La première édition du challenge «Startupper de l'année» 2016, organisé par la multinationale pétrolière Total, livrera son verdict au Cameroun le 15 mars prochain, apprend-on dans une annonce rendue publique par la filiale camerounaise du groupe pétrolier français.
La bataille finale pour ce sacre organisé dans 34 pays d'Afrique s'annonce rude au Cameroun, au regard des finalistes, dont la liste vient d'être publiée par la filiale locale de Total. Sur ces 10 finalistes, l'on retrouve en effet au moins trois candidats de renom.
Il s'agit d'Alain Nteff, lauréat du prix Anzisha en 2014 et du prix de la jeune entreprise lors du New York Forum Africa 2015 ; Olivier Guillaume Madiba, promoteur de Kiroo Games, le premier studio de montage des jeux vidéo d'Afrique centrale ; et Christian Ngan, qui figure depuis au moins deux ans dans le classement Choiseul des «leaders africains de demain» grâce à sa firme Madlyn Cazalis.
Les trois lauréats de ce concours qui vise à encourager l'entrepreneuriat chez les jeunes, apprend-on, recevront une aide financière leur permettant de développer le projet présenté, ainsi qu'un accompagnement de la part de Total Cameroun.
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S’appuyant sur un message du ministre centrafricain de la Justice datée du 3 février 2016, Total Centrafrique a «précipitamment réintégré» la station-service «les Martyrs» à Bangui, la capitale centrafricaine, en brisant les scellés apposés la veille par Me Brice Martial Baidou, un huissier de justice.
En effet, apprend-on officiellement, la filiale du groupe pétrolier français avait été expulsée 24 heures plus tôt de cette enceinte de distribution des produits pétroliers par l’huissier de justice sus-mentionné, qui exécutait alors une décision de justice rendue le 23 décembre 2015 par la Cour de cassation de la République centrafricaine, reconnaissant la société camerounaise Tradex comme «exploitant» de ladite station-service.
Tout en «dénonçant avec la plus grande fermeté ces pratiques d’un autre temps», la filiale centrafricaine de Tradex, dans un communiqué rendu public le 8 février 2016, «prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin, de cette intrusion qui est de nature à perturber et empêcher l’exécution d’une décision de justice devenue exécutoire et irrévocable».
Pour rappel, Tradex, qui est le porte-étendard des nationaux dans la distribution des produits pétroliers au Cameroun, depuis son arrivée sur ce marché il y a quelques années, gère de nos jours un réseau de 78 stations-services, dont 20 en République centrafricaine et deux au Tchad.
BRM
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La filiale au Cameroun du groupe pétrolier français Total vient de lancer le challenge «Startupper de l'année» 2016. Lancé dans 34 pays africains dans lesquels le groupe pétrolier opère, ce concours vise, apprend-on, «à identifier, primer et accompagner les meilleurs projets de création ou de développement d'entreprises de moins de deux ans». Les candidats doivent être âgés de 35 ans au plus.
«Les projets lauréats recevront de Total Cameroun, le label Startupper de l'année 2016, une aide financière, un accompagnement par des partenaires professionnels et une campagne publicitaire dédiée pour promouvoir leur produit ou service», a déclaré Imrane Barry, le tout nouveau DG de Total Cameroun, au cours de la conférence de presse de lancement de ce concours.
Au Cameroun, le challenge «Startupper de l'année» 2016 est parrainé par André Siaka. Président du patronat camerounais pendant 12 ans, André Siaka, qui a été vice-président puis président par intérim du groupe Ecobank, a dirigé les Brasseries du Cameroun, filiale du groupe Castel, pendant 25 ans.
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«Un succès phénoménal». C’est en ces termes que les responsables de Total Cameroun dressent le bilan de la distribution sur le marché camerounais, de lampes solaires de la marque Awango. En effet, selon l’entreprise, plus de 90 000 lampes solaires de cette marque sont vendues par an au Cameroun, sur le réseau de stations-service Total.
Première entreprise à s’être manifestée dans la commercialisation de lampes solaires rechargeables au Cameroun, Total fait désormais face à une rude concurrence des produits venus notamment de la Chine. Mais, au regard de ses statistiques, l’entreprise pionnière dans la commercialisation des lampes solaires tient plutôt bon, probablement grâce au prix de la lampe solaire Awango : 7 000 francs Cfa l’unité, contre 10 à 15 000 francs Cfa pour les autres marques.
L’arrivée des lampes solaires au Cameroun a été une bouffée d’oxygène pour les populations locales, régulièrement victimes des coupures d’électricité. Concrètement, la lampe solaire a permis de réduire considérablement le niveau d’utilisation des bougies et des traditionnelles lampes tempête, qui ont, par le passé, causé de nombreux incendies et des drames dans des familles camerounaises.
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Le 3 septembre 2015, Imrane Barry a officiellement pris ses fonctions à la tête de Total Cameroun, le leader de la distribution des produits pétroliers raffinés dans le pays, «avec un tiers des parts de marché» et un vaste réseau de 170 stations-services disséminées à travers le pays, a-t-on appris officiellement. Avant sa mutation au Cameroun, Imrane Barry était directeur général de la filiale ougandaise de Total.
Au Cameroun, celui qui a par ailleurs été adjoint au directeur Afrique de l’Ouest du groupe Total, prend les rênes de l’une des plus grosses filiales du groupe pétrolier français en Afrique centrale et de l’Ouest, qui a été dirigée au cours des quatre dernières années par Jean-Pierre Battermann. Ce dernier laisse sur la table de son remplaçant, un programme de rénovation et de construction, au cours des trois prochaines années, de nouvelles stations-service à travers le pays.
«Notre secteur d’activité est caractérisé aujourd’hui par un changement qui est la prise du pouvoir du client ; lequel est roi, sait ce qui est bon pour lui et dicte ainsi ce qu’il veut. De ce fait, l’ambition de Total Cameroun est d’être la marque de référence pour les Camerounais», a déclaré le nouveau DG.
Pour rappel, Total est de plus en plus bousculé par l’arrivée de nouveaux opérateurs sur le marché camerounais. Il en est ainsi d’Oilybia, qui a repris le réseau de distribution de Mobil, mais surtout Tradex, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), qui ne cesse de conquérir des parts de marché dans la distribution des produits pétroliers.
En 2012, par exemple, avait confessé Jean-Pierre Battermann, le DG d’alors, la filiale locale du groupe pétrolier français avait perdu 2,5% de parts de marché. Parlant toujours de la concurrence farouche à laquelle fait désormais face Total Cameroun, l’ex-DG faisait également remarquer, en 2013, que les parts de marché des nationaux avaient considérablement évolué, passant de «5 à 20% en quelques années» seulement.
BRM
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La Société de négoce et de transport du Cameroun (Sonetranscam), vient de recevoir à Douala, la distinction récompensant le meilleur transporteur des produits pétroliers sur le réseau Total, leader du marché de la distribution des produits pétroliers au Cameroun.
Le prix de Sonetranscam a été remis par le directeur général de Total SA, Jean Pierre Batterman, qui a expliqué que les critères pour l’attribution de ce prix sont principalement la sécurité, le mangement et la protection de l’environnement.
Ce prix vise à «encourager une meilleure qualité de service pour valoriser des entreprises en quête de notoriété», a-t-il déclaré.