(Investir au Cameroun) - «Je tiens à réaffirmer devant vous que le Cameroun sera toujours heureux d’accueillir des investisseurs étrangers, publics ou privés. Nous leur proposerons des partenariats mutuellement avantageux», a déclaré le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, le 10 Janvier 2014 à Yaoundé, en recevant les vœux du nouvel an du corps diplomatique accrédité dans la capitale camerounaise.
Paul Biya a par ailleurs rappelé que dans sa quête de partenaires devant accompagner le Cameroun vers l’émergence en 2035, il a, au cours de l’année 2013, «eu l’occasion de [s]’entretenir avec divers dirigeants de grands groupes industriels internationaux disposés à investir» au Cameroun.
L’on se souvient en effet qu’en janvier et mars 2013, le chef de l’Etat camerounais a respectivement conduit, en France et en Turkie, deux missions économiques pendant lesquelles les investisseurs de ces pays occidentaux ont été édifiés sur les différentes opportunités que leur offre le Cameroun.
Aussi bien à Paris qu’à Ankara, le chef de l’Etat camerounais avait annoncé la mise en place prochaine d’une loi portant incitation à l’investissement privé au Cameroun. Cette loi, qui offre des exonérations fiscalo-douanières de 5 à 10 ans aux entreprises qui s’installent dans le pays, contre un cahier de charges, a finalement été promulguée le 13 avril 2013 après son adoption par l’assemblée nationale.
En rappel, dans son ambition de devenir un pays émergent à l’horizon 2035, le Cameroun s’est lancé depuis 3 ans dans un vaste programme d’investissement, qui va doter le pays d’infrastructures dans pratiquement tous les secteurs. Ces investissements, pour la plupart, nécessitent encore d’importants financements. Ainsi, par exemple, du seul plan ferroviaire national, dont le coût est estimé à 15 000 milliards de francs Cfa.
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