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Yaoundé - 19 avril 2024 -

La firme australienne Atlantic Group, spécialisée dans la restauration, le cartering et l’organisation des réceptions, envisage de construire dans la région du Sud du Cameroun, notamment dans «la zone industrialo-portuaire de Kribi», une unité de transformation de fèves de cacao.

L’information est révélée dans un appel à manifestation d’intérêt publié ce 14 mars 2016, lequel invite les entreprises à soumissionner pour la réalisation de ce projet porté par la société Atlantic Cocoa Corporation (ACC), «filiale» locale d’Altantic Group.

Selon les promoteurs, ce «projet de mise en place d’une unité agro-industrielle de traitement primaire des fèves de cacao (…) s’intègre aux objectifs du gouvernement de promouvoir la transformation du cacao à hauteur de 50% de la production nationale, pour retenir une partie significative de la valeur ajoutée des filières agricoles dites stratégiques sur le territoire».

Pour rappel, le Cameroun, dont la production cacaoyère moyenne se situe autour de 200 000 tonnes depuis au moins cinq campagnes, ne transforme localement qu’à peine 25% de sa production. Volume que le pays entend doubler d’ici à 2020.

BRM

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Une délégation de l’interprofession cacao-café du Cameroun prendra part, en février 2016 à Bruxelles, en Belgique, à la 2ème édition du Salon du chocolat, annonce le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC). Au cours de cette rencontre, les opérateurs de la filière cacao camerounaise devraient être davantage édifiés sur les bienfaits de la transformation du cacao, qui apparaît de nos jours comme le parent pauvre de la filière dans le pays.

En effet, le Cameroun est le plus petit transformateur parmi les cinq premiers producteurs de fèves dans le monde, selon les statistiques de l’ICCO. Avec une capacité de transformation d’environ 35 000 tonnes en 2014, le pays se situe loin derrière la Côte d’Ivoire, devenue le premier producteur et premier transformateur en 2014, avec une capacité de broyage de 670 000 tonnes.

Dans le même temps, le Ghana, 2ème producteur mondial, affiche une capacité de broyage de 286 000 tonnes, contre 173 000 tonnes pour le Nigéria. De plus, la majeure partie du cacao transformé sur le territoire camerounais l'est encore sous la forme de poudre, le pays, comme l’ensemble du continent africain, ne faisant encore qu’office de figurant sur le marché mondial du chocolat.

 

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La SNV, l’organisation néerlandaise de développement, achève actuellement la construction du bâtiment devant abriter une unité de transformation de cacao dans la localité d’Ayos, située dans la région du Centre du Cameroun. L’unité proprement dite sera livrée «dans deux ou trois mois», révèle Maguy Belobo Belibi, Project Manager du Cameroon Cocoa Eco Project à la SNV.

Grâce à ce projet lancé en janvier 2014, qui s’achève au mois de novembre 2015, les producteurs de cacao d’Ayos, regroupés au sein de la coopérative dénommée Cacao+, ont bénéficié, depuis l’année dernière, de l’accompagnement de la SNV dans la structuration de leur coopérative, l’accès au marché… Le clou de cet appui de la SNV sera la mise en place, dans les prochains mois, d’une unité de transformation.

«Nous encourageons les producteurs à passer à la transformation, non seulement pour qu’ils puissent avoir plus de revenus, mais aussi pour qu’ils puissent consommer les produits dérivés du cacao», explique Maguy Belobo Belibi. Cette dernière précise par ailleurs que l’unité de transformation ne sera qu’une composante du Cocoa Business Services Center, que la SNV construit actuellement à Ayos, et qui abritera également un magasin de stockage et un séchoir fonctionnant à l’énergie solaire.

Pareilles infrastructures sont en cours d’achèvement dans la localité de Konyé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, où une unité de transformation de cacao a été offerte aux producteurs en avril 2015, à la faveur du Cameroon Cocoa Eco Project de la SNV.

BRM

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PDG du groupe Bocom (distribution des produits pétroliers, traitement des déchets industriels…), l’industriel camerounais, Dieudonné Bougne (photo), envisage de se lancer dans la transformation locale du fer. C’est du moins ce qu’indique une annonce légale publiée le 3 août 2015, révélant la création de la Cameroon Steel Manufacturing Company par l’intéressé.

Cette entreprise, officiellement créée en décembre 2014 avec un capital de 10 millions de francs Cfa, a pour objet «le développement d’une usine de transformation du fer» au Cameroun. Elle est dirigée par Njontu Bogne Rostand, qui est probablement un membre de la famille de ce capitaine d’industrie, qui a d’abord été manœuvre dans les carrières de sable, avant de devenir docker au port de Douala.

Pour rappel, le code minier camerounais impose qu’au moins 15% des minerais extraits du sous-sol camerounais soit transformé localement. Une brèche dans laquelle semble vouloir s’engouffrer le PDG du groupe Bocom, dont la chevauchée dans le secteur de la distribution des produits pétroliers ces dernières années est véhiculaire d’un succès certain.

