(Investir au Cameroun) - Quatre jours après le début des interruptions répétées observées dans la distribution de l’énergie électrique dans la capitale camerounaise, AES Sonel, l’entreprise concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, a annoncé dans un communiqué rendu public le 22 janvier 2014, un retour à la normale dans l’approvisionnement de la capitale camerounaise en énergie électrique.
Selon cette entreprise, filiale du groupe américain AES, qui sera bientôt contrôlée par le Fonds d’investissements britannique Actis, les interruptions de la fourniture de l’énergie électrique vécues dans la capitale camerounaise depuis le 19 janvier 2014, ont été occasionnées par une «panne survenue sur le poste de transformation de Ngousso», un quartier de Yaoundé.
Une explication qui ne réussi pas à chasser de l’esprit des clients d’AES-Sonel le spectre des «délestages», qui plongent généralement les villes entières du pays dans le noir à partir du mois de janvier (jusqu’en mars), à cause du déficit de production qui s’accentue souvent pendant la saison sèche, et dont le corollaire est la baisse du niveau des eaux dans la Sanaga. C’est à partir de ce fleuve qu’est produite l’électricité distribuée dans la partie Sud du pays.
Les inquiétudes des populations camerounaises sont d’autant fondées que, a appris l’agence Ecofin de sources contactées dans la capitale économique, pendant que la distribution de l’énergie électrique était perturbée dans onze quartiers de la capitale camerounaise, une bonne partie de la ville de Douala vivait le même phénomène.
En rappel, en 2013, le management d’AES-Sonel avait annoncé la fin des «délestages» au Cameroun avec l’entrée en service de la centrale à gaz de Kribi, qui injecte 216 MW d’électricité supplémentaires dans le réseau interconnecté sud, depuis le mois de mars 2013.