(Investir au Cameroun) - La menace et les attaques de Boko Haram dans la partie septentrionale du Cameroun ont poussé plusieurs agriculteurs à abandonner leurs activités pour fuir vers des zones plus sécurisées. Avec la nette amélioration du climat sécuritaire, plusieurs agriculteurs souhaitent reprendre les travaux champêtres, mais se heurtent à la rareté des semences. A l’effet de solutionner ce problème, un groupe de parlementaires camerounais vient de rencontrer les responsables de l'Institut international de l’agriculture tropicale (IITA), afin d’obtenir l’intervention de cet institut dans la reconstitution des stocks de semences de céréales dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord du pays.

En effet, apprend-on, ces parlementaires souhaitent que l’IITA reproduise dans la partie septentrionale du Cameroun, un programme implémenté avec succès au Nigeria, où Boko Haram sévit également et qui a permis aux agriculteurs de recommencer à vaquer à leurs occupations, grâce à la mise à disposition de semences améliorées.

Répondant à cette sollicitation des parlementaires camerounais, les responsables locaux de l’IITA ont non seulement promis des appuis en semences de riz, légumes, sorgho, niébé et maïs, mais aussi examiné d’autres stratégies visant à aider au développement de l’agriculture dans la partie septentrionale du Cameroun.

BRM

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