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Yaoundé - 25 avril 2024 -

Yaoundé, la capitale camerounaise abrite depuis ce 3 mars 2016, et ce jusqu’au 4 mars, la première édition des «journées de l’économie numérique au Cameroun», organisée par le ministère des Postes et Télécoms. Les travaux sont articulés autour du thème : «la place de l’économie numérique dans les politiques publiques en vue de l’émergence du Cameroun».

Au sortir des deux jours de travaux ponctués par des débats en ateliers, il sera produit un rapport pouvant servir de base à l’élaboration d’un plan de développement de l’économie numérique dans le pays. La première édition des journées de l’économie numérique sera marquée, apprend-on, par la présentation du rapport 2016 de la Banque mondiale sur le développement dans le monde, dont le thème est : «Les dividendes du numérique».

Ce rapport révèle globalement que «l’internet, les téléphones mobiles et d’autres technologies numériques se diffusent rapidement à travers le monde en développement, mais les dividendes escomptés du numérique, à savoir une croissance plus forte, la création de plus d’emplois ainsi que de meilleurs services publics, ne sont pas à la hauteur des attentes. En outre, 60 % de la population mondiale reste exclue d’une économie numérique en constante expansion».

Pour rappel, la rencontre de Yaoundé se tient au lendemain de l’allocution du chef de l’Etat camerounais à la jeunesse, le 10 février 2016. Au cours de cette prise de parole à la veille de la fête nationale de la jeunesse, le Président Biya a invité ses jeunes compatriotes à saisir les multiples opportunités que recèle le secteur des TIC, afin de contribuer au développement économique de leur pays.

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Au Cameroun, le lancement de grands projets d’infrastructures depuis quelques années a propulsé le bâtiment et les travaux publics (BTP) à la tête des secteurs de l’économie qui réalisent le plus grand nombre de recrutements de travailleurs, a révélé dans une interview au Quotidien public le DG du Fonds national de l’Emploi (FNE), Camille Mouthé à Bidias (photo).

A côté du BTP, Camille Mouthé à Bidias cite le secteur des services, dans lequel le profil le plus recherché actuellement est celui des commerciaux. «La bonne santé des banques les amène aussi à recruter», souligne le DG du FNE, qui cite également l’agriculture, l’hôtellerie, la restauration et les TIC parmi les plus grands pourvoyeurs d’emplois dans le pays.

S’appesantissant sur les TIC, le DG du FNE souligne qu’il s’agit d’un secteur «en pleine expansion». Mais, pour capitaliser les opportunités d’emplois que recèle ce secteur, conseille-t-il, les jeunes camerounais gagneraient à avoir «des formations de qualité et variées (…) être inventifs et créer de nouveaux créneaux de communication, mais aussi ne pas hésiter quand ils en ont les capacités et aptitudes, de créer des start-up ou de simples petites entreprises dans ce domaine si vaste, en évitant de se concentrer dans les grandes villes alors que les besoins restent énormes dans des villes de moindre importance».

BRM

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La collecte des données dans le cadre du quatrième recensement général de la population camerounaise, se fera directement au moyen de supports numériques tels que les tablettes, a-t-on appris le 30 octobre 2015 à Yaoundé, au cours de la cérémonie d’installation des équipes chargées de conduire cette opération.

Selon les autorités camerounaises, cette option devrait permettre de faciliter le traitement des données recueillies sur le terrain, ce qui devrait permettre d’obtenir plus rapidement les résultats, d’une part ; et de réduire les coûts de cette opération, d’autre part.

Pour rappel, le dernier recensement général de la population camerounaise a eu lieu en 2005, mais les résultats n’avaient été finalement rendus publics qu’en 2009, à cause de multiples dysfonctionnements constatés au terme du processus.

Selon Bernadette Mbarga, la Directrice générale du Bureau central des recensements et des études sur la population (Bucrep), le 4ème recensement général de la population camerounaise devrait permettre de créer 30 000 emplois temporaires.

