(Investir au Cameroun) - Pour Luc Magloire Mbarga Antangana (photo), le ministre du Commerce, le Cameroun dispose d’une «bonne filière thé issue de la privatisation (de la branche thé, Ndlr) de la Cameroon Development Corporation (CDC)», une entreprise agro-industrielle publique, qui a cependant conservé ses activités d’exploitation de banane, de caoutchouc et de palmier à huile dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral.
Le repreneur (Cameroon Tea Estates) de cette branche thé de la CDC, souligne le Ministre Mbarga Atangana dans un entretien accordé à Commodafrica, «vient de bénéficier de l’agrément de la Cemac pour l’accès sans entrave au marché communautaire sous-régional». Cet agrément, éclaire ce membre du gouvernement camerounais, permet à cette entreprise de renforcer la commercialisation de ses produits qui se faisait déjà «essentiellement vers le marché régional», à cause, souligne-t-il, d’un «marché local confronté à une concurrence sans règle».
En effet, constate-t-on, les étals des marchés et supermarchés camerounais sont bondés de marques de thé en provenance de divers pays, et principalement de la Chine. Alors que, localement, la CTE produit annuellement environ 1800 tonnes de thé dans sa plantation de Ndu, et 1500 tonnes dans celle de Djuttitsa, deux localités de la région du Nord-Ouest, ainsi qu’on peut lire sur le site internet de l’entreprise. Au demeurant, apprend-on de la même source, la CTE exploite également dans la localité de Tolé, «la plus ancienne plantation de thé du Cameroun créée en 1928 et situé au pied du Mont Cameroun», ce qui «procure une saveur particulière au Tolé tea».
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