Selon une enquête publiée le 6 novembre 2013 par Le Quotidien de l’Economie, les sandales en plastique qui inondent le marché camerounais depuis des années, sont importés, parfois frauduleusement, du Nigéria (80%) et de la Chine.
En l’absence de statistiques officielles, des importateurs interrogés par le journal confessent être les principaux clients de l’industrie nigériane des sandales, pays dans lequel ils achètent, chaque année, des «millions de tonnes de ces chaussures» bon marché et très usitées dans les ménages du Cameroun.
En effet, leur prix varient entre 350 et 500 francs Cfa, voire 1000 francs en fonction du design de plus en plus aguichant de ces sandales.
«Avec la mondialisation qui a conduit à l’ouverture de nos frontières économiques, beaucoup d’entreprises camerounaises n’ont pas pu supporter la concurrence, par effet de surprise», explique au journal Zanga Ndongo, cadre au Syndicat des industries du Cameroun (SYNDUSTRICAM).
Selon ce dernier, l’on recensait pourtant jusqu’en 1998 au Cameroun, «trois entreprises qui exerçaient dans le domaine de la fabrication des sandales en plastique, à savoir : Bata, Batoula et Mavem Afrique. Seul Batoula figure encore dans le portefeuille du SYNDUSTRICAM, mais a changé d’activité. Actuellement, il produit de l’eau minérale».
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