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Yaoundé - 29 avril 2024 -
Agriculture

Jacquis Kemleu Tchabgou (filière palmier à huile) : « tout a marché jusqu’à ce que la corruption s’installe »

Jacquis Kemleu Tchabgou (filière palmier à huile) : « tout a marché jusqu’à ce que la corruption s’installe »

(Investir au Cameroun) - Ce 19 décembre 2023, se tient l’assemblée générale constitutive de l’Interprofession de la filière palmier à huile du Cameroun (Interpalm-cam). Avec Investir au Cameroun, le représentant du Comité des initiateurs du projet décline les enjeux de la mise en place de cette structure. Celui qui est par ailleurs le secrétaire général de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc) revient également sur la politique des quotas dans la distribution de la matière première aux industries de la deuxième transformation (producteurs d’huile raffinée et de savons), qui fait de plus en plus jaser dans la filière.

Investir au Cameroun – Qu’est-ce qui motive la création d’une interprofession de la filière palmier à huile au Cameroun, et pourquoi maintenant ?

Jacquis Kemleu Tchabgou : Nous avons pensé que pour résoudre le problème qui nous préoccupe actuellement, à savoir la disponibilité de la matière première qu’est l’huile de palme, il faut que les différents segments de la filière puissent se concerter. Ce d’autant plus que nous n’avons pas pu trouver des solutions à notre difficulté au niveau du gouvernement. Pour ce faire, nous avons pensé qu’il fallait que ce qui nous a animés lorsque nous créions les différentes entités qui constituent l’interprofession que nous voulons créer, à savoir le Syndicat national des producteurs d’huile de palme (Pop’s), l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc) et l’Union des exploitants du palmier à huile du Cameroun (Unexpalm), nous anime cette fois-ci pour la mise en place d’une organisation plus élargie, afin que nous puissions nous-mêmes trouver la solution à notre principal problème qui est la disponibilité des noix de palme au niveau des petits producteurs, pour alimenter les industries de la première transformation, en vue de rendre disponible l’huile de palme brute au niveau de la 2e transformation (raffineurs, savonneries). Tout ceci en volume, parce que nous avons un gros déficit structurel (160 000 tonnes officiellement, NDLR), et en qualité, parce que lorsque l’huile est extraite par les planteurs villageois grâces aux pressoirs artisanaux, non seulement le taux d’extraction est faible, mais la qualité n’est pas bonne. Et au bout de la chaîne, le prix peut devenir exorbitant.

En nous mettant ensemble, il est question de mettre en commun nos énergies pour plus d’efficacité. Concrètement, à travers l’interprofession, il est question que les fonds que les industries de la 2e transformation mettaient à l’époque à la disposition des industries de la première transformation pris individuellement, comme la CDC, la Socapalm ou encore Pamol, soient maintenant mis à la disposition de l’ensemble des acteurs qui travaillent dans l’exploitation du palmier. Donc, nous serons mieux organisés, mieux structurés, ce qui nous permettra de devenir une véritable force de propositions au niveau du gouvernement, relativement à cette difficulté d’accroître la production locale d’huile de palme brute, qui n’a pas pu être résorbée depuis plus de 10 ans qu’on en parle. Dans le cadre de cette interprofession, nous allons accompagner les petits planteurs en mettant à leur disposition ce qui leur permettra d’avoir des engrais pour accroître leur production et récolter à temps, parce que l’huile de palme est une denrée périssable. Tout ceci leur permettra de mieux gagner leur vie, parce qu’on a l’impression qu’ils sont des laissés-pour-compte en les comparant aux industriels de la première et de la 2e transformation, alors que ce sont eux qui fournissent la matière première essentielle. Et cela n’est possible que si les noix mises à la disposition de la première transformation sont vendues à des prix alléchants, ce qui enlèvera dans leur esprit cette idée selon laquelle en transformant eux-mêmes leurs noix, ils gagneront mieux.

