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Yaoundé - 25 avril 2024 -

Jusqu’ici connu dans la distribution des produits pétroliers à travers un réseau encore modeste de stations-service au Cameroun et au Sénégal, le groupe Neptune Oil vient de porter sur les fonts baptismaux au Cameroun, la société Neptune Oil Storage Company (Nosco), apprend-on dans une annonce légale.

Cette filiale dotée d’un capital d’un milliard de francs Cfa a pour directeur général le Camerounais Antoine Ndzengué, tandis que le Conseil d’administration est présidé par Patrick Durussel.

Selon l’objet social porté sur l’annonce légale, cette entreprise est spécialisée dans «le stockage et le transport des hydrocarbures liquides ou liquéfiées en amont des dépôts», ainsi que dans «toutes opérations d’ordre financier, commercial, juridique ou social pouvant se rattacher directement ou indirectement à cet objet social».

La nouvelle entité pourrait apporter un nouveau son de cloche dans l’activité de stockage des produits pétroliers au Cameroun, qui est actuellement exercée par la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), entreprise parapublique dont les capacités sont jugées limitées malgré les projets de construction de nouvelles cuves actuellement en cours.

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Les transports n’ont connu aucune perturbation au Cameroun ce 16 novembre 2015. C’est que le 13 novembre dernier, c’est-à-dire à trois jour de l’entrée en vigueur du mot d’ordre de grève déposé sur la table du gouvernement camerounais par différents syndicats de transporteurs, les deux parties sont finalement parvenues à un accord, au bout de quatre jours de tractations, a-t-on appris de sources autorisées.

En effet, accédant à l’une des requêtes des transporteurs, le gouvernement camerounais a signé un texte portant création, dans les services du Premier ministre, d’un comité de lutte contre le transport clandestin. Dans le même temps, a-t-on appris, une décision conjointe des ministres des Transports et de l’Administration territoriale, institue et organise le fonctionnement des brigades spéciales de lutte contre le transport clandestin sur l’ensemble du territoire national.

Ces deux décisions gouvernementales ont visiblement suffi pour que les syndicats des transporteurs abandonnent leur revendication principale, à savoir la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe, suite à la baisse des cours mondiaux du brut. L’examen de cette question a simplement été renvoyé sine die, a-t-on appris.

Pour rappel, depuis le 1er juillet 2014, le gouvernement a procédé à une révision à la hausse des prix à la pompe, prenant prétexte de la hausse des prix du brut à l’international et de l’augmentation vertigineuse des subventions à la consommation interne des produits pétroliers. A cet effet, le prix du litre de super est passé de 569 francs Cfa à 650 francs Cfa, soit une hausse de 81 francs Cfa, tandis que le litre de gasoil, lui, est passé de 520 francs Cfa à 600 francs Cfa, en augmentation de 80 francs Cfa.

 

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Le taux d’inflation au Cameroun a atteint 3,4% au premier semestre 2015, contre 1,1% sur la même période en 2014, révèle l’Institut national de la statistique (INS) dans son dernier rapport sur l’évolution des prix dans le pays. Pour la première fois depuis 2011, ce taux d’inflation est au-dessus de la norme de 3% admise dans la zone Cemac.

Selon l’INS, ce niveau général des prix observé à fin juin 2015 «provient en grande partie de la flambée de 14,5% des prix des biens et services de transports, à la suite de la révision à la hausse des prix des carburants intervenue le 1er juillet 2014». Mais, à côté de cela, l’on note aussi «la hausse de 5,2% des prix des services de restaurants et hôtels découlant de l’augmentation des prix des bières industrielles en février 2015 et qui ont engendré une hausse de 4,1% des prix des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants», souligne l’INS.

Dans le même temps, analyse cet institut, sur la même période, les prix des légumes frais ont augmenté de 9%, ceux de la viande de 4,5%... A l’instar de la viande et des légumes frais, fait observer l’INS, les prix des produits locaux ont connu une hausse moyenne de 3,4%, contre 1,6% seulement pour les produits importés, au premier rang desquels on retrouve le riz, qui est exempte de droits de douane depuis les émeutes de la faim de février 2008.

Au demeurant, malgré ces mauvais signaux envoyés par l’INS, le Fonds monétaire international (FMI), au cours de sa dernière évaluation au Cameroun, a annoncé que le taux d’inflation du pays en 2015 sera en dessous de la norme communautaire de 3%, pour un taux de croissance du PIB qui partira à la hausse, à 6%.

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Depuis le 8 octobre 2015, l’architecture du secteur de l’électricité au Cameroun s’est enrichie d’un nouvel intervenant. Il s’agit de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel). Selon le décret présidentiel créant la Sonatrel et rendu public le 8 octobre 2015 par le chef de l’Etat, cette entreprise à capitaux publics assurera «le transport de l’énergie électrique et la gestion du réseau de transport, pour le compte de l’Etat».

