBC) a officiellement lancé ses activités à Yaoundé au mois de mars 2014.

Le ministre camerounais des PME, Laurent Serge Etoundi Ngoa, a procédé le 21 août 2015 à Yaoundé, à l’installation officielle de Jean Marie Louis Badga, au poste de directeur général de l’Agence de promotion des PME (APME). Spécialiste en analyse et évaluation des projets, le tout premier DG de l’Agence de promotion des PME du Cameroun aura la responsabilité de contribuer à la modernisation des PME locales, encore caractérisées par une structuration inefficace et un amateurisme dans la gestion.

Une situation qui fait des PME camerounaises des entreprises très peu compétitives et en proie aux difficultés de financements pour le développement de leurs activités. L’équipe que dirigera Jean Marie Louis Badga devrait s’atteler à inverser cette tendance, au moyen de la formation des promoteurs des PME, et des accompagnements multiformes, notamment dans le domaine de l’accès aux financements.

De ce point de vue, apprend-on, l’Agence de promotion des PME travaillera en étroite collaboration avec la toute nouvelle Banque camerounaise des PME (BCPME), dans ce sens que l’Agence devrait contribuer à aider les PME à monter des projets bancables et améliorer leur gouvernance pour mieux assurer les retours sur investissements, et ainsi pouvoir rembourser les crédits reçus.

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L’édition 2015 du Festival international du cacao camerounais (Festicacao) se déroulera du 3 au 5 décembre 2015 dans certains bassins de production du pays, annonce le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) dans son rapport «synoptique de la campagne cacaoyère 2014-2015» publié le 7 août dernier.

Festicacao 2015, apprend-on, s’articulera autour du thème général : «la femme dans le cacao», une manière de rendre à la fois hommage à la contribution de la gent féminine dans le développement de l’économie cacaoyère au Cameroun, et de plaider pour une reconnaissance de ce rôle majeure très souvent mis sous l’éteignoir.

L’édition 2015 de cette fête du cacao camerounais sera également une occasion de promouvoir la transformation locale des fèves, annonce le CICC, ainsi que la consommation des dérivés de ce produit de rente.

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Rwand’Air, la compagnie aérienne nationale rwandaise vient de lancer une opération promotionnelle en direction des voyageurs camerounais. Selon des informations publiées par cette entreprise, les clients bénéficient depuis quelques jours, de réductions de 25 et 50% sur les titres de transport, sur certaines lignes desservies par Rwand’Air.

«Voyagez en classe affaires et bénéficiez d’un billet additionnel à 50% de réduction ; réservez un billet d’avion pour deux adultes et bénéficiez d’un billet gratuit pour enfant», peut-on lire sur des prospectus édités par la compagnie. Dans le même temps, Rwand’Air annonce une réduction de 25% sur la ligne Douala-Johannesburg, en Afrique du Sud.

La compagnie aérienne nationale est arrivée dans le ciel camerounais en avril 2014, avec une liaison aérienne entre Kigali, la capitale rwandaise, et Douala, la capitale économique du Cameroun. Les deux villes sont ralliées par cinq vols hebdomadaires : lundi, mardi, jeudi, samedi et dimanche.

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Le transporteur aérien belge, Brussels Airlines, et le leader du marché de la téléphonie mobile au Cameroun, MTN Cameroon (59% des parts de marché avec 8,7 millions d’abonnés au 31 décembre 2013), viennent de signer une convention de partenariat pour l’achat de billets d’avion par Mobile Money, le service de mobile-banking de la filiale camerounaise du groupe sud africain MTN international.

Brussels Airlines (300 vols quotidiens, 70 destinations et 43 avions) devient ainsi la toute première compagnie aérienne à utiliser ce service de payement électronique au Cameroun, et offre ainsi la possibilité à ses clients d’acheter leurs titres de transport sans avoir à se déplacer, ni à transporter d’importantes sommes d’argent jusqu’à une agence de voyage.

Afin d’inciter les clients du transporteur belge à découvrir ce service qui transforme le téléphone portable en porte-monnaie électronique, les deux entreprises annoncent une opération promotionnelle jusqu’au 31 mars 2014, promotion qui vise à faire des réductions sur les prix des billets d’avion aux premiers utilisateurs de cette nouvelle offre.

