(Investir au Cameroun) - 756 millions de francs Cfa. Tel est le montant de la taxe sur le transport des gravats dans le cadre de la construction de l’autoroute Kribi-Lolablé, que la commune de Kribi 1er réclame à la société chinoise CHEC.
Ce contentieux a provoqué la saisie, par le maire local, de 22 camions appartenant à cette entreprise qui a également construit le port en eau profonde de Kribi.
Les responsables de CHEC soutiennent que le contrat signé avec les pouvoirs publics camerounais prévoit que tous ses travaux sont exonérés du payement de toutes les taxes. Faux ! rétorque-t-on à la mairie de Kribi 1er. A en croire le maire et ses conseillers, seules les taxes à verser à l’Etat sont concernées par l’exonération dont parle CHEC, et non les impôts locaux à prélever par la mairie.
Aussi, le maire Yves Martial Madiba affirme-t-il qu’«aucun camion ne sortira de la fourrière municipale si nous n’avons pas la totalité des arriérés que nous réclamons».
En effet, la taxe réclamée par la mairie, apprend-on, correspond à 3000 francs Cfa par voyage de camion de gravats prélevés sur le territoire de la commune. Les autorités publiques de la ville de Kribi ont initié des concertations entre les deux parties, afin de pouvoir trouver un arrangement entre l’exécutif municipal et la China Harbour Engineering Corporation.
BRM