Les petits planteurs nous ont dit qu’ils ne sont pas formés, qu’ils mettent des années sans mettre le moindre matériel végétal dans leurs plantations, alors qu’il y a une possibilité qui, jusqu’ici, n’a toujours pas été exploitée par les producteurs d’huile de palme ayant des plantations. Mais, ce n’est qu’aujourd’hui que le collège formé des producteurs des noix de palme a eu cette information.

Nous poursuivons également un 2e objectif qui est la formation de ces petits planteurs. Il est question de les aider dans la mise en place des comptabilités fiables, qui vont permettre de faire des analyses véritablement économiques de leurs activités. Que peut-on faire sans statistiques ? À côté de cette formation, il y aura un accompagnement technique, puisque nous poursuivons un objectif d’accroissement de la production en quantité et en qualité. Il faut que ces petits planteurs sachent que lorsqu’ils sont dans les champs, ils doivent utiliser des techniques culturales permettant d’atteindre tous ces objectifs. Les itinéraires techniques doivent être respectés. En plus de cela, il y aura un accompagnement parfois financier ou simplement matériel. Parce que, voyez-vous, dans le 2e collège constitué par les industries de la première transformation, vous avez par exemple la Socapalm qui produit des semences, des plants et qui a décidé de mettre ces plants de dernière génération à la disposition des exploitants du premier collège. Vous savez que ces industriels ont une contrainte aujourd’hui, qui est celle de ne plus étendre les plantations pour respecter la durabilité des activités. Cette entreprise a même créé en son sein toute une direction du développement durable, qui va former les gens prêts à travailler pour que, eux ils puissent produire une huile durable, respectueuse de la protection de l’environnement.

IC : Vous reconnaissez que cela fait 10 ans que le problème de l’accroissement de la production nationale d’huile de palme se pose, et que malgré les actions aussi bien de l’État que des acteurs de la filière les résultats obtenus ne sont pas positifs. Quels sont les leviers sur lesquels l’interprofession en gestation compte appuyer pour réussir ce qui a été couronné d’échec au cours des 10 dernières années ?

JKT : Vous savez, la communication est une arme fatale. De la journée de communication sur l’avènement de l’interprofession que nous avons organisée récemment à Yaoundé, il en ressort que beaucoup d’acteurs n’étaient même pas au courant que les industriels de la 2e transformation ont accompagné ceux de la première transformation pendant longtemps, en mettant des milliards de FCFA à leur disposition au moment de la récolte. C’était un élément déterminant d’émulation.

Les petits planteurs nous ont dit qu’ils ne sont pas formés, qu’ils mettent des années sans mettre le moindre matériel végétal dans leurs plantations, alors qu’il y a une possibilité qui, jusqu’ici, n’a toujours pas été exploitée par les producteurs d’huile de palme ayant des plantations. Mais, ce n’est qu’aujourd’hui que le collège formé des producteurs des noix de palme a eu cette information. Il n’est plus question d’étendre les plantations, mais de les régénérer, et des offres existent dans ce sens depuis des années du côté des producteurs d’huile de palme, dans la perspective de booster les champs. Vu sous cet angle, le simple fait de décider de dialoguer entre nous au sein d’une interprofession est déjà, en lui-même, vecteur de résultats probants.

IC : Est-ce que vous essayez -là de rassurer les petits planteurs, dont l’un des obstacles pour booster la production est généralement le manque de moyens à la fois matériels et financiers ?

JKT : Oui, on les a rassurés ! Parce que certains nous ont dit qu’ils n’ont pas pu mettre des engrais dans leurs plantations depuis 3 ans, et qu’ils sont même surpris par leur niveau de production, auquel ils ne s’attendaient même pas. Nous travaillons sur des financements alternatifs, puisque nous savons que l’État aujourd’hui a des difficultés à mobiliser des ressources suffisantes pour gérer toutes les questions qui le préoccupent comme le paiement des salaires, des fournisseurs, la gestion des crises multiformes… Donc, nous devons simplement aller vers ceux qui ont pensé qu’il faut financer les chaînes de valeurs, à l’instar de la Banque africaine de développement (BAD). Et le palmier à huile est parmi ces chaînes de valeurs, à côté des fruits comme l’ananas et tout le reste.