Selon le communiqué rendu public à cette occasion par MTN Cameroon, MTN Mobile Money est «aujourd’hui utilisé par des milliers de Camerounais pour le paiement des factures d’électricité, l’achat du crédit de communication, le transfert d’argent, le paiement de l’abonnement TV, l’achat de biens et services dans les supermarchés et grandes surfaces agréés…».

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Selon Charles Koffi Diby, le ministre d’Etat ivoirien en charge des Affaires étrangères, les échanges commerciaux entre le Cameroun et le pays des Eléphants ont substantiellement augmenté en 2013, atteignant 53 milliards de francs Cfa, contre 33 milliards de francs Cfa seulement en 2012, soit une hausse de 20 milliards en valeur absolue. Le membre du gouvernement ivoirien a révélé ces chiffres à Abidjan le 7 mars 2014, au cours de la Commission mixte ivoiro-camerounaise, qui se tenait à nouveau après 33 ans de léthargie.

Au cours de cette rencontre entre les deux pays, l’on se souvient qu’il a été procédé à la signature de 10 accords bilatéraux, afin de booster la coopération économique entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire, qui ne cessent de s’amplifier depuis 3 ans. En effet, selon les statistiques officielles, entre 2011, année au cours de laquelle les échanges entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun avaient culminé à 10 milliards de francs Cfa, et l’année 2013, cet indicateur a connu un accroissement d’un peu plus de 500%. En 3 ans seulement.

Ce dynamisme observé dans la coopération économique entre les deux pays procède certainement d’initiatives prises depuis quelques années par les deux parties, afin de raffermir leurs liens économiques. C’est dans cette optique que la Côte d’Ivoire a organisé en octobre 2013 à Douala, la seconde édition de «la semaine ivoirienne au Cameroun» à laquelle ont pris part 50 exposants venus de Côte d’Ivoire.

En février dernier, c’est le Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM), qui sollicitait du gouvernement ivoirien la mise à disposition de 10 hectares de terrains, pour l’installation d’entreprises camerounaises. C’était en marge du forum « Investir en Côte d’Ivoire», durant lequel les patronats ivoirien et camerounais ont décidé de promouvoir la création de joint-ventures, afin d’aller ensemble à la conquête des marchés publics en Afrique de l’Ouest et centrale.

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Le ministère camerounais du Commerce instituera, à partir de cette année 2014, un concept dénommé «les mois du produit», qui consiste en la promotion d’une filière de production locale chaque mois de l’année. Le coup d’envoi de cette initiative sera donné au mois de mars 2014 avec «le mois du riz».

En prélude à ce « mois du riz», le ministère du Commerce vient d’organiser à Maroua (région de l’Extrême-Nord) et à Yaoundé (région du centre), une campagne de vente promotionnelle du «riz made in Cameroon», cultivé dans la localité de Maga (Extrême-Nord) par la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry). Au mois de mars 2014, apprend-on de bonnes sources, en plus du riz de la Semry qui sera mis en vente, les consommateurs pourront également se procurer du riz produit à Ndop, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun.

En effet, bien qu’environ 100 000 tonnes de riz soient annuellement produites dans le pays, le riz made in Cameroon est rarement visible sur les étals des marchés et supermarchés. A l’origine de cette situation, explique-t-on au ministère du Commerce, l’éloignement des zones de production des centres urbains, ce qui induit une augmentation des coûts et rend les prix du riz local très peu compétitifs par rapport à ceux du riz importé.

Mais par-dessus tout, apprend-on, la principale cause de l’absence du riz local dans les marchés du Cameroun est la conséquence de l’absence d’unités de décorticage dans le pays. Ce qui fait que la Semry, qui revendique entre 70 et 80% de la production locale, est par exemple obligée d’exporter presque toute sa production sous forme de «paddy» vers le Nigéria.

D’ailleurs, confesse le directeur général de la Semry, Marc Samatana, les 10 tonnes de riz produites à Maga et récemment mises en vente dans la capitale camerounaise, proviennent de «petites décortiqueuses qui transforment 800 Kg de riz par heure». Pour mémoire, la demande nationale en riz est officiellement estimée à 300 000 tonnes, pour une offre locale d’à peine 100 000 tonnes.

