(Investir au Cameroun) - L’envolée spectaculaire des cours du café arabica et robusta sur le marché international conforte François Mefindja Koka, directeur général de l’UCCAO, Union des centrales des coopératives agricoles de l’Ouest dans l’idée qu’il s’agit-là d’un atout important pour inciter les jeunes à rentrer dans les plantations.
Ce qui est sans doute favorable à l’augmentation de la production caféière dans une région de l’Ouest où elle est estimée à 6000 t en 2011, bien en dessous de la barre des 30 000 t franchies entre 1985 et 1995.
Dans les magasins des coopératives du groupe UCCAO, le stock disponible ne dépasse pas 1500 t de café, chaque planteur s’étant empressé d’écouler sa production auprès des rabatteurs qui, eux, négocient le prix du kilogramme de café entre 1400 et 1500 F, mieux que les 1200 proposés par l’UCCAO. «Il nous faut choisir entre écouler rapidement cette production au bon prix actuel au point de nous retrouver sans grain de café à moudre dans nos machines locales pour satisfaire nos consommateurs directs, ou garder cela ainsi». D’où l’embarras de François Mefindja Koka.
GCM