(Investir au Cameroun) - Selon l’Office national du cacao et du café (ONCC), depuis le lancement de l’actuelle campagne cacaoyère au mois d’août 2013, Sic-Cacaos, filiale camerounaise de la firme Barry Callebaut, a déjà acheté, à fin mai 2014, environ 30 025 tonnes de cacao pour ses activités de broyage. Ces achats sont de plus de 3000 tonnes supérieurs aux 27 203 tonnes achetées sur la même période lors de la dernière campagne.

Sic-Cacaos se positionne ainsi comme principal animateur du secteur de la transformation locale du cacao camerounais, loin devant les Chocolateries confiseries du Cameroun (Chococam), filiale du Sud-africain Tiger Brands, qui n’a acheté que 795 tonnes de cacao pour transformation depuis le début de la campagne, révèle l’ONCC, qui précise par ailleurs que cette entreprise n’a effectué aucun nouvel achat de fèves depuis février 2014.

Une situation que les experts expliquent par l’étroitesse du marché de la filiale de Tiger Brands, dont les produits semi-finis sont vendus exclusivement au Cameroun, tandis que Sic-Cacaos, lui, commercialise ses produits semi-transformés dans les six pays de la CEMAC que sont le Cameroun, le Gabon, le Congo, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Avec le dynamisme de Sic-Cacaos cette année dans le secteur de la transformation, et l’arrivée d’au moins deux nouvelles entreprises dans ce secteur d’activités, le Cameroun devrait facilement atteindre ses objectifs de transformation locale de 50 000 tonnes de cacao au cours de la présente campagne. En effet, souligne l’ONCC, pour le seul mois de mai 2014, les entreprises camerounaises de broyage ont acheté 30 820 tonnes de fèves.

Lire aussi

20-01-2014 - Cameroun : une unité industrielle de 4,6 milliards de FCfa pour transformer 16 000 tonnes de cacao par an

28-05-2014 - 10 000 fours à réhabiliter pour améliorer le séchage et la qualité du cacao camerounais

16-04-2014 - Cameroun : une 3ème usine de transformation de cacao sera opérationnelle à Douala en 2015

06-10-2012 - Le Cameroun veut transformer ses 230 000 tonnes de cacao