BRM

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La campagne cacaoyère 2015-2016 s’ouvre le 7 juillet 2015 à Ayos, un bassin de production de la région du Centre du pays. Ce lancement mettra alors officiellement un terme à la campagne 2014-2015, théoriquement clôturée depuis le 15 juillet dernier, et dont le bilan est plutôt satisfaisant, selon les statistiques officielles.

En effet, révèlent les chiffres de l’Office national du cacao et du café (ONCC), la production commercialisée au cours de la dernière campagne cacaoyère a culminé à 232 530 tonnes, en hausse de 9,8% par rapport aux 209 905 tonnes produites lors de la campagne 2013-2014.

Sur cette production globale, 198 129 tonnes de fèves ont été exportées, soit 23 500 tonnes de plus (une augmentation de 11,8%) que lors de la campagne précédente. Comme à l’accoutumée, les Pays-Bas sont restés la première destination du cacao camerounais, avec 73,21% des exportations, contre 8,23 et 7,82%, respectivement pour la Belgique et l’Indonésie.

Côté transformation, à peine 20% de la production locale a été broyée, soit 32 143 tonnes au total. Même si cette activité reste dominée par les industriels, qui ont transformé 32 112 tonnes, le volume de fèves broyé par les unités artisanales progresse au fil des années. En 2014-2015, il a atteint 31 tonnes, contre 11 tonnes seulement au cours de la campagne 2013-2014.

Les prix aux producteurs ont également pris une courbe ascendante. Le prix le plus élevé s’est situé à 1515 francs Cfa le Kg, contre 1275 francs Cfa au cours de la campagne précédente, tandis que le prix le plus bas a été de 800 francs Cfa, soit 50 francs Cfa de plus que lors de la campagne 2013-2014.

A côté des capacités de transformation qui stagnent depuis des années, même si une embellie est projetée au cours de la campagne qui démarre officiellement le 7 août 2015, la qualité du cacao camerounais demeure préoccupante. En effet, apprend-on, une fois de plus, plus de 97% du cacao exporté au cours de la campagne 2014-2015 ont été du 2ème grade.

Brice R. Mbodiam

 

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Kone Dossongui (photo, à droite), opérateur économique ivoirien, patron du groupe Atlantique (Atlantic Télécom, Atlantic Financial Group…) déjà présent au Cameroun à travers la banque éponyme, a été reçu le 29 juillet 2015 à Yaoundé, par le ministre camerounais de l’Economie. L’industriel ivoirien, apprend-on officiellement, est venu présenter au Ministre Nganou Djoumessi l’état d’avancement de son projet de création d’un consortium industriel du cacao au Cameroun.

Il s’agit, a-t-on appris, d’un projet agro-industriel en trois composantes, comprenant notamment la création de cacaoyères dans le pays, la construction d’une unité de transformation des fèves, et la mise sur pied d’une entité d’encadrement des producteurs.

Le projet est d’autant bien accueilli par les autorités publiques camerounaises qu’il s’intègre dans le plan de relance des filières cacao-café, adopté par le gouvernement camerounais en septembre 2014. Ce plan, implémenté depuis le début de cette année 2015, vise à atteindre une production cacaoyère nationale de 600 000 tonnes à l’horizon 2020, contre une moyenne annuelle de 200 000 tonnes actuellement.

Par ailleurs, le Cameroun veut se départir de son statut de grand exportateur de cacao à l’état brut, en encourageant les investissements dans le domaine de la transformation. Sur le moyen terme, il est prévu de transformer localement 70% de la production nationale, contre seulement 25% actuellement.

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Le ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement rural, Essimi Menyé, a procédé le 28 juillet 2015 à Yaoundé, la capitale, au lancement officiel du Projet d'appui au développement de la culture des arbres fruitiers. Ce projet, apprend-on, nécessite des financements d’un montant global de 178,5 milliards de francs Cfa, dont une partie est mise à disposition par la FAO dans le cadre de la phase pilote, tandis que le gouvernement devra mobiliser le plus gros de l’enveloppe.

Selon ces initiateurs, le Projet d'appui au développement de la culture des arbres fruitiers vise d’abord à multiplier le nombre de vergers dans les bassins de production situés principalement dans les régions du Centre (départements de la Lekie et du Mbam et Inoubou), de l’Adamaoua (départements de la Vina et du Mayo Danay), de l’Extrême-Nord (département du Diamaré) et du Nord (départements de la Bénoué, et du Mayo Louti).

Les coopératives, les groupements d’initiatives communes (Gics) et les industriels qui se lanceront dans la mise en place de ces vergers, apprend-on, recevront ensuite des appuis multiformes du projet, en vue de la création d’unités de transformation. L’ambition étant, soulignent les promoteurs du projet, de voir le Cameroun devenir exportateur de jus de fruits à l’horizon 2025.

 

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Fin juin 2015, la commune de Meyomessala, située dans la région du Sud du Cameroun, à environ 250 Km de la capitale du pays, a créé la Société communale de transformation du cacao de Meyomessala (SCTCM), avec pour objet «la culture du cacao, la production de semences de cacao, la transformation du cacao, et la commercialisation du cacao et ses dérivés», révèle une annonce légale publiée le 15 juillet 2015.

