(Investir au Cameroun) - La région de l’Est (la plus vaste du pays), selon des sources internes au Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), est la partie du Cameroun la plus susceptible de supporter une extension considérable du verger cacao.

C’est fort de ce potentiel qu’après le département de la Lékié (plus grand bassin de production du cacao du pays) l’année dernière, l’Interprofession cacao-café a lancé le 23 septembre 2014 dans le département de la Boumba et Ngoko, à Yokadouma, son programme de formation des producteurs à la vente groupée du cacao et aux techniques de négociation des prix.

Pour ce faire, les producteurs ont été édifiés sur la manière d’organiser les marchés périodiques qui permettent de renforcer les capacités de négociation des producteurs face aux acheteurs, ainsi que sur les mécanismes de fixation du prix, avec notamment les différents prix de référence (FOB, prix locaux magasins, CAF…).

Tout ceci, soutient-on au CICC, afin de permettre aux producteurs de mieux appréhender les enjeux quotidiens sur le marché international et national, avant de se lancer dans la négociation avec les acheteurs généralement avides de profits et pas toujours compréhensifs des contraintes de la production.

Le CICC en a profité pour rappeler aux producteurs de la Boumba et Ngoko, l’existence du Système d’information des filières (SIF) piloté par l’Office national du cacao et du café (ONCC), qui permet au producteur, sur simple communication de son numéro de téléphone, de recevoir des SMS quotidiens sur les différents prix FOB, CAF et locaux magasins.

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