 

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D’après le ministre camerounais des Postes et Télécoms, Jean Pierre Biyiti bi Essam (photo), les TIC et Télécoms constituent un secteur stratégique et névralgique pour la lutte contre le chômage au Cameroun, dans ce sens qu’ils ont permis la création de 6000 emplois directs et 500 000 emplois indirects depuis 1998.

A ce titre, fait observer le Ministre Biyiti Bi Essam, les télécoms sont le plus grand pourvoyeur d’emplois du secteur tertiaire du pays, avec 50% des postes pourvus par les entreprises commercialisant les biens et services.

La palme d’or de ces employeurs est détenue par les sociétés de téléphonie mobile, qui, en plus des emplois directs générés (Nexttel, le 3ème opérateur de mobile, envisage tout seul de créer 6300 emplois à terme), contrôlent un réseau très étendu de sous-traitants.

A en croire le DG de MTN Cameroon, Karl Toriola, grâce à cette pratique de la sous-traitance qui dynamise les PME locales, les activités de la filiale camerounaise de l’opérateur sud-africain des télécoms «emploie 200 000 jeunes au quotidien».

 

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Dans un communiqué co-signé le 29 avril 2014 par le secrétaire exécutif de la Fondation MTN Cameroon et le ministre camerounais des Enseignements secondaires (Minesec), la Fondation MTN annonce à la communauté éducative du pays, le lancement du concours du meilleur enseignant camerounais utilisateur des TIC.

Selon le communiqué, le prix qui sera décerné à cette occasion récompensera, dans chacune des 10 régions du pays, «l’enseignant qui se sera distingué au cours de l’année scolaire 2013-2014, par sa contribution à l’amélioration les apprentissages, à travers l’introduction des TIC dans les méthodes et techniques d’enseignement». Les types de récompense n’ont pas été précisés.

Le concours, apprend-on, est ouvert aux enseignants du secondaire des établissements publics et privés du Cameroun, qui peuvent gratuitement participer à cette compétition en téléchargeant le formulaire sur les sites internet du concours (www.mtnfoundation.cm/concours) ou du ministère des Enseignements secondaires (www.minesec.gov.cm). Les formulaires de participation dûment remplis doivent être retournés par les mêmes canaux au plus tard le 31 mai 2014.

Pour rappel, depuis des années, dans le cadre de ses activités de vulgarisation des TIC, la Fondation MTN offre aux lycées et collèges du Cameroun des centres multimédia entièrement équipés. Selon les derniers pointages de cette fondation, ce sont 60 000 élèves des lycées et collèges du Cameroun qui ont déjà été connectés aux technologies de l’information et de la communication, de même que 4000 enseignants.

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Pendant un mois et demi, indique une source interne au Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), la Cameroon Telecommunications (Camtel), l’opérateur public de la téléphonie au Cameroun, prendra en charge toutes les opérations de communication en rapport avec le Festival international du café, Festicoffee 2014, qui se déroulera du 29 au 31 mai 2014 dans les bassins de production du pays, en sa qualité de «sponsor officiel» de l’évènement. L’annonce de ce partenariat a été faite le 8 avril 2014 à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse donnée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.

En plus de cette implication dans la communication autour de l’évènement, explique Benjamin Gérard Assouzo’o, le chef du département marketing et communication de Camtel, pendant les trois jours de Festicoffee, l’entreprise de téléphonie s’attèlera à sensibiliser les opérateurs de la filière café sur les différents rôles que peuvent jouer les technologies de l’information et de la communication (TIC), dans les opérations de commercialisation du café, de recherche de partenaires et diverses autres informations techniques sur la filière.

En plus du sponsoring de Camtel, Festicoffe 2014, qui s’ouvrira le 29 mai prochain par une journée internationale de dégustation, qui s’étendra à 21 villes camerounaises et sept capitales africaines, bénéficie du parrainage de l’Agence des cafés robusta d’Afrique et de Madagascar (Acram).