Le Conseil d’administration de la toute nouvelle entreprise agro-industrielle, apprend-on, est présidé par le maire de la commune de Meyomessala, Christian Mebiam Mfou'ou ; celui-là même qui avait été autorisé, au sortir d’un conseil municipal tenu le 20 décembre 2014, à créer la Société communale d’exploitation minière (SOCEM), pour exploiter deux gisements d’or et de diamants découverts sur le territoire de la commune.

Avec la création de la SCTCM, la commune de Meyomessala, bassin de production du cacao d’où est originaire le chef de l’Etat camerounais, entend ainsi jouer sa participation dans l’accroissement des capacités de transformation du cacao au Cameroun, qui préoccupe aussi bien les pouvoirs publics que l’interprofession cacao-café.

Mais, avec la mise en place de cette nouvelle structure, la commune de Meyomessala se positionne davantage parmi les communes camerounaises qui innovent dans l’exploitation des ressources locales. Elle rejoint dans cette catégorie les communes de Dimako (exploitation d’une forêt communale), dans la région de l’Est, et de Sangmélima (actionnaire de la société de transformation du manioc de Sangmélima, Sotramas), dans la région du Sud.

 

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Le gouvernement camerounais vient de lancer un appel à candidatures pour le recrutement d’un chef du projet de mise en place d’une usine d’extraction de l’huile d’avocat dans la localité de Mbouda, dans la région de l’Ouest du pays. Ce projet agro-industriel, apprend-on, est implémenté dans le cadre du «Sous-programme de réduction de la pauvreté à la base», mis en œuvre par le ministère de l’Economie avec le concours du PNUD.

L’unité agro-industrielle en gestation, selon le ministère de l’Economie, permettra «de développer l’économie locale et d’aider les populations de la localité de Mbouda à tirer de meilleurs profits des potentialités de leur localité». En effet, Mbouda est la capitale du département des Bamboutos, qui est le principal bassin de production des avocats au Cameroun, avec environ 120 000 tonnes chaque année, selon les statistiques du ministère de l’Agriculture.

Cette production, qui devrait considérablement augmenter dans les années à venir, avec l’introduction en cours dans le verger de plants greffés aux rendements plus importants, est généralement vendue dans les grandes villes du pays que sont Douala et Yaoundé. Une bonne partie de cette production, apprend-on à la délégation départementale de l’Agriculture, est même écoulée vers des pays voisins tels que le Gabon, le Nigéria et la Guinée équatoriale.

Du fait du caractère périssable de ce fruit, environ 30% de la production des avocats dans les Bamboutos est souvent perdue post-récolte, fait-on remarquer à la délégation départementale de l’Agriculture. Dans ce service, l’on caresse déjà le rêve de voir ces pertes s’effacer grâce à l’implantation d’une unité de transformation, laquelle offrira ainsi aux producteurs un nouveau débouché situé à quelques encablures seulement des plantations.

Pour l’heure, au Cameroun, l’avocat est essentiellement utilisé pour des besoins de consommation. Pourtant, les experts lui trouvent des vertus dans la fabrication des produits pour le traitement des cheveux, voire de la peau. Autant d’opportunités que pourrait induire la construction annoncée d’une unité d’extraction de l’huile d’avocat dans la ville de Mbouda.

 

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Le consortium constitué par les entreprises camerounaise Eto’s Farm et française Fibe & Co, ambitionne de construire au Cameroun, dès l’année 2016, une unité de transformation de troncs de bananier plantain en produits pour revêtements muraux, objets de décoration d’intérieur et d’extérieur, ainsi que les tableaux de bord de véhicules.

Les représentants de ces entreprises, notamment Vladimir Hayot, co-président de Fibe & Co et Roger Samuel Eto, DG d’Eto’s Farm, viennent de rencontrer la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture, Clémentine Ananga Messina, pour lui faire part de ce projet. Mais, il s’est surtout agi, à préciser Roger Samuel Eto, de s’assurer de la «production pérenne de cette matière première utile pour nos futures usines».

Selon les orientations données aux investisseurs par Mme Ananga Messina, cette unité de production, dont le montant de l’investissement n’a pas été révélé, pourrait bien être construite dans la région de l’Est-Cameroun, présentée par la ministre comme étant le principal bassin de production de banane plantain dans le pays.

Grâce à cette unité industrielle, soutiennent les porteurs du projet, Fibe & Co et Eto’s Farm entendent dupliquer au Cameroun des exemples existants déjà en Europe et en Asie. A en croire Roger Samuel Eto, la future usine ambitionne de produire «100 000 m2 de plaquage par an» pour les marchés local et africain, dont une bonne quantité exclusivement livrée à Fibe & Co, détenteur du brevet en matière de transformation de troncs de bananiers, et qui dispose déjà d’un contrat d’achat ferme dans le cadre de ce projet, a-t-on appris.

Cette usine devrait permettre d’industrialiser la transformation des troncs de bananier plantain au Cameroun, puisque cette activité existe déjà depuis des lustres, mais sous une forme purement artisanale. En effet, pour l’heure, cette matière première sert à fabriquer un tissu traditionnel appelé «obom», généralement exhibé lors des défilés de mode.

BRM

 

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