Ce n’est pas l’État qui a proposé la politique des quotas. Cela émane des acteurs de la filière eux-mêmes, au regard de la situation de certains qui n’avaient pas les capacités pour acheter la matière première.

Avec l’interprofession, les institutions comme la BAD vont dire, enfin nous avons en face de nous un bon interlocuteur. Ça leur renverra une certaine image de la filière et leur financement aura un sens. Grâce à l’interprofession, nous allons donc nous rendre vendables. C’est ce que nous avons expliqué aux petits planteurs. Ne dissimulons plus ce que nous faisons. Au contraire, faisons-le savoir parce que la bancabilité passe aussi par la transparence. Si vous montrez que vous ne produisez rien au cours d’une année, comment pouvez-vous prétendre à un financement ou un accompagnement quand on n’est pas sûr que vous allez produire des noix qui permettront d’obtenir la matière première recherchée ? C’est une logique qui est simple à comprendre. Mais, en plus de les avoir rassurés sur les financements, on leur a fait comprendre que ce n’est pas seulement une question d’argent. La formation est immatérielle, mais elle a son fondement, elle est indispensable.

IC : Le déficit de production d’huile de palme au Cameroun a conduit à la mise en place de la politique des quotas, afin de garantir l’approvisionnement de tous les industriels de la 2e transformation, en fonction de leurs capacités de production et du niveau de disponibilité de la matière première. Quelle appréciation faites-vous de cette politique aujourd’hui, après plusieurs années d’application ?

JKT : Il faut que je vous explique. Ce n’est pas l’État qui a proposé la politique des quotas. Cela émane des acteurs de la filière eux-mêmes, au regard de la situation de certains qui n’avaient pas les capacités pour acheter la matière première. Nous sommes donc tombés d’accord sur le fait que nous devons aller sur un principe simple, et qui consiste à accorder aux différents acteurs de la matière première en fonction de leurs capacités réelles de transformation. Quoi de plus logique ? Nous disons ces derniers temps « qu’ensemble nous sommes plus forts et que rien ne sera plus comme avant ». Sauf que quand l’administration s’en mêle, il y a des choses qui ne sont plus acceptables. Il y a des logiques qui sont même déplacées.

Comment pouvez-vous imaginer que dans une politique des quotas, la matière première disponible soit d’abord divisée en deux, avec une partie distribuée à égales parties à tout le monde et l’autre partie distribuée au prorata des capacités de transformation de chaque acteur ? C’est quelle logique ? Le Cameroun est un pays libéral et l’investissement est libre. Cette façon d’appliquer la politique des quotas correspond à quelle théorie mathématique ? C’est cela que nous ne voulons plus. Quand entre-nous, nous allons nous regarder, nous allons dire que telle unité produit une tonne, on lui donne la matière première pour une production d’une tonne, son responsable ne discutera pas. Il ne viendra pas corrompre le représentant de l’Asroc ou de Pop’s au sein de l’interprofession pour qu’il dise qu’on lui donne un peu plus que ce qu’il mérite. Ce ne sera plus possible. C’est ce type de problème que nous voulons résoudre à travers l’interprofession qui sera créée.

