(Investir au Cameroun) - La mesure, saluée par l’ensemble du personnel, résulte de la convention collective signée ce 21 février à Yaoundé.
Le document paraphé mardi en présence de Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale se définit comme le cadre juridique qui va désormais régir les relations employés/employeurs de cette entreprise créée en 2001 avec un capital social de 350 millions F CFA.
Aboutissement d’un processus de négociation entre l’Etat, les patrons et les syndicats des travailleurs de la maintenance ferroviaire, la convention collective consacre des augmentations salariales de l’ordre de 1 à 10% en faveur du personnel de Sitrafer, Société internationale des travaux ferroviaires et selon la catégorie de chaque travailleur. Ainsi, les ouvriers classés en 3eme catégorie, celle qui compte plus de 200 personnes, soit 70% des effectifs, bénéficient d’une revalorisation de 10% de leur revenu mensuel.
Les agents de maîtrise et techniques connaissent une augmentation salariale entre 3 et 10%. Selon les termes du document, les cadres se contenteront d’une revalorisation inférieure à 3%. Le document intègre en outre le paiement de certaines primes relatives à la technicité, la documentation et à la représentation dans le revenu salarial.
Pour Jacques Bimaï, administrateur directeur général, «les cheminots camerounais qui travaillent dans des conditions climatiques souvent très difficiles méritent beaucoup d’attention. D’où la nécessité d’œuvrer dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail, en leur garantissant des revenus décents». Entre 2002 et 2008, Sitrafer, c’est environ 300 employés, 5 milliards de salaires net versés, 2,5 milliards d’impôts et 575 millions versés à la Caisse nationale de prévoyance sociale.
GCM