(Investir au Cameroun) - Le Comité de suivi et de mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI) au Cameroun a lancé mercredi dernier, 28 novembre 2012 à Yaoundé, le processus de production de son 4ème rapport de conciliation des chiffres et volumes des ressources extractives produites sur le sol camerounais.
Et pour la première fois, selon une note d’information conçue par le comité national EITI avec le concours du cabinet Moore Stephens, recruté comme conciliateur par l’Etat du Cameroun, quatre « entreprises minières privées détentrices de permis d’exploitations », sont expressément invitées à publier les montants transférés aux trésor public au titre de taxes et redevances diverses, ainsi que les volumes de production des ressources extractives au cours de l’année 2010.
Les sociétés concernées sont les Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale camerounaise du groupe Lafarge, qui exploite des gisements de calcaire au Cameroun, ainsi que des carrières de pouzzolane ; Razel, une entreprise spécialisées dans le BTP et qui exploite plusieurs carrières sur le territoire camerounais ; C&K Mining, une entreprise de joint-venture entre Coréens et Camerounais, qui exploite des gisements d’or à l’Est du Cameroun, et qui vient de se voir attribuer le permis d’exploitation de l’important gisement de diamant de Mobilong, toujours dans la région de l’Est ; Geovic, une entreprise à capitaux majoritairement américains, désignée pour exploiter le gisement de nickel et de cobalt de Nkamouna près de Lomié, dans la région de l’Est du Cameroun.
B.R.M.
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