Vous comprenez donc que cette politique des quotas a glissé, parce qu’elle a été mal mise en œuvre après un certain temps. Et c’est récent ! On a toujours reparti en fonction des capacités réelles de production, jusqu’à ce que des fonctionnaires nous apportent une formule alambiquée et inacceptable. Nous avons décidé ne nous prendre en charge. Nous allons désormais dire à l’État, voici les besoins des industriels de la 2e transformation et des ménages, voici ce que les petits planteurs et les planteurs industriels peuvent mettre à disposition et comment ce sera distribué entre nous, voici l’écart que nous avons décidé d’importer pour respecter notre engagement à mettre sur le marché le produit fini, dont a besoin le consommateur. Une fois dit de cette manière-là, qu’est-ce que vous avez d’autre à dire si ce n’est valider ce qu’on vous dit ? Cette fois-là, nous aurons aussi une autre responsabilité. Parce que nous avons vu des importations non autorisées s’opérer et mettre ainsi en difficulté les industries de la première transformation.

Nous ne voulons plus fonctionner dans les prébendes, où on dit si vous nous ajoutez 100 FCFA, on vous garantit le volume. Non ! Il n’y aura plus cela ! Dans la transparence, la filière va gagner et l’État du Cameroun va gagner.

C’est pour mettre un terme à toutes ces pratiques que nous avons décidé de nous mettre ensemble. Il faut à un moment se regarder et dire qu’il n’est plus loisible d’importer, mais d’exporter parce que c’est attractif à l’extérieur et on va capter des devises, ou alors il est loisible d’importer maintenant parce que c’est moins cher, il est loisible de baisser le prix ou de l’augmenter selon la circonstance. Quand on n’est pas dans une interprofession, on subit l’administration. Par exemple, on vous a accordé un prix au moment où certains coûts de facteurs étaient à la hausse. Mais, quand c’est plutôt à la baisse on se regarde froidement. Nous l’avons fait récemment. Les transformateurs ont dit, la matière première comme variable dans les coûts de production a baissé, donc on baisse aussi les prix. Nous avons fait une proposition de baisse au ministre du Commerce lorsqu’il nous l’a demandée. C’est cette logique-là que nous voulons développer avec l’interprofession. Nous ne voulons plus fonctionner dans les prébendes, où on dit si vous nous ajoutez 100 FCFA, on vous garantit le volume. Non ! Il n’y aura plus cela ! Dans la transparence, la filière va gagner et l’État du Cameroun va gagner.

Plus grave encore, ce qui s’est passé ces derniers temps dans la filière c’est la volonté de voir le Comité de régulation faire financer ceux qui sont chargés de travailler quotidiennement pour le développement du Cameroun par les industriels de la filière. Je n’ai pas envie de dire leur octroyer un 2e salaire. Comment pouvez-vous imaginer qu’on vous dise qu’il y a un budget de 300 millions de FCFA à mettre à la disposition d’un comité (Comité de régulation de la filière des oléagineux, NDLR), qui est simplement chargé de s’assurer que l’offre est disponible et d’aller nettoyer le marché quand il est pollué par tout ce qui n’est pas conforme ? Ce budget correspond à quoi ? Nous avons travaillé pour dire que cette enveloppe ne devrait pas dépasser 30 millions de FCFA, mais elle a été quand même ramenée à 59 millions de FCFA. Comment comprenez-vous que nous partions de 300 millions a finalement 59 millions de FCFA ? De surcroît pour un comité dont la durée de vie est essentiellement limitée dans le temps. Est-ce qu’un comité de régulation fait un siècle ? Il a été créé pour une circonstance en 2004, la circonstance n’est pas terminée ? Ce sont autant de choses qui nous déterminent à nous autodéterminer en mettant sur pied cette interprofession.  

Vous dénoncez ce que vous appelez un glissement dans la mise en œuvre de la politique des quotas. Est-ce que vous dénoncez aussi le fait que l’on mette les producteurs d’huile de palme raffinée et les savonneries sur le même pied d’égalité dans la distribution des quotas ?

