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Yaoundé - 29 mars 2024 -

Protection de l’industrie nationale, nécessité ou alternative : Quel leviers à travers la normalisation et la régulation ?. C’est sur ce thème que le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) organise, le 11 novembre 2015 à Douala, la capitale économique du pays, la prochaine édition de son traditionnel dîner-débat.

Selon ce regroupement patronal, la rencontre vise à «édifier les participants sur la politique industrielle du Cameroun et favoriser des discussions constructives sur les possibilités de développement industriel ; échanger sur les mesures et actions possibles de protection de l’industrie locale à court, moyen et long terme ; partager le rôle de la normalisation et explorer les possibilités de son rôle comme instrument de politique de développement industriel».

Au cours de ce dîner-débat, apprend-on, le tout nouveau ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Ernest Ngwaboubou, présentera aux opérateurs économiques la politique de promotion et de protection de l’industrie camerounaise, tandis que le DG de l’Agence de la norme et de la qualité (Anor), lui, exposera sur les bienfaits de la normalisation dans le développement industriel.

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A l’analyse des critères ayant présidé à la forte progression du Cameroun dans le Doing Business 2015 (10 places de gagner), rendu public par la Banque mondiale le 28 octobre dernier, deux constats se dégagent : les avancées enregistrées en matière de «protection des investisseurs minoritaires», et la préservation des acquis tels que la facilité pour les entreprises du pays à se raccorder à l’électricité.

D’abord «la protection des investisseurs minoritaires». Sur ce critère, le Doing Business 2015 classe le Cameroun au 117ème rang sur les 189 pays évalués. Sur cet indicateur, le pays enregistre sa plus grosse progression en gagnant 13 places, puisqu’il figurait au 130ème rang dans le dernier classement.

Ensuite, il y a la préservation des acquis. Dans le nouveau Doing Business, le Cameroun fait du surplace sur quatre critères. Il s’agit notamment de la facilité pour les entreprises à se raccorder au réseau électrique, la facilité à opérer un transfert de propriété, la fluidité dans l’exécution des contrats et le commerce transfrontalier.

Enfin, il y a les reculades. De ce point de vue, l’octroi du permis de construire est le principal obstacle auquel se heurtent les investisseurs, selon le Doing Business 2015. En effet, sur ce critère, le pays perd 34 places, passant du 132ème rang en 2014 au 166ème rang dans le classement 2015. Viennent ensuite les difficultés d’accès aux crédits, indice sur lequel le Cameroun a perdu 5 places, les tracasseries en matière de paiement des impôts et taxes (3 places de perdues).

Par ailleurs, malgré la multiplication des Centres de formalités de création des entreprises (Cfce) dans les régions du pays, le Cameroun a perdu 6 places sur la facilité à créer une entreprise dans le Doing Business 2015. Même si, dans le détail, le nombre de procédures y afférents (5 au total) et les délais moyens (15 jours) sont largement en dessous de la moyenne en Afrique sub-saharienne (7,8 procédures et 27 jours respectivement).

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Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a promulgué, le 18 juillet 2014, la loi adopté en juin 2014 par le Parlement camerounais, et autorisant le président de la République à ratifier l’accord signé entre le Maroc et le Cameroun le 24 janvier 2007, sur «l’encouragement et la protection réciproque des investisseurs».

Ce nouveau cadre juridique de coopération économique devrait permettre de booster les échanges déjà très dynamiques entre les deux pays, qui ont officiellement atteint 25,5 milliards de francs Cfa en 2013. En effet, le Maroc est déjà présent au Cameroun dans le secteur bancaire, avec Attijariwafa Bank (qui a racheté le réseau de la SCB Crédit Agricole) et la Banque marocaine pour le Commerce extérieur (BMCE) ; dans la distribution de l’eau potable avec la Camerounaise des eaux, filiale de l’Office national de l’eau potable du Maroc (Onep).

A côté de Royal Air Maroc, qui est l’une des compagnies aériennes étrangères les plus prospères dans le ciel camerounais, les couleurs du Royaume du Maroc sont également défendues dans le landernau économique du Cameroun par le groupe Addoha, qui a mis un terme, depuis mars 2014, à 48 ans de monopole de Lafarge dans la production du ciment dans le pays ; ou encore la Compagnie chérifienne de chocolaterie, qui annonce la construction d’une usine dans la ville de Douala.

On assiste également, depuis le début de cette année, à une déferlante des compagnies d’assurance marocaines au Cameroun, avec notamment RMA Watanya qui a annoncé, en mars 2014, le rachat des deux filiales camerounaises (Beneficial Life et Beneficial General Insurance) du groupe Ivoirien Belife Insurance ; puis Wafa Assurance, qui envisage une implantation greenfield au Cameroun.

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Le gouvernement camerounais a déposé sur la table du Parlement camerounais, un projet de loi portant ratification de la convention de promotion et de protection réciproque des investissements entre la Chine et le Cameroun. Selon les termes de ce projet de loi, la convention ainsi soumise à la ratification du Parlement date de 1997.

Dix sept ans après sa signature, les parlementaires sont invités à se prononcer sur cette convention, certainement à cause de l’importance de plus en plus croissante des investissements chinois au Cameroun, laquelle aurait conduit à des réaménagements du texte de 1997. En effet, il plane sur le pays, comme un printemps chinois en matière d’investissements, puisque l’Empire du Milieu a financé et raflé la presque totalité des marchés relatifs aux grands projets lancés par le gouvernement camerounais.

Il en est ainsi des constructions du port en eau profonde de Kribi, des autoroutes Douala-Yaoundé et Yaoundé-Nsimalen,  des barrages de Lom Pangar et de Memevé’élé, de projets immobiliers et agricoles, etc. D’un point de vue strictement commercial, révèle l’ambassade de Chine au Cameroun, les échanges commerciaux entre les deux pays ont culminé à 1,8 milliard de dollars (environ 800 milliards de FCfa) en 2012, contre 170 millions de dollars (environ 85 milliards de FCfa) seulement en l’an 2000. Soit un accroissement de plus de 800% en 10 ans.

 

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Selon un communiqué rendu public par le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), un dîner-débat aura lieu le 21 novembre 2013 en son siège à Douala, sur le thème : «Politiques industrielles au Cameroun : l’émergence sera-t-elle possible sans la protection de l’industrie nationale ?»

En effet, fait remarquer le regroupement patronal le plus connu au Cameroun, «malgré la volonté affichée par l’ensemble des acteurs, les contraintes au développement du secteur industriel au Cameroun ne cessent de se faire plus nombreuses et plus fortes. Et pourtant, la vision de développement à l’horizon 2035 du Cameroun retient parmi ses objectifs globaux l’atteinte du statut de nouveau pays industrialisé».

Aussi, cette faction du patronat camerounais ambitionne-t-elle de regrouper autour d’une même table, des autorités publiques, des représentants des organisations internationales et des opérateurs économiques, pour débattre des «enjeux et options stratégiques actuelles et les perspectives en matière d’industrialisation du Cameroun».

Comme intervenants, le Gicam annonce Edouard Eba Abada, le secrétaire général du ministère des Mines, de l’Industrie et du développement technologique, qui va présenter « la politique industrielle actuelle du Cameroun» ; Edme Koffi, le représentant-résident de l’ONUDI, qui va s’appesantir sur «les contraintes et les options de promotion industrielle pour le Cameroun ; et Alain Malong, Dg d’Alucam et président du Syndicat des industriels du Cameroun, qui va révéler «l’état de la compétitivité des industries nationales et ses perspectives».

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