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En prélude aux fêtes de fin d’année, l’esplanade du stade Omnisport de Yaoundé s’est transformée en un vaste marché de produits vivriers et d’élevage depuis le 22 décembre 2013, à la faveur de la 5^ème édition de la foire agro-pastorale de la régionale du Centre, à l’ouverture de laquelle les participants ont reçu des dons en matériels agricoles de la part du gouvernement camerounais.

Ici, à l’initiative du ministère de l’Agriculture, ce sont 350 exposants venus des 10 départements de la région du Centre, qui proposent des tonnes de vivres frais, d’huile de palme, de viande de bœuf, de porc et de poulet, de fruits… aux ménagères de la capitale camerounaise, à des prix relativement abordables.

La même foire s’est ouverte pratiquement au même moment, apprend-on, dans les chefs lieux des 10 régions du Cameroun, afin de favoriser un approvisionnement conséquent du marché pendant les fêtes de fin d’année, mais surtout de lutter contre la spéculation ambiante dans les marchés du pays pendant cette période de grande consommation.

A côté des foires agro-pastorales régionales, la Mission de régulation et d’approvisionnement des produits de grande consommation (Mirap), organisme créé par le gouvernement camerounais au lendemain des émeutes de la faim de 2008, a débarqué dans les quartiers de la capitale avec ses tentes, sous lesquelles des tonnes de produits alimentaires frais et manufacturés sont proposées aux consommateurs, à des prix très compétitifs.

L’interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC), pour faciliter l’accès au poulet, viande très prisée par les Camerounais en période de fête, a mis sur le marché environ 4 millions de poulets au prix de 2500 francs Cfa l’unité, grâce à des marchés spécialisés mis en place, le temps des fêtes de fin d’année, avec le concours du ministère du Commerce.

Ce département ministériel, en partenariat avec certains supermarchés, a également encouragé des opérations de déstockages massifs de vins, spiritueux et autres produits dits de luxe, afin d’en favoriser l’accès aux populations à faibles revenus.

Toutes ces foires et opérations de ventes promotionnelles devenues traditionnelles depuis le déclenchement des émeutes dites de la faim en 2008, vont s’achever juste au lendemain de la Saint Sylvestre.

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Les Journées économiques et commerciales du Cameroun (JEC) en République démocratique du Congo (RDC) auront lieu du 16 au 22 décembre 2013 à Kinshasa, a appris l’agence Ecofin de sources internes au ministère du Commerce.

Pour cette opération de promotion des produits camerounais et de recherche de nouveaux débouchés, 37 opérateurs économiques camerounais ont déjà été enregistrés au ministère du Commerce pour prendre part à l’expédition de Kinshasa.

Ces opérateurs, apprend-on, vont principalement débarquer dans la capitale congolaise avec des produits faits à base de cacao et de banane plantain, les produits de l’artisanat, de la pharmacopée traditionnelle et de la filière textile.

Instituées par le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), les Journées économiques et commerciales du Cameroun ont pour objectif de trouver de nouveaux débouchés pour l’écoulement des produits des opérateurs économiques camerounais.

Avant la RDC, ces manifestations de promotion des produits camerounais ont déjà été organisées dans d’autres pays, à l’instar du Brésil, du Maroc, du Nigéria et de l’Algérie.

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La seconde édition de la foire du textile camerounais baptisée «Textile show» aura lieu du 10 au 14 décembre 2013 au Palais des Sports de Yaoundé. Selon les organisateurs de cet évènement, outre les stylistes camerounais, le «Textile show» 2013 va connaître la participation d’experts venus du Japon et de Catherine Bitch de la fédération internationale de la mode.

En plus d’une exposition des produits d’une cinquantaine d’acteurs de la filière coton-textile-confection, «Textile Show » 2013 va s’articuler autour des défilés de mode, d’animations diverses, de conférences et échanges thématiques entre opérateurs de la filière textile.

Cette foire du textile camerounais, apprend-on des organisateurs, vise à promouvoir la filière coton-textile-confection locale, en perte de vitesse depuis des années. En effet, selon les statistiques officielles, 99% des vêtements portés par les Camerounais sont importés, parfois par le biais de la contrebande.

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