Dans le détail, la Sonatrel s’occupera de «l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau public de transport d’énergie électrique et de ses interconnexions avec d’autres réseaux ; la gestion des flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport ; la planification, la réalisation des études et la maîtrise d’ouvrage des infrastructures et ouvrages de transport d’électricité, ainsi que la recherche et la gestion de financements y relatifs ; etc.»

En clair, avec l’entrée en scène de ce nouvel opérateur, Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité se concentrera désormais sur la production et la commercialisation ; EDC, l’entreprise de patrimoine gèrera les barrages et se fera payer les droits d’eau par Eneo ; l’AER développera l’électrification rurale ; tandis que l’Arsel continuera à jouer son rôle de gendarme du secteur dans son ensemble.

La création de cette nouvelle entité est conforme à l’article 23 de la loi du 14 décembre 2011, régissant le secteur de l’électricité au Cameroun ; lequel article institue «une société à capital public, gestionnaire du réseau de transport d’électricité». Cette activité peut cependant être concédée «sur un périmètre donné» à un opérateur privé, selon l’article 21 de la même loi.

En l’état actuel du réseau, ce sont des travaux d’Hercule qui attendent la Sonatrel. En effet, à en croire les experts, plus 50% des poteaux électriques dans le pays doivent être remplacés, parce qu’étant déjà pourris. Selon les prévisions d’Eneo, au cours des 10 prochaines années, des investissements de l’ordre de 700 milliards de francs Cfa doivent être consentis, afin de moderniser le réseau de transport d’électricité au Cameroun.

Pour rappel, souligne une étude réalisée par le régulateur du secteur de l’électricité, environ 6,5% de l’énergie produite au Cameroun est perdue dans le processus du transport, tandis que 29% de cette énergie s’évapore dans les circuits de distribution, du fait notamment de fraudes multiformes et de la qualité des équipements.

BRM

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Les travaux de construction au Cameroun d’un pipeline de 355 Km de long au total débuteront en janvier 2017, par un premier tronçon de 110 Km entre les villes de Limbe, dans la région du Sud-Ouest, et de Douala, la capitale économique du pays située dans la région du Littoral. C’est ce qui ressort du chronogramme des activités de ce projet que le comité de pilotage vient de révéler au gouvernement camerounais.

Après l’oléoduc Douala-Limbé, le consortium 3PL qui conduit ce projet réalisera le pipeline entre les villes de Douala et d’Edéa, sur une distance de 70 Km, puis le plus long tronçon (175 Km) entre Edéa et Yaoundé, la capitale camerounaise.

Pour financer cette infrastructure destinée à transporter les produits pétroliers raffinés, 3PL compte sur un «tour de table des investisseurs originaires de Corée, Suisse, Chine, Russie, Nigeria… Ils apporteront 30% des capitaux. Nous emprunterons le reste auprès des banques», explique Chrysanthus Esunge Longonje, le DGA de 3PL.

Selon Mohammadou Dabo, le PCA du consortium 3PL, le coût global de ce projet est estimé à environ 218 milliards de francs Cfa, sous réserve des évaluations plus affinées. Aussi bien au sein du gouvernement camerounais que du côté de 3PL, l’on s’accorde à dire que la réalisation de cette infrastructure contribuera à baisser les coûts des produits pétroliers sur le territoire camerounais de plus de 20%.

 

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Un forum économique Cameroun-Brésil vient de se tenir à Yaoundé, la capitale camerounaise, en marge de la visite du ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Luiz Lecker Vieira. Le chef de la diplomatie brésilienne est venu remettre au chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, une invitation officielle de son homologue brésilien à assister à la cérémonie d’ouverture des JO de 2016 à Rio de Janeiro.

Au cours de ce forum ayant regroupé les ministères ciblés, les représentants des opérateurs économiques et de l’agence de promotion des investissements, il a surtout été question d’échanges sur les possibilités de développer la coopération entre le Cameroun et le Brésil dans les domaines des Transports et de l’Agriculture, a-t-on appris de bonnes sources.

En matière d’agriculture, le ministre Essimi Menyé du Cameroun n’a pas caché son admiration pour l’expérience brésilienne dans la transformation du manioc, de même que les avancées de ce pays d’Amérique latine dans la production des jus de fruit, grâce à la maîtrise de la culture des arbres fruitiers. Les équipements de transport urbain et interurbain au Brésil ont également suscité un grand intérêt pour la partie camerounaise.

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Eneo (Energy of Cameroon), société contrôlée par le fonds d’investissements britannique Actis, qui gère la concession du service public de l’électricité au Cameroun, s’apprête à transférer à l’Etat camerounais tous les barrages réservoirs du pays. Il s’agit des barrages de Mbakaou, Mapé et Bamendjin.

D’une capacité de retenue cumulée d’environ 6 milliards de mètres cubes d’eau, ces barrages alimentent les centrales d’Edéa et de Songloulou, les deux plus importantes infrastructures de production du pays. Ce transfert préconisé par la réforme de la loi régissant le secteur de l’électricité intervenue en 2011, s’effectuera au 3ème trimestre 2015, a révélé le directeur général d’Eneo, Joël Nana Kontchou.