Tout ça, c’est l’industrie. On parle des transformateurs, tout court. Qui vous a dit que quand on raffine on est gagnant ? C’est ce que ceux qui ne sont pas dans le domaine pensent. Même ceux qui n’étaient pas encore dans le domaine pensaient comme cela avant, mais quand ils se sont retrouvés dans le raffinage, ce sont eux qui ont commencé à défendre les positions qui n’étaient pas les leurs hier. Quand vous fractionnez la matière brute pour obtenir la stéarine pour produire du savon, est-ce que vous savez que vous venez d’achever un processus de production qui a un coût ? C’est un problème de technicité et de compréhension des réalités de la filière. Pour produire du savon et de l’huile raffinée, c’est deux chaînes de production et de conditionnement différents qui sont mises en valeur. Ceux qui comprennent cette réalité devraient plutôt plaider pour qu’on donne plus de matière première à ceux qui font l’effort de mettre ces deux produits sur le maché. 

IC : Que répondez-vous à ceux qui pensent que la politique des quotas freine plutôt l’éclosion du segment industriel, dans la mesure où elle empêche certains de se développer davantage ?

JKT : Ecoutez, quand il y a une difficulté, la régulation se fait dans tous les pays du monde. Je vous ai dit que n’eut été la politique des quotas, tous les petits industriels allaient fermer. Ce sont les gros industriels, notamment les membres de l’Asroc, qui ont accepté et conduit de bout en bout la marche vers cette politique acceptée par tous, parce qu’elle est claire et obéit à un fondement mathématique. Est-ce qu’il est normal d’acheter de l’huile qu’on ne peut pas transformer ?

Même les évaluations des capacités faisaient problème. Quand vous nous mettez des administrateurs qui n’ont aucune certification pour aller évaluer les industries, cela répond à quelle logique ? Quand vous n’êtes pas certifiés, vous ne pouvez pas évaluer celui qui est certifié.

A travers les quotas, il était question pour tout le monde de travailler, mais en fonction du volume de son investissement. En période de crise, la régulation se fait. Ce n’est pas une exception camerounaise. C’est parce que le Cameroun a dit qu’il faut qu’on préserve tout notre tissu industriel, qui est encore en cours de construction, que la politique des quotas a été proposée et adoptée. Sinon, en réalité, quand on parle de libéralisme, chacun devait aller acheter au regard de sa capacité financière à pouvoir payer. C’est ce que nous faisions avant.

IC : Au regard de l’intérêt que les investisseurs manifestent de plus en plus pour le segment de la 2e transformation, n’est-ce justement pas l’occasion d’implémenter à nouveau ce libéralisme-là pour ouvrir le marché ?

JKT : Nous allons y arriver progressivement. Parce que même les évaluations des capacités faisaient problème. Quand vous nous mettez des administrateurs qui n’ont aucune certification pour aller évaluer les industries, cela répond à quelle logique ? Quand vous n’êtes pas certifiés, vous ne pouvez pas évaluer celui qui est certifié. Et quand vous leur dites ça, c’est comme de la raillerie. Qu’est-ce qui est difficile à comprendre là-dedans ? Quand nous nous mettrons ensemble, on commettra ceux qui ont la compétence et la qualité pour faire ce genre de travail. Sans publicité, on les connaît au Cameroun. La SGS a été choisie par l’État du Cameroun, Véritas est dans ce pays…

IC : Quels seront les chantiers immédiats de l’interprofession qui va naître sur le volet distribution de la matière première huile de palme ?

JKT : Je vous dis que nous avons nous-mêmes écrit l’équation permettant la distribution des quotas et l’avons fait adopter. Mais, il y a des malins-génies qui croient contester ce qu’ils ne peuvent même pas. Tout a marché jusqu’à ce que la corruption s’installe. Il faut convenablement prononcer les mots. Vous avez des gens aujourd’hui qui ont des quotas avec des usines fermées. C’est connu. Allez-vous renseigner ! C’est de la corruption. Donc, très vite on va remettre en place l’équité, en passant à un partage normal. C’est-à-dire en fonction des capacités de production de chacune des unités industrielles concernées.

Entretien avec Brice R. Mbodiam

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