(Investir au Cameroun) - «On tient là une vision, informée -et sans doute documentée- des enjeux d’aujourd’hui et de demain». C’est ainsi que la ministre des Postes et Télécoms (Minpostel) du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, perçoit le clin d’œil que le chef de l’Etat, Paul Biya, fait au développement du secteur des télécoms et TIC dans la nouvelle édition révisée de son livre «Pour le libéralisme communautaire», publié pour la première fois il y a plus de 30 ans.
Dans une note de lecture de ce livre-programme du candidat du parti au pouvoir pour l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, le chef du département ministériel en charge des télécoms, relève comme une invitation devenue récurrente du chef de l’Etat camerounais, pour la mise en œuvre d’une politique visant à créer les conditions du développement d’une véritable économie numérique.
«Les Technologies de l’information et de la communication doivent bénéficier d’une grande attention, au regard des succès remarquables qu’elles ont eu en Afrique. Il nous faut en tirer le plus grand profit. L’infrastructure à fibre optique devra être complétée, pour réaliser un véritable backbone national, élément indispensable à l’essor des services de téléphonie et l’Internet. Plus généralement, cette infrastructure doit permettre l’essor de l’économie numérique, qui s’affirme chaque jour un peu plus, et qui est aujourd’hui au cœur de la croissance et de la compétitivité des entreprises et des pays à travers le monde, tant elle contribue à transformer nos modes de production, par l’introduction et l’accroissement du contenu numérique dans les différents secteurs.», souligne en effet, Paul Biya dans la nouvelle édition du livre sus-mentionné.
En plus de ces écrits présidentiels, qui s’apparentent à une feuille de route, la ministre des Postes et Télécoms, comme pour démontrer que Paul Biya reste, selon elle, «attentif aux mutations marquantes de notre époque», s’arrête sur cet extrait du livre, en rapport avec le phénomène des réseaux sociaux : «il importe cependant que nous restions vigilants face aux dérives découlant d’une utilisation inappropriée de ces technologies. J’en appelle donc à plus de responsabilité dans la manipulation de ces outils modernes de communication, afin qu’ils soient des catalyseurs de croissance et de développement et non des véhicules de désinformation, de calomnie et de règlement de comptes de tout genre».
BRM