(Investir au Cameroun) - Neuf nouvelles entreprises camerounaises, dont six sont porteuses de projets dans le secteur de l’agro-industrie, contre deux dans l’industrie cosmétique et une dans le secteur des matériaux de construction ; viennent d’être élus au régime d’incitation à l’investissement privé au Cameroun. Ainsi, conformément à la loi y afférente, ces sociétés bénéficieront des exonérations fiscalo-douanières allant de 5 à 10 ans, pendant leurs phases d’installation et d’exploitation.
Parmi ces entreprises, se trouvent la société brassicole UCB (Union camerounaise des brasseries), le broyeur de cacao Fapam Industry Sarl, ou encore le raffineur d’huile de palme SCR Maya. Les investissements globaux à consentir par ces opérateurs économiques, apprend-on, sont estimés à 58 milliards de francs Cfa, et devront contribuer à créer près de 2500 emplois directs.
Depuis la promulgation de la loi du 18 avril 2013 portant Code d’incitation à l’investissement privé au Cameroun, c’est la 3ème vague d’entreprises à bénéficier de ses retombées. Au total, le gouvernement a déjà signé des conventions à ce sujet avec 26 entreprises porteuses de projets, pour des investissements cumulés de 283 milliards de francs Cfa et plus de 7000 emplois projetés.
Pour rappel, afin de pouvoir bénéficier de cette loi incitative, précise l’article 4, l’activité de l’entreprise doit respecter l’un des critères suivants : «La création d’emplois permanents pour les Camerounais à concurrence d’un emploi au moins par tranche allant de cinq (05) millions francs Cfa à vingt-cinq (25) millions de francs Cfa d’investissements programmés selon le cas ; une activité annuelle d’exportation à concurrence de 10 à 25 % du chiffre d’affaires hors taxes ; l’utilisation des ressources naturelles nationales à concurrence de 10 à 25 % de la valeur des intrants ; la contribution à la valeur ajoutée à concurrence de 10 à 30 % du chiffre d’affaires hors taxes».
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