(Investir au Cameroun) - «Le gouvernement de la République a toujours la possibilité de s’opposer à cette transaction, si il estime, à son analyse, qu’elle est de nature à produire des effets négatifs sur les entreprises Aes-Sonel, KPDC et DPDC ou sur le secteur de l’électricité», affirme Jean David Bilé, le Dg de Aes-Sonel, dans une interview au quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune.
Dans cette sortie médiatique au lendemain de la confirmation de la cession des actifs du groupe américain AES (56%) au Fonds d’investissements britannique Actis dans le capital de la société camerounaise Aes-Sonel, le Dg de cette entreprise précise cependant que cette transaction n’est pas assortie d’un plan social, opération conduisant généralement à des licenciements des employés.
Jean David Bilé explique également qu’au cas où le gouvernement camerounais s’opposerait à la transaction entre AES et Actis, «soit l’Etat décide lui-même de reprendre les opérations en rachetant les parts d’AES, soit l’Etat propose un tiers pour le faire».
En rappel, après plusieurs mois de tractations, le groupe américain AES a finalement annoncé le 7 novembre 2013, qu’il se retirait du Cameroun, et revendait 100% de ses actifs dans le secteur de l’électricité dans le pays, au fonds d’investissement britannique Actis, pour u montant d’un peu plus de 100 milliards de francs Cfa (soit 220 millions de dollars). L’avis de non objection du gouvernement camerounais sur cette transaction reste attendu.
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