Ce transfert des barrages réservoirs à l’Etat sera suivi, a-t-on appris, par le transfert de toutes les infrastructures du réseau de transport de l’électricité, qui marquera alors une étape décisive dans le processus de création, en cours, d’une entreprise publique spécialement dédiée aux activités de transport de l’électricité dans le pays.

Selon Joël Nana Kontchou, après la finalisation de ces réformes enclenchées par l’Etat camerounais, «le marché de l’électricité sera plus fluide et nous espérons que beaucoup d’investisseurs choisiront le chemin du Cameroun».

Pour rappel, selon les estimations du concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, le pays a besoin d’investissements d’un montant total de 3700 milliards de francs Cfa au cours des 10 prochaines années, pour se mettre à l’abri du déficit actuel.

BRM

 

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Des responsables de Cima international, de consultRail international et de l’Association québécoise du transport, viennent d’être reçus en audience au ministère des Transports. Accompagnés du Haut-commissaire du Canada au Cameroun, René Cremonese, ces investisseurs canadiens, a-t-on appris, ont indiqué aux autorités camerounaises leur désir d’offrir des prestations dans le domaine du transport en général.

Il s’agit concrètement de prestations de fourniture de services, de formation et des études d’ingénierie en matière de transport terrestre, maritime, aérien et ferroviaire. Autant de domaines dans lesquels l’Etat camerounais conduit actuellement de nombreux projets.

Il en est ainsi des projets de construction de nouvelles lignes de chemin de fer dans le cadre du plan ferroviaire national, la construction de ports en eau profonde à Limbé et Kribi, la construction des axes autoroutiers Yaoundé-Nsimalen, Yaoundé-Douala, Edéa-Kribi, ou encore l’implémentation du plan de relance de Camair Co, la compagnie aérienne publique.

Pour rappel, s’exprimant au cours de la 2ème édition de PMExchange (la grand’messe des PME camerounaises) en décembre 2013 à Douala, l’alors Haut-Commissaire du Canada au Cameroun, Benoît-Pierre Lamarée, avait révélé que les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 18 à 25,5 milliards de francs Cfa entre 2010 et 2012, en hausse de 41,6%. Selon ce diplomate canadien, ces échanges commerciaux sont plus dynamiques dans les secteurs de l’agro-alimentaire, de l’industrie pharmaceutique, des infrastructures et des mines, des équipements mécaniques, du textile, du bois et ses dérivés…

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A fin mars 2015, les prix des produits de consommation courante ont cru de 2,8% sur le territoire camerounais, en hausse de 1,5% par rapport à la même période l’année dernière, révèle une étude de l’institut national de la statistique (INS). «En moyenne sur les douze derniers mois, la hausse est de 2,3% contre 1,7% observé à la même période il y a un an», indique l’INS.

A l’origine de cette augmentation des prix, dont le niveau au premier trimestre 2015 frôle le seuil de 3% admis dans la zone CEMAC, se trouve d’abord la hausse des prix des transports (11%), elle-même consécutive à l’augmentation de 15% en moyenne des prix des produits pétroliers à la pompe (le litre de l’essence super est passé de 569 FCfa à 650 FCfa et celui du gasoil de 520 FCfa à 600 FCfa), à compter du 1er juillet 2014.

Il y a ensuite, fait observer l’INS, une augmentation (4,2%) «des prix des services de restaurants et hôtels qui s’est aggravée (le gaz domestique avait déjà augmenté de 500 FCfa en juillet 2014)», à cause de la hausse des prix des bières et des vins, qui est elle-même consécutive à une révision à la hausse du droit d’accise décidée par le gouvernement camerounais, à compter de janvier 2015.

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S’exprimant le 10 février 2015 au cours de la signature d’une convention de prêt bancaire d’un montant de 143, 5 milliards de francs Cfa pour le refinancement de la Société nationale de raffinage (Sonara), le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna (photo), s’est réjoui de ce que «les banques locales s’impliquent de plus en plus dans le financement des grands projets».

A titre d’exemple, en plus de la récente sollicitude d’un consortium de quatre banques (BGFI, Ecobank, Afriland First Bank et Société générale) vis-à-vis de la Sonara, Basile Atangana Kouna a cité l’implication des banques locales dans le programme thermique d’urgence, ainsi que dans la construction de la centrale à gaz de Kribi, mise en service au premier trimestre 2013.

Aussi, le Ministre Atangana Kouna a-t-il invité les banquiers camerounais à s’intéresser également aux projets de construction de lignes de transport d’électricité en cours dans le pays, lesquels projets nécessitent d’importants financements pas toujours disponibles.

En outre, le ministre de l’Energie et de l’Eau a fait remarquer aux banquiers locaux que le gouvernement camerounais est actuellement engagé dans la construction d’infrastructures d’adduction d’eau potable à travers le pays. Ces projets, qui bénéficient davantage des financements internationaux, a-t-il indiqué, peuvent également être des occasions de placements pour les banques locales.

 

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