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Selon MTN Cameroon, le leader de la téléphonie mobile dans le pays, la Fondation MTN a déjà connecté 60 000 élèves des lycées et collèges du Cameroun aux technologies de l’information et de la communication (Tic).

A en croire cette entreprise de télécoms, ce sont également environ 4000 enseignants qui jouissent désormais des bienfaits des TIC grâce à la Fondation MTN, qui crée et équipe des centres multimédia dans les écoles à travers le Cameroun.

Ces actions en faveur de la promotion des TIC dans les écoles camerounaises, explique-t-on au sein de la filiale camerounaise du Sud-africain MTN International, vise à «contribuer à l’avènement d’une école nouvelle qui réponde aux défis du futur».

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Une vingtaine de PDG d’entreprises marocaines du secteur des TIC rencontrent le 4 novembre 2013 à Douala, la capitale économique du Cameroun, des responsables d’entreprises exerçant dans le même secteur au Cameroun et au Gabon.

Cette mission des opérateurs économiques marocains au Cameroun va s’achever le 5 novembre 2013 par une rencontre avec des autorités publiques camerounaises, ainsi que des responsables du secteur privé.

L’évènement, selon le communiqué qui annonce cette mission d’affaires et dont l’agence Ecofin a eu copie, est organisé par le Centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export), le cabinet marocain Boost Consulting and Events et Baroctech Africa, un cabinet  international de veille stratégique.

Ces rencontres ont pour objectifs, apprend-on, de «renforcer le partenariat institutionnel Maroc-Cameroun, de créer et de relancer les affaires entre le Maroc et le Cameroun, et de promouvoir les échanges Maghreb-Afrique».

De sources marocaines, les échanges commerciaux entre le Maroc et le Cameroun ont atteint 47,98 millions de dollars (environ 21 milliards de FCfa) en 2011 contre 17 millions (environ 7,7 milliards de FCfa) en 2006.

Ces échanges jugés «peu diversifiés», côté camerounais, concerne les exportations de produits tels que le bois, la coton, les bananes fraîches, le café et le cacao et à l'importations du papier et des cartons, ainsi que des machines et appareils électriques, des engrais, des chaussures et vêtements confectionnés, puis des produits alimentaires et des matières plastiques.

Au niveau des entreprises, la Compagnie chérifienne de chocolaterie envisage de s’installer au Cameroun. Elle pourrait rejoindre en territoire camerounais des compatriotes telles que BMCE Bank, le groupe Attijariwafa Bank, Royal Air Maroc, ou encore la Camerounaise des eaux (CDE), l’entreprise concessionnaire du service public de l’eau, après la privatisation de la défunte SNEC.

BRM

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Le Fonds national de l’Emploi (FNE) vient de regrouper dans le cadre d’un atelier à Yaoundé, la capitale camerounaise, une centaine d’opérateurs du secteur des TICs financés par le FNE, et de jeunes chercheurs d’emplois.

Cette rencontre avait pout thème : «Technologies de l’information et de la communication : facteur de développement, opportunités d’emplois et d’auto-emplois».

Il s’est agi, pendant les échanges, d’identifier les difficultés inhérentes aux investissements dans le secteur des TICs dans le pays, d’entrevoir des solutions et, surtout, de «définir les opportunités d’emplois propres à l’environnement socio-économique du Cameroun», a souligné Jacques Ledoux Etonde, le chef de l’agence régionale du FNE pour le Centre, cité par Cameroon Tribune.

Ce dernier, qui reconnaît que le Cameroun est en retard en matière d’exploitation optimale des opportunités qu’offrent les TICs, par rapport à de nombreux pays, soutient cependant que ce «secteur d’avenir» est «incontournable».

Organisme public placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le FNE a pour missions principales, «l’intermédiation entre les chercheurs d’emploi et les entreprises, la formation professionnelle, la création d’activités (promotion de l’auto emploi et de la micro-entreprise) et la diffusion de l’information sur